lundi 3 janvier 2022

L'HABITANT DE L'INFINI – TOME 18


L'HABITANT DE L'INFINI – TOME 18
 
Samouraï sans maître errant sur les routes du Japon médiéval, Manji est immortel. Afin d'expier les crimes commis lorsqu'il était au service d'un cruel seigneur, il porte en lui un mystérieux ver qui guérit ses plus terribles blessures et ne recouvrera sa mortalité qu'après avoir occis mille scélérats. Son chemin croise alors celui de Lin, une jeune femme en quête de vengeance. Lin et Dôa poursuivent leurs recherches pour retrouver Manji, toujours séquestré par Habaki, et le géant Isaku, lui aussi disparu. Hyakurin propose son aide à Lin, mais celle-ci, sachant que la jeune femme est enceinte, la refuse. C’est donc seules que Dôa, qui a volé un plan du domaine, et Lin se dirigent vers la prison souterraine où le médecin Ayame Burando continue de mener des expériences sur des prisonniers pour le compte de Habaki. Lesquelles expériences commencent à porter leurs fruits, même si le résultat n’est pas tout à fait celui attendu par le puissant chef du Mugairyû… Un volume d’autant plus inquiétant que Manji y brille par son absence, Samura délaissant son héros pour instiller un climat oppressant, annonciateur de situations qui promettent de se révéler, très vite, explosives…
 

L'Habitant de l'Infini – Tome 18
Scénariste : Hiroaki Samura
Dessinateur : Hiroaki Samura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Action, Samouraïs, Drame
Titre en vo : Mugen no jūnin vol.18
Parution en vo : 23 juin 2005
Parution en vf : 09 février 2007
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Casterman
Nombre de pages : 240
 
Mon avis :
 Mine de rien, cela fait quelques tomes de L’Habitant de l’Infini que Manji, notre héros, est en bien mauvaise posture puisque, pour rappel, celui-ci est tombé entre les mains du Mugairyû et, plus précisément, de son implacable chef, le charismatique et moustachu Habaki, dans le quinzième volume… Depuis lors, comme on a put le constater dans les tomes suivants, Manji subit moult sévices afin que le secret de son immortalité soit percé. Bien entendu, depuis lors, nous avons eu droit à notre lot de tortures, d’expériences inavouables et de morts, une bonne centaine de cobayes étant passé de vie à trépas sous les mains du docteur Ayame Burando. Quant au sort de Manji ? Eh bien, disons que l’on ne voit pas comment ce dernier pourrait s’en sortir… A moins de recevoir un secours venu de l’extérieur ? Bien entendu, c’est cela qui va arriver et c’est donc Lin, aidée de Dôa – une jeune membre de l’Ittô-Ryû – qui, elle, cherche à sauver son compagnon, lui aussi tombé dans aux mains du Mugairyû, qui va se lancer dans une mission pour le moins risquée dans ce dix-huitième tome qui, ma foi, m’aura tenu en haleine de la première à la dernière page ! Manji, pour la petite histoire, brille par son absence mais ce n’est pas vraiment grave tant l’on suit avec plaisir les pérégrinations des deux jeunes femmes dans les souterrains qui mènent au Château du Shôgun. Bref, une fois de plus, nous avons droit à un très bon volume de L’Habitant de l’Infini, un manga vraiment excellent et qui mériterait d’être davantage connu : captivant de bout en bout, non dénué de scènes marquantes et possédant quelques petites touches d’humour, ce dix-huitième tome confirme, une fois de plus, tout le bien que je pense de la saga… vivement la suite et, bien entendu, la libération de Manji !
 

Points Positifs
 :
- Si Manji brille par son absence dans ce dix-huitième volet de L’Habitant de l’Infini, ce n’est pas très grave puisque l’on suit avec plaisir, tout au long de celui-ci, ma périlleuse mission de sauvetage menée, tambour battant, par Lin et Dôa. Les deux jeunes femmes tiennent parfaitement le haut du pavé dans cet album et, ma foi, on ne s’ennui pas la moindre seconde avec elles.
- Si les duels spectaculaires qui ont fait une bonne partie du succès de ce manga ne sont plus vraiment présents depuis quelques tomes, cela ne nuit en rien l’intérêt de ce dernier, surtout que, scénaristiquement parlant, c’est toujours aussi bon !
- Comme je le souligne à chaque fois, la partie graphique est une des grandes forces de ce manga. Il faut dire que le mangaka maitrise à merveille son style qui alterne entre crayonnés fort audacieux et planches détaillées de toutes beautés. Un pur régal !
- Une couverture plutôt simple mais qui n’en reste pas moins suffisamment efficace.
 
Points Négatifs :
- Les fans ultras de Manji risquent de pester vu que celui-ci brille par son absence dans ce dix-huitième tome !
- Une histoire de vengeance, des duels au sabre spectaculaires, des samouraïs, un geste de fantastique, des antagonistes charismatiques et surpuissants, un héros badass qui protège une jeune fille, une petite dose d’humour, manga oblige… mouais, tout cela est loin d’être franchement original, il faut le reconnaitre…
 
Ma note : 7,5/10

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