LE
ROI SUR LE SEUIL
Les
temps ont changé... Un siècle s'est écoulé depuis l'incroyable résistance au
sein de la forteresse de Dros Delnoch, Et Druss, le valeureux héros de cette
aventure, est resté une Légende. Mais aujourd'hui, le tyrannique empereur Ceska
a pris le contrôle du territoire des Drenaïs. Dans sa quête insatiable de
pouvoir, il a trahi ses plus fidèles soldats, le corps d'armée du Dragon. Il
leur a tendu un piège et a lancé contre eux des créatures monstrueuses, mi-hommes,
mi-bêtes, à la force de destruction prodigieuse: les Unis. Le massacre fut
terrible et Tenaka Khan est le seul survivant il n'est pas près d'oublier la
traîtrise de son maître. Dans ses veines coule le sang d'ancêtres mythiques:
Regnak, le dernier Comte de Bronze, et Ulric, prince des Nadirs, deux ennemis
ancestraux. Avec un tel héritage, la glace et le feu fusionnent pour forger un
chef à la volonté trempée comme l'acier. Dans l'étroit regard violet du Khan
brillent les flammes de la haine. Sa mâchoire et ses poings sont serrés. Et
aujourd'hui, son cœur crie vengeance.
Le Roi sur le Seuil
Auteur
: David
Gemmell
Type
d'ouvrage : Heroic Fantasy
Première
Parution : 1985
Edition
Poche : 4 juin 2009
Titre en
vo : The King
Beyond the Gate
Pays
d’origine : Grande-Bretagne
Langue
d’origine : Anglais
Traduction : Alain
Névant
Editeur : Milady
Nombre
de pages : 480
Mon
avis : Après avoir passé ces dernières
semaines en compagnie de Skilgannon le Damée – voir Loup
Blanc et Les
Épées de la Nuit et du Jour – je poursuis tranquillement ma lecture du Cycle de Drenaï du regretté David
Gemmell avec un des premiers ouvrages de celui-ci, Le Roi sur le Seuil, une œuvre liée au fameux Légende
même si l’action se déroule, ici, un siècle plus tard… Bien évidement, dans cet
énième ouvrage de David Gemmell, comme c’est très souvent le cas, au bout de
quelques pages où l’on se dit que l’on est reparti pour relire pour la énième
fois la même histoire – des héros vieillissants et sur le retour, une histoire
d’amour, un combat perdu d’avance avec, au passage, souvent un siège – on finit
par être captiver par l’intrigue tandis que l’on s’attache aux personnages, et,
ici, entre Tenaka Khan, le sang mêlé, Decado, le plus grand bretteur de son
temps et descendant d’un certain… Oleg Skilgannon, mais aussi Païen, un
souverain noir et Ananaïs, dit le Guerrier Doré, défiguré suite a un combat
dans les arènes par un Unis – une espèce de Loup Garou local que l’on rencontre
souvent dans le Cycle de Drenaï – force est de constater que
l’on a affaire a de belles têtes d’affiches hautement charismatiques, surtout
que, comme toujours avec Gemmell, les personnages secondaires valent eux aussi
le coup d’œil. Cependant, ce qui fait la force des romans de l’écrivain
britannique, c’est aussi ce qui fait leur faiblesse : ainsi, comme je l’ai
dit précédemment, on a l’impression de lire des récits qui, s’ils ne sont pas toujours
identiques, loin de là, sont composés tout de même sensiblement de la même
façon… Alors, si l’on aime Gemmell, la chose peut passer, mais, parfois, je ne
nie pas que, pour certains lecteurs, il puisse survenir un certain sentiment de
saturation. Personnellement, cela ne m’est pas encore vraiment arriver pour le
moment même s’il faut reconnaitre que Le Roi sur le Seuil, malgré ses qualités
et pas mal de bonnes idées, est loin d’être le meilleur ouvrage de Gemmell.
Mais bon, si vous êtes fans, cela ne vous généra nullement…
Points
Positifs :
- Une
fois de plus, nous avons affaire a du Gemmell on ne peut plus classique où l’on
retrouve tous les thèmes de prédilections de l’auteur : des héros plus ou
moins vieillissants qui repartent pour une dernière mission aux airs
impossibles, des combats perdus d’avance mais qui finiront bien, des
protagonistes hauts en couleur et inoubliables, un style narratif plutôt
captivant, etc.
-
Tenaka Khan, Decado, Païen, Ananaïs, Renya, Scaler, Rayvan, et je ne cite que
les principaux protagonistes de l’histoire... David Gemmell possédait le don
certain de créer des personnages charismatiques et attachants, et ce, même s’ils
étaient bourré de défauts comme c’est le cas ici.
-
L’intrigue sent le réchauffé, certes, mais elle n’en reste pas moins
suffisamment accrocheuse pour captiver le fan de l’auteur.
Points
Négatifs :
- Ce
qui fait la force de Gemmell fait aussi sa faiblesse, c’est-à-dire, le fait,
incontestable, que la plupart de ses romans se ressemblent tous dans les
grandes lignes : que ce soit l’intrigue, certains déroulement de celle-ci
voir les personnages, on est plus qu’en terrain familier…
-
Autre problème récurant chez l’auteur qui avait souvent du mal à achever ses
histoires, les fins de celles-ci étant souvent un peu trop rapides. Une fois de
plus, je ne peux pas m’empêcher de me dire que cet ouvrage aurait mérité
quelques pages de plus…
-
J’ai déjà connu Gemmell plus inspiré, de même, si l’histoire reste assez
réussie, je la trouve inférieur a bien d’autres œuvres de l’auteur, mais bon,
après, c’est plus une question de gouts personnels qu’autre chose…
Ma
note : 7,5/10
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