PROMÉTHÉE
– ARTEFACT
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le cours de l’Histoire pourrait être la seule solution pour sauver l’Humanité
de l’invasion alien… Et si remporter une seule bataille suffisait à tout
bouleverser ? Les « Batraciens », qui
ont détruit la quasi-totalité de l’humanité, entendent dicter une loi sur la
procréation et l’amélioration de l’espèce humaine. Donald Clarence Jr, l’ancien
président des États Unis, entend bien la respecter et l’imposer aux survivants.
À Haïti, Stamp et Spaulding qui ont rejoint la Citadelle, découvrent qu’une résistance
s’y organise. Mais le véritable enjeu se joue à l’époque antique, à Syracuse,
où Turan et Dimbort s’affrontent.
Prométhée – Artefact
Scénario
: Christophe Bec
Dessins
: Jean
Diaz
Couleurs : Digikore
Studios
Couverture : Pierre
Loyvet
Editeur
: Soleil
Genre : Anticipation,
Science-Fiction, Fantastique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 19
juin 2019
Nombre
de pages : 56
Mon
avis : Bon, je ne
vais pas vous mentir, la première chose qui m’est venu à l’esprit lorsque j’ai
achever la lecture de ce dix-neuvième tome de Prométhée,
interminable saga de SF du sieur Christophe Bec, c’est que, justement, ce
serait bien qu’elle se termine… car bon, comment dire… si la catastrophe du volume
précédent n’a pas été atteinte – fort heureusement – il est clair que,
malgré une petite éclaircie scénaristique, nous restons a des lieux de ce que l’on
est en droit d’attendre d’une œuvre digne de ce nom, je dirais même plus, de ce
que fut Prométhée a ses débuts, c’est-à-dire,
nullement un chef d’œuvre, certes, mais un divertissement agréable et qui
savait nous tenir en haleine avec ses fameuses catastrophes qui avaient lieu
chaque jour, à 13h13… Hélas, mille fois hélas, depuis la destruction de la
planète par les extraterrestres, il est clair que la suite de Prométhée est loin d’être a la hauteur
de ce que l’on pouvait espérer : partant trop souvent dans tous les sens,
compliqué sans raisons, de plus en plus proche du scénario d’un mauvais navet hollywoodien,
la saga s’étire, encore et encore, lassant de plus en plus même les fans de Bec
les plus conciliants avec celui-ci. Ajoutons a cela le changement de
dessinateur qui fut, en quelque sorte, le coup de grâce et l’on obtient,
désormais, une BD que l’on suit davantage par curiosité – mais comment tout
cela finira-t-il – mais sans aucun enthousiasme. Alors certes, ce dix-neuvième
tome n’est pas mauvais, il faut lui reconnaitre cela : Bec nous propose
quelques avancées scénaristiques acceptables et le sort de certains
protagonistes mérite que l’on s’y intéresse. De même, le sieur Jean Diaz, aux
dessins, est désormais plus à l’aise même s’il ne réussit pas à remplacer Stefano
Raffaele. Mais bon, d’un autre coté, quand on lit cet album, quand on voit que
l’auteur complexifie encore plus sa trame générale, on se dit que, décidément, Prométhée est loin, très loin d’être
finit… alors que, en toute sincérité, cela aurait été la meilleure chose qui
aurait put arriver a cette BD…
Points
Positifs :
- Un
petit sursaut scénaristique qui relance un peu les intrigues en court ainsi que
la trame générale. Certes, tout n’est pas parfait et nous restons loin de la
qualité des débuts de la saga, mais bon, pour les vieux de la vieille, une
petite bonne nouvelle est une bonne nouvelle !
-
La curiosité de découvrir le sort de tous les protagonistes est, bien entendu,
au rendez vous. De même, les quelques explications quand a la volonté des
aliens de modifier l’espèce humaine est plutôt pas mal.
-
Pour ce qui est des dessins, Jean Diaz livre une meilleure prestation que dans
le tome précédent. Après, je ne suis pas un grand fan de son style, mais bon…
Points
Négatifs :
- Une
série qui, sincèrement, s’étire depuis trop longtemps en longueur. Le pire, c’est
qu’au vu de cet album, on se dit que nous sommes encore très loin d’une
quelconque conclusion. Cela est fort dommage car, à la base, Prométhée était une BD intéressante et
agréable pour les amateurs de SF. Mais à force d’user et d’abuser, comment ne
pas lasser les lecteurs ?
-
Comme d’habitude, Bec ne nous aide pas à nous passionner pour son œuvre avec un
scénario tellement complexe qu’il est bien facile de s’y perdre : on
alterne les époques, les protagonistes et on finit par se mélanger les
pinceaux.
-
Un scénario qui tient de plus en plus de la vulgaire série B…
-
Je n’ai jamais été fan de Stefano
Raffaele, mais bon, comment ne pas reconnaitre que son départ de la série ne
fut pas une bonne chose, bien au contraire !?
Ma
note : 6/10
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