MARIE-ANTOINETTE
MARIE-ANTOINETTE
Marie-Antoinette,
la plus jeune des filles de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche, est une
jeune archiduchesse belle, charmante et naïve. En 1770, étant la seule des
filles de l'impératrice à ne pas encore être mariée et à l'âge de seulement
quatorze ans, elle est envoyée en France par sa mère pour épouser le dauphin du
royaume, le futur Louis XVI, afin de conclure une alliance entre les deux pays
rivaux. À son arrivée en France, Marie-Antoinette est débarrassée de tous ses
souvenirs d'Autriche, y compris son carlin de compagnie, et rencontre le roi
Louis XV ainsi que Louis-Auguste, son futur mari. Ils arrivent au château de
Versailles, où ils se marient. Ils sont encouragés à produire un héritier au
trône le plus rapidement possible, mais le lendemain, il est reporté au roi que
rien n'est arrivé lors de leur nuit de noces.
Marie-Antoinette
Réalisation
: Sofia Coppola
Scénario
: Sofia Coppola, d'après l'œuvre d'Antonia Fraser
Musique : Brian
Reitzell
Production : Columbia
Pictures, American Zoetrope, Tohokushinsha Film Corporation
Genre : Historique,
Biopic
Titre
en vo : Marie-Antoinette
Pays
d’origine : Etats-Unis, France, Japon
Parution
: 24
mai 2006
Langue
d'origine : Anglais, Latin, Français
Durée
: 123
min
Casting :
Kirsten
Dunst : Marie-Antoinette
Jason
Schwartzman : Louis XVI
Jago
Betts : Louis-Charles de France,
second dauphin
Judy
Davis : la comtesse de Noailles
Steve
Coogan : l'ambassadeur Mercy
Rip
Torn : Louis XV
Rose
Byrne : la duchesse de Polignac
Asia
Argento : la comtesse du Barry
Molly
Shannon : Tante Victoire
Shirley
Henderson : Tante Sophie
Danny
Huston : l'Empereur Joseph
Marianne
Faithfull : Marie-Thérèse
d'Autriche
Jamie
Dornan : le comte Axel de Fersen
Tom
Hardy : Raumont
Al
Weaver : le comte d'Artois
Mary
Nighy : la princesse de Lamballe
Sebastian
Armesto : le comte de Provence
Io
Bottoms : une dame de compagnie
Céline
Sallette : une dame de
compagnie
Aurore
Clément : la duchesse de Chartres
Guillaume
Gallienne : Le comte
Vergennes
Jean-Christophe
Bouvet : le duc de Choiseul
James
Lance : Léonard
Mathieu
Amalric : un homme au bal masqué
André
Oumansky : le cardinal
Charles Antoine de La Roche-Aymon
Jean-Paul
Scarpitta : le baron
Scarpitta
René
Lucien Rolland : l'archevêque
Clémentine
Poidatz : la comtesse de Provence
Camille
Miceli : le Grand Chambellan
Paul
Fortune : le duc Fortune
Natasha
Fraser-Cavassoni : la comtesse de
Cavazzoni
Katrine
Boorman : la duchesse anglaise
Sarah
Adler : la comtesse d'Artois
Jean-Marc
Stehlé : le Docteur
Joseph-Marie-François de Lassone
Francis
Leplay : Docteur Delivery Provence
Carlo
Brandt : le jardinier du château
Scali
Delpeyrat : le docteur
accoucheur
Dominic
Gould : un comte
Mon
avis : Si je dois être tout à fait franc,
je dois reconnaitre que je n’aurai jamais pensé, un jour, regarder ce Marie-Antoinette, film de Sofia Coppola
– la fille de qui vous savez – paru sur les écrans en 2006 et qui, jusque là,
ne m’intéressait pas le moins du monde. Il faut dire que, d’entrée de jeu, les
choses étaient mal parties avec ce long métrage… Ainsi, à l’époque, une simple
bande annonce annonçait la couleur, c’est-à-dire, celle d’un film a priori
historique mais à la bande son très rock, donc, trop moderne pour être honnête,
ainsi qu’une esthétique générale – images entraperçues, affiches, etc. – qui me
faisaient dire que, décidément, Marie-Antoinette
n’était pas pour moi… Et donc, presque seize ans plus tard, je me suis laissé
tenter par ce film, un soir où je n’avais rien de prévu mais où je m’étais dit
qu’il était bien trop tôt pour me plonger dans le sommeil. Ais-je commis une
erreur ? Aurais-je mieux fait d’aller dormir ou de faire autre
chose ? Et bien, disons plutôt que, au moins, à présent, je peux me faire
mon propre avis sur ce long métrage et que, finalement, celui-ci n’est pas
aussi catastrophique que je ne l’aurai pensé… Ainsi, aux rayons des bonnes
choses, je dois reconnaitre que, esthétiquement, Marie-Antoinette est plutôt pas mal : certes, c’est flashi,
certes, je suis probablement pas le plus a même d’apprécier ce choix artistique
