BERSERK
– TOME 28
Perdue
dans ses pensées, Schierke marche sur la plage le long de la mer lorsqu’elle
est rejointe par Guts. La sorcière se surprend alors à se confier au guerrier
noir et, en repensant à la mort de Zora, elle fond en larmes dans ses bras.
Evarella devine que Schierke éprouve pour la première fois de l’amour envers un
homme et en profite pour la taquiner. Ce moment est interrompu par l’arrivée du
chevalier squelette qui est venu pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il met
Guts en garde contre le pouvoir dangereux de l’armure du Berserker, lui-même
l’ayant revêtue autrefois. Puis, il les prévient qu’un apôtre n’est pas très
loin avant de leur parler de l’île sur laquelle ils veulent se rendre. Celle-ci
est dirigée par le maître elfe surnommé «
le roi aux pétales virevoltants » et ce dernier serait capable de rendre à
son esprit à Casca. Toutefois, il précise que ce n’est pas forcément ce que
souhaite la demoiselle et cela perturbe fortement Guts…
Berserk – Tome 28
Scénariste
: Kentaro
Miura
Dessinateur : Kentaro
Miura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre
en vo : Berserk vol. 28
Parution
en vo : 28 février 2005
Parution
en vf : 01 novembre 2008
Langue
d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Après un vingt-septième
tome franchement axé sur les combats, que ce soit avec Guts et ses
compagnons ou la nouvelle Troupe du Faucon, Berserk
nous revient avec un volume plus calme, plus axé sur les dialogues et même si l’action
n’en n’est pas absente, force est de constater que cette pause salutaire dans
le récit apparait comme étant une bonne chose, en attendant d’autres
affrontements dantesques. Bien entendu, ceux qui apprécient avant toute chose Berserk pour son extrême violence et ses
combats spectaculaires rongeront un peu leur freins devant un volume où les
protagonistes s’attardent, principalement, sur leurs états d’âmes, cependant, a
un moment donné, il faut reconnaitre que la saga de Kentaro Miura, c’est aussi
cela, c’est-à-dire, des personnages attachants de par leurs faiblesses et leurs
doutes – oui, même Guts – des relations parfois conflictuelles chez nos héros
mais qui n’empêchent pas ses derniers de former une véritable famille, sans
oublier, bien sur, cet humour, plus ou moins présent mais qui nous permet de
souffler un peu au milieu de cet océan de violence et de souffrance. Ainsi,
dans ce vingt-huitième tome de Berserk,
on fera la connaissance d’un bien singulier enfant qui a de faux airs de
ressemblance avec Casca, on rira des facéties de Puck et d’Isidro, on tremblera
devant un Guts de plus en plus incontrôlable lorsqu’il porte l’armure du
Berserker, on sera toucher par une Schierke qui, décidément, a pris une très
grande importance au sein de l’histoire, tout cela, en s’extasiant, une fois de
plus, devant les dessins, proches de la perfection, du sieur Miura. Bref,
depuis le début de la saga, nous avons eu droit à des tomes plus aboutis, c’est
un fait, mais que celui-ci est bon, c’est incontestable. Bref, comme je le dis
souvent : vivement la suite !
Points
Positifs :
-
Plus calme, plus axé sur les dialogues et le ressenti des protagonistes, ce
nouveau tome de Berserk marque une
pause salutaire dans le déroulement de l’intrigue tout en nous permettant de
mieux connaitre nos héros, leurs doutes, leurs espoirs, etc.
-
Schierke est, quasiment, le protagoniste majeur de ce vingt-huitième volume. C’est
fou ce que la jeune sorcière à gagner en importance depuis son apparition.
-
L’apparition de ce bien singulier enfant qui a de faux airs de Casca.
-
L’humour, plutôt absent depuis quelques temps, revient en force dans ce volume.
-
Pour ce qui est des dessins, comme d’habitude, il n’y a rien à redire tellement
l’on est habituer depuis longtemps a l’immense talent de Kentaro Miura.
Points
Négatifs :
-
Ceux qui apprécient avant toute chose Berserk
pour le coté bourrin de ce manga, pour ses combats et pour son extrême violence
seront un peu déçus par le contenu de ce volume.
-
Il faut tout de même reconnaitre que l’intrigue n’avance pas des masses dans
ces pages…
Ma
note : 8/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire