RESIDENT
EVIL 7 – BIOHAZARD
Juillet
2017, dans la ville de Dulvey, en Louisiane, au sud des Etats-Unis, un homme
nommé Ethan Winters est à la recherche de sa femme, Mia, disparue maintenant
depuis plus de trois ans. Ses recherches le conduisent vers une plantation
abandonnée, où il finit par retrouver sa femme retenue prisonnière dans une
maison apparemment abandonnée elle aussi. Cependant, Ethan va très vite être
attaqué, et il fera la rencontre de la famille Baker, une famille étrange et
dangereuse, pratiquant le cannibalisme.
Resident Evil 7 – Biohazard
Éditeur
: Capcom
Développeur
: Capcom
Concepteur
: Koshi
Nakanishi
Musique
: Miwako
Chinone, Satoshi Hori, Akiyuki Morimoto
Date
de sortie : 24 janvier 2017
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Survival
Horror, FPS
Mode
de jeu : Solo
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS4
Mon
avis : Je dois reconnaitre que j’ai
longuement hésiter avant de, finalement, il y a quelques temps, me procurer le
septième volet de Resident Evil, sans
nul doute une des franchises les plus célèbres du petit monde des jeux vidéos,
une franchise qui connu ses heures de gloire dans la seconde moitié des années
90 et qui, au fil du temps, était un peu tombée en désuétude, chaque nouvel
épisode ne faisant que regretter, aux vieux fans de la saga, les premiers
volets de celle-ci qui, eux, flirtaient allègrement avec la perfection et
furent les précurseurs d’un genre a part entière, le Survival Horror. Bien
entendu, le fait que les derniers épisodes en date étaient pour le moins
médiocres avait fait que je n’étais plus attirer par Resident Evil : a mes yeux, la franchise s’était
définitivement perdue en court de route, un peu comme Silent Hill, autre maitre étalon du genre horrifique. Pourtant,
avec ce septième volet, les critiques furent nettement plus enthousiastes et,
dans l’ensemble, les médias spécialisés n’hésitaient pas à comparer cet épisode
avec les premiers… Mais alors, pourquoi ais-je tant hésiter ? Eh ben, en
fait, tout simplement en raison du changement principal de ce septième épisode,
ce fameux choix de Capcom de passer à
la vue subjective et de faire de Resident
Evil un… FPS !? A mes yeux, une hérésie, tout simplement ! Il
faut dire que je ne suis pas fan des jeux en vue subjective, que je préfère
voir les personnages et que jamais, oh grand jamais, je n’ai jamais eu le
courage d’achever ce genre de jeux. Etait-ce dut a ma traditionnelle
maladresse, au fait que je n’étais pas habituer a ce style de jeux ? Oui,
probablement… Mais bon, ayant un peu de temps à tuer en attendant la sortie de The Last of Us – Part 2, je me suis
finalement, après moult hésitations, a tenter l’expérience Resident Evil 7 : après tout, pour une somme modique,
désormais, qu’avais-je à perdre ? Et puis, qui sait, peut-être même allais
avoir une bonne surprise ? Et, ma foi, après des débuts pour le moins
hésitants avec cette fameuse vue subjective, oui, j’ai été surpris, oui, j’ai
été fort agréablement surpris même et oui, mille fois oui, pour la toute
première fois depuis longtemps, j’ai retrouver avec plaisir cette ambiance à la
fois malsaine et terrifiante qui m’avait tant attirer avec les premiers volets
de la saga de Capcom ! Pourtant,
les différences sont nombreuses avec les bons vieux Resident Evil : pas de zombis au programme, pas de Umbrella a l’horizon – enfin presque –
et, a la place, une famille de ploucs dégénérés dans un trou perdu de la
Louisiane qui va nous donner bien du fil à retordre. Cependant, d’un autre
coté, les références sont nombreuses également : les fameux coffres, les
sauvegardes dans des magnétophones, les herbes à utiliser pour se soigner, etc.
Bref, la saga réussi à sortir des sentiers battus, a prendre des risques, ce, tout
en gardant tout un tas de petites choses qui ont fait sa saveur – de quoi ravir
les vieux de la vieille, ravis de retrouver, enfin, un Resident Evil digne de ce nom ! Quand à la vue subjective,
cette fameuse hérésie selon moi !? Eh bien, comment dire, disons que j’ai achevé
le jeu et que, si j’ai eu, effectivement, des difficultés au début, celles-ci
étaient davantage dues a mon manque d’expérience dans ce genre de jeu… Bref,
vous l’avez compris, j’ai plutôt apprécié ce septième volet de Resident Evil et même si je ne le
considère nullement comme étant un chef d’œuvre, il m’aura, a la fois, fait
passer de bons moments, mais aussi, et surtout, rappeler a quel point, en son
temps, cette saga fut excellente. Au point de me laisser tenter par le huitième
épisode, sur PS5 ? Ma foi,
pourquoi pas !?
Points
Positifs :
- Le
meilleur épisode de Resident Evil
depuis… oh, facilement le troisième volet au moins, c’est pour dire ! Il
faut dire que, après moult errances, Capcom
a su totalement revitaliser sa franchise phare en gardant une bonne partie de
tout ce qui faisait le sel de la saga mais en la renouvelant totalement. Comme
quoi, c’est une bonne chose de prendre des risques !
-
Le choix de la vue subjective, a priori osé, s’est avéré être une très bonne
chose et cela a permis une meilleure immersion pour les joueurs, surtout au vu
de l’ambiance, oh combien malsaine et terrifiante – et c’est quelqu’un de
réfracteur au style qui vous dit ça !
-
La famille Baker, bandes de ploucs d’un trou paumé de l’Amérique profonde, s’est
avérée être une belle réussite.
-
Un bestiaire peu varié mais intéressant, des énigmes plutôt retorses, une
intrigue acceptable pour le genre et un casting, ma foi, correct. Bref, que
demander de plus !?
-
Le plaisir de retrouver les herbes, les magnétophones pour les sauvegardes, les
coffres, les munitions qui sont rarissimes. Bref, c’est du Resident Evil !
Points
Négatifs :
-
Bon, il faut tout de même s’y faire a la vue subjective et quand on n’y est pas
habituer, cela peut poser quelques difficultés au début – surtout que l’on est
rapidement mis dans le bain !
-
Certains pourront regretter l’absence des fameux zombis, ce qui est
compréhensible même s’il est logique qu’ils n’apparaissent pas dans cet
épisode.
-
Scénaristiquement, cela reste un peu léger, il faut le reconnaitre. Mais bon, Resident Evil n’a jamais brillé par ses
scénarios époustouflants…
-
Le final – attention au spoiler, Chris Redfield apparait et fait partit d’une
organisation nommée… Umbrella – est un
peu couillon quand on y pense. Mouais, attendons la suite pour voir…
Ma
note : 7,5/10
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