– après tout, je n’ai plus 15 ans et je n’ai jamais été une fille – mais bon,
la vision de Sofia Coppola, son désir d’apporter une touche de modernité à
l’histoire de cette reine autrichienne mal aimée et qui finit guillotinée ne
fut pas déplaisante. De même, la bande son moderne qui alterne entre morceaux
rock et new-wave, si elle déstabilise au début, passe mieux que je ne l’aie cru
de prime abord… comme quoi, tout peut arriver. Ajoutons à cela le fait que le
film ait été tourné à Versailles et que, naturellement, Kirsten Dunst est
effectivement excellente dans le rôle principal – on ne va pas se mentir, cette
dernière porte, quasiment à elle seule, l’intérêt du film sur ses épaules – et
j’étais presque à deux doigts de me dire que ce Marie-Antoinette était un bon film… Sauf que non ! Ainsi, si
la première demi-heure peut faire illusion, a un moment donné, le spectateur
est plongé, comme cette jeune reine, dans l’ennui le plus total où les scènes
se succèdent les unes aux autres sans que l’on sache très bien où la
réalisatrice veut en venir : nous montrer que Marie-Antoinette se faisait
chier, que pour passer le temps, elle picolait, essayait des chaussures – dont des
Converses – prenait des bains, se
roulait dans l’herbe et se tapait le beau Comte Axel de Fersen ? Ouais, ma
foi, pauvre petite fille riche… La chose politique, les grands bouleversements
qui auront amené la Révolution, la mort de la famille royale ? Pas vu à
l’écran, ce qui est un comble pour un film historique qui, au final, semble
davantage nous montrer la vie débridée de Paris Hilton que celle de l’une des
plus célèbres Reine de France… Bref, au final, j’estime que ce Marie-Antoinette n’est pas la bouse
innommable que je croyais et je reconnais même que celui-ci possède bien des
qualités, mais, décidément, comme je suis un grand passionné d’Histoire et que
les futilités des jeunes adolescentes n’ont jamais été ma tasse de thé, disons
que ce film n’est pas pour moi, mais alors, franchement pas…
Points
Positifs :
-
Un film plutôt osé de par son parti prix esthétique mais qui s’avère,
finalement, plutôt réussi même si, naturellement, il ne plaira pas à tout le
monde. Bien entendu, ici, nous sommes plutôt éloignés de la réalité historique
et cette Marie-Antoinette me semble trop moderne, dans son comportement, pour
être honnête. Cependant, ce choix narratif fonctionne plutôt bien finalement.
-
Kirsten Dunst porte quasiment à elle toute seule ce film. Il faut dire que son
interprétation de la Reine Marie-Antoinette est plus qu’excellente.
-
Une œuvre historique emprunte de modernisme. Le mélange peut sembler, de prime
abord, incongru, cependant, il passe plutôt bien.
-
La bande originale, très rock, n’est pas aussi déplaisante qu’on aurait put le
penser, pour peu, bien entendu, que l’on ne soit pas allergique aux mélanges
des genres.
-
Un casting pléthorique et plutôt bon dans l’ensemble, il faut le reconnaitre.
Points
Négatifs :
-
La bien désagréable impression de suivre la vie de Paris Hilton – ou d’une
autre soit disant célébrité moderne – plutôt que celle de la véritable
Marie-Antoinette. Il faut dire que cette dernière se comporte comme une gamine
actuelle – enfin, du début des années 2000 car cela a encore changé depuis – plutôt
que comme une princesse royale de la fin du XVIIIème siècle…
-
Si la première demi-heure fait illusion, ensuite, le spectateur finit par s’ennuyer
de plus en plus, un peu, finalement, comme cette jeune reine qui boit du
champagne, essaye des chaussures, trompe son mari et joue à la fermière pour
tuer le temps.
-
Faire un film sur la vie de Marie-Antoinette et faire l’impasse sur la
Révolution Française puis la décapitation de la reine est tout de même
problématique.
-
Naturellement, les amateurs d’Histoire tiqueront fortement devant pas mal d’incohérences
et autres raccourcis qui parsèment ce film.
-
La bande son rock, les Converses, ça
passe où ça casse et je comprends parfaitement que pas mal de spectateurs n’aient
pas adhérer au concept.
Ma
note : 6/10
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