LES DRUIDES – LA RONDE DES GÉANTS
LES
DRUIDES – LA RONDE DES GÉANTS
Les
assassinats mystérieux de plusieurs moines dans la Bretagne du Ve siècle
mettent un coup de projecteur sur la disparition programmée de l’ordre
druidique, au profit d’un christianisme en plein ascension. Ces meurtres sont
en effet l’occasion pour Frère Gwenole et ses partisans de démontrer la
barbarie des croyances anciennes. Paradoxalement, c’est au druide Gwenc’hlan
que les moines confient l’énigme. Avec l’aide de Taran, son apprenti, il
découvre l’implication d’un ordre chrétien secret et normalement dissout :
l’Imperium Dei. C’est finalement à Is la féérique, et en compagnie de Dahud,
que se lève une partie du voile. En effet, en prenant connaissance du journal
de Frère Thomas qui vient d’être assassiné, notre enquêteur et l’ensorcelante
princesse découvrent la machination. Les cavaliers noirs de l’Imperium Dei avaient
confié aux moines tués la traduction d’un manuscrit leur permettant de
localiser des talismans celtiques : la lance magique de Lug et le chaudron
d’immortalité de Dagda. Ces acquisitions précipiteraient la disparition des
druides. Dans Is même, un cavalier s’empare de la lance et précipite la ville
sous les flots. Dans un ultime combat, Dahud venge sa cité et récupère le
talisman. Mais elle disparaît à jamais. De retour à Bréhat, Gwenc’hlan et
Taran, qui ont survécu, se plongent dans la lecture d’un nouvel ouvrage. Ils y
apprennent que l’emplacement du dernier talisman leur sera révélé en prenant
place au centre d’un cercle de pierres, au soleil couchant du solstice d’hiver.
Embarqués pour la Bretagne, ils croisent la route des envahisseurs saxons et
doivent leur salut au Roi Arthur et à ses guerriers. Conviés pour un banquet à
sa table, c’est le célèbre Moridenon (Merlin) qui leur indique le chemin de la
Ronde des Géants…
Les Druides – La Ronde des Géants
Scénario
: Jean-Luc Istin, Jigourel
Dessins
: Jacques
Lamontagne
Couleurs : Jacques
Lamontagne
Couverture : Jacques
Lamontagne
Editeur
: Soleil
Genre : Historique,
Aventure, Fantastique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 01
juin 2008
Nombre
de pages : 48
Mon
avis : Dans ma
critique de La
Lance de Lug, troisième volet de la saga celtique, Les
Druides, j’avais émis le souhait, fou que je suis, que le sursaut
qualitatif de cet album ne soit pas qu’un simple pétard mouillé et que la suite
soit un poil plus intéressante que les débuts d’une série qui, en toute
franchise, ne brillait nullement par son originalité, bien au contraire. Vous l’avez
compris, si j’avais put reconnaitre que ce troisième tome était le plus
aboutit, en comparaison de ses prédécesseurs, force est de constater que La Ronde des Géants, quatrième volet des
Druides, retombe totalement dans les
travers de la série des sieurs Istin, Jigourel et Lamontagne, j’irais même plus
loin, celui-ci est, de mon point de vu, le moins réussi… Il faut dire que, dans
celui-ci, on retrouve tous les éléments qui nuisent à cette BD depuis ses
débuts : scénario peu enthousiasmant et pas original pour un sou, délires mystico
celtiques trop présents, protagonistes pas charismatiques pour un sou,
manichéisme navrant, dessins sans le moindre charme et, histoire d’émoustiller
les adolescents boutonneux et les adultes qui n’arrivent décidément pas à avoir
une copine, quelques jeunes femmes fort dévêtues et sensuelles. Bref, on nage
ici dans tout ce que la bande dessinée européenne peut nous proposer de pire et
ne serais-ce quelques bonnes idées et une trame de fond plus ou moins
intéressante et qui nous donne envie de découvrir le fin mot de l’histoire, les
choses seraient encore pire. Alors je sais que certains risquent de hurler en
lisant cette critique, mais bon, franchement, vu le postulat de départ des Druides – pour rappel, il s’agissait de
nous proposer une espèce de Nom
de la Rose à l’époque du début du Moyen-âge avec des druides qui
devaient faire face a la montée du Christianisme – et vu la tournure prise par
le scénario au fil des tomes – la citée d’Is, Dahud, les mythes celtes, le Roi Arthur et Merlin – comment voulez vous
que je défende cette série dont, décidément, je n’attends plus grand-chose !?
Points
Positifs :
- Si
vous êtes un fanatique des légendes celtiques et si vous ne jurez que par la
bande dessinée franco belge actuelle, alors, se nouveau tome des Druides vous
conviendra parfaitement. Ce n’est certes pas un incontournable absolu mais bon,
vu que les éléments qui vous plaisent sont au rendez vous…
-
Même si je ne suis absolument pas un fan du style de Jacques Lamontagne, je
reconnais que, depuis deux volumes, celui-ci a fait quelques progrès.
-
Gwenc’hlan reste un personnage plus ou moins intéressant, principalement par sa
ressemblance avec Sean Connery bien sur.
-
Une couverture plus ou moins acceptable…
Points
Négatifs :
-
Après le petit sursaut qualitatif du volet précédant, Les Druides retombe totalement dans ses travers et ce quatrième
tome apparait comme étant le moins réussi de la saga depuis ses débuts. Il faut
dire que, scénaristiquement parlant, cela ne vole pas bien haut ici…
-
Oublié depuis longtemps toute la partie historique de la saga et on nage de
plus en plus dans les délires celtiques avec, après Is et Dahud, la légende de
la Table Ronde avec le Roi Arthur et Merlin.
-
Malgré une petite amélioration, le style de Jacques Lamontagne est
toujours trop simpliste et sans la moindre once d’originalité. C’est un artiste
correct mais sans plus et si vous aimez les dessinateurs qui possèdent un style
plus marqué, les planches de cet album ne