PENGUIN BLOOM
PENGUIN
BLOOM
En
2013, Samantha Bloom, son mari Cameron et leurs trois fils voyagent en
Thaïlande. Sur place, alors que la tribu familiale profite de la vue sur un
toit-terrasse, Sam fait une terrible chute à cause d’une rambarde pourrie et se
brise les vertèbres. Paralysée du nombril aux jambes, Samantha, pourtant
sportive férue de surf, de plein air et d’expéditions, voit sa destinée
bouleversée. Durant de longs mois, elle ne parvient à remonter la pente, pleine
de chagrin et de rancœur, et incapable de saisir l’aide et l’amour que lui prodigue
sa famille. Jusqu’à ce qu’elle prenne sous son aile une pie blessé rapidement
surnommé Penguin…
Penguin Bloom
Réalisation
: Glendyn Ivin
Scénario
: Shaun Grant, Harry Cripps, d’après le roman de Cameron
Bloom
Musique : Marcelo
Zarvos
Production : Screen
Australia, Endeavor Content, Create NSW, Made Up Stories Jam, Tart Films,
Broadtalk
Genre : Biographie
Titre
en vo : Penguin Bloom
Pays
d’origine : États-Unis, Australie
Parution
: 12
septembre 2020
Langue
d'origine : anglais
Durée
: 95
min
Casting :
Naomi Watts : Sam Bloom
Andrew Lincoln :
Cameron Bloom
Griffin
Murray-Johnston : Noah Bloom
Felix Cameron : Rueben Bloom
Abe
Clifford-Barr : Oli Bloom
Jacki Weaver : Jan
Rachel House : Gaye
Leeanna Walsman :
Kylie
Lisa Hensley : Bron
Mon
avis : Parfois, les choses les plus
simples sont les meilleures… Bon, pas que ce Penguin Bloom, long métrage diffusé chez nous par Netflix soit un quelconque chef d’œuvre,
bien au contraire, d’ailleurs, ce n’est même pas un grand film, mais plutôt que,
parfois, il suffit d’une œuvre sans la moindre prétention, possédant une
intrigue simple, avec des protagonistes basiques et plein de bons sentiments
pour que, au final, on se retrouve, face à notre écran, à passer un bon moment.
Pourtant, tout cela, mis bout à bout, devrait me faire fuir en temps normal,
or, dans le cas présent, cela à parfaitement fonctionner. La raison ?
Peut-être un ensemble d’éléments – situation actuelle liée à la crise du
Covid-19 et à ce gouvernement français que l’on peut qualifier d’incapables a
force de les voir s’autoglorifier de prendre, sans arrêt, aucune décision
logique – qui m’avaient mis dans les dispositions parfaites pour que ce film me
convienne en cette période de l’année décidément bien morose ? Peut-être
aussi pour la simple et bonne raison que ce genre de sympathiques histoires,
sans prétentions, ne sont pas tout le temps déplaisantes ? Peut-être,
également, parce que tout cela n’est pas si mauvais que cela et que, ma foi, Naomi
Watts est plutôt touchante ? Peut-être, finalement, en raison de la pie,
volatile hautement sympathique et que, ma foi, étant ce que je suis, je préfère
les animaux aux humains… Bref, vous l’avez compris, sans être un grand film, Penguin Bloom se sera avéré être, à mes
yeux, une bonne surprise et m’aura fait passer un bon moment, me permettant, au
passage, d’oublier un peu les soucis du quotidien et de penser à autre chose,
ce qui, ma foi, est la définition parfaite du cinéma…
Points
Positifs :
-
Une femme brisée par le sort, qui tombe dans la dépression et qui, petit à
petit, va reprendre gout à la vie suite à sa rencontre avec une jeune pie
blessée trouvée par ses enfants. Une histoire simple, basique même, mais
terriblement efficace et, accessoirement, plutôt bien ficelé dans ce long
métrage.
-
Un film sympathique, sans grande prétention et qui vous fera passer un bon
moment, pour peu, bien entendu, que vous soyez réceptif au genre et que vous n’en
n’attendiez pas monts et merveilles.
-
Si les fans de The Walking Dead
seront ravis de retrouver Andrew Lincoln, c’est bien évidement Naomi Watts qui
crève l’écran ici et on ne peut que reconnaitre que sa performance est plutôt notable.
-
La pie, bien évidement !
Points
Négatifs :
-
Bon, même si j’ai bien aimé Penguin Bloom,
il faut reconnaitre que celui-ci n’est pas un grand film, loin de là. Disons
juste que nous avons affaire à un sympathique long métrage qui ne vous laissera
pas indifférent.
-
En dehors de Naomi Watts, la pie est la meilleure actrice, ce qui est tout de
même problématique quand on y pense…
-
Si vous êtes totalement allergique au genre, si vous ne supportez pas ces
étalages de bons sentiments, si vous prenez la poudre d’escampette devant ces
films mélodramatiques, alors, passez votre chemin, c’est mieux pour vous !
-
La sensation d’avoir déjà vu ce genre d’histoires une bonne centaine de fois…
Ma
note : 7/10
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