THE
BOYS – TOME 5
P'tit
Hughie encaisse bien mal les récents événements. Il choisit de faire une pause
dans son engagement auprès des Boys. Contrairement à ce qu'il pensait, son
moral ne s'améliore pas. Reparti dans son Ecosse natale pour se ressourcer, il
essaie de se rabibocher avec Stella, tout en apprenant plus sur Butcher. Ce
dernier et ses Boys ne se reposent pas. Ils savent que le Protecteur et les
autres membres des Sept se préparent en secret contre eux. Le leader des super
héros a l'intention de doubler le consortium militaro-industriel Vought American et de s'emparer de la
Maison Blanche. Le Protecteur à des troubles psychologiques et sa double
personnalité a notamment conduit à la mort de la femme du Butcher. Celui-ci est
de plus en plus dans le viseur de la direction de la CIA, qui ne cautionne pas
ses actions. Butcher ronge son frein, attendant le moment idéal pour débuter la
confrontation contre le Protecteur...
The Boys – Tome 5
Scénario
: Garth Ennis
Dessins
: Darick Robertson, John McCrea, Keith Burns, Russ
Braun
Encrage : Keith
Burns, John McCrea
Couleurs : Tony
Avina
Couverture : Darick
Robertson
Genre : Super-Héros
Éditeur : Dynamite Entertainment
Titre
en vo : The Boys – Vol 5
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 20
mars 2012
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Panini Comics
Date
de parution : 14 juin 2017
Nombre
de pages : 400
Liste
des épisodes
The
Boys 48-59
Butcher,
Baker, Candlestick Maker 1-6
Mon
avis : Mine de rien, nous approchons a
grand pas, avec ce cinquième tome, de la conclusion de cet excellent série oh
combien irrévérencieuse du sieur Garth Ennis, je veux bien évidement parler de The
Boys. Et, première bonne nouvelle : après un quatrième
volume légèrement en retrait, si on doit le comparer a ses prédécesseurs,
force est de constater que cet avant dernier album de la saga renoue
allègrement avec les plus heures de cette dernière… et, pour être plus précis,
d’une manière différente mais tout aussi efficace ! En effet, dans ce gros
volume – sensiblement 400 pages, ce qui n’est pas rien – Ennis nous fait tout
un tas de révélations sur le passé de certains de ses protagonistes :
celui de Mallory, ancien chef des petits gars, ce qui nous permet au passage d’avoir
une version des Invaders de chez Marvel, mais aussi et, surtout, celui de
Butcher ! Et là, bien évidement, c’est un peu la cerise sur le gâteau de
ce cinquième tome car si l’on avait compris depuis longtemps pourquoi notre irascible
anglais en voulait énormément au Protecteur – une perte cruelle, comme cela
avait été le cas pour Hughie – revenir sur la jeunesse de Butcher, découvrir a
quel point cette dernière fut difficile, en raison de la violence de son père,
puis le voir rencontrer l’amour, toucher enfin au but du bonheur avant que tout
ne s’écroule est, non seulement captivant mais aussi et surtout, terriblement
bien écrit. Une pure merveille que cette mini-série en six épisodes de la part
de Garth Ennis. Ajoutons à cela la première perte du coté des petits gars, un
des membres des Sept qui se fait massacrer par Butcher et un traitement fort intelligent
de la Guerre des Malouines – conflit entre la Grande-Bretagne et l’Argentine du
début des années 80 et qui est plutôt méconnu de nos jours – et l’on obtient un
album qui, s’il n’est pas parfait – en raison d’un des dessinateurs qui n’est
franchement pas au niveau des autres et d’une certaine tendance au bavardage
par moments – n’en reste pas moins bon, très bon même ! Espérons
maintenant que la conclusion sera à la hauteur du reste de la série…
Points
Positifs :
-
Nous avons enfin droit aux origines de Butcher et, ma foi, non seulement celles-ci
sont à la hauteur de nos espérances mais, surtout, Garth Ennis réussit la
gageure de nous livrer, par le biais d’une mini-série, un récit a la fois
captivant, touchant et terriblement intelligent.
-
Le massacre de Jack de Jupiter par Butcher est un pur régal !
-
Les origines de Mallory sont un moyen pour Ennis de nous livrer sa version des Invaders de chez Marvel.
-
Le traitement fort intelligent de la Guerre des Malouines, conflit méprisé et
oublié de nos jours…
-
La mort du chien de Butcher, inattendue et qui marque les esprits.
-
Darick Robertson livre, comme à son habitude, une excellente prestation aux
dessins. Petite mention à Keith Burns et Russ Braun qui sont assez corrects.
Points
Négatifs :
-
Je ne suis franchement pas fan du style de John McCrea, mais alors, pas du tout !
-
Trop de dialogues tuent les dialogues et même si je n’ai pas grand-chose contre
eux, en temps normal, comment ne pas reconnaitre que, par moments, dans cet
album, ces derniers sont tellement nombreux qu’ils cassent un peu le rythme ?!
Ma
note : 8,5/10
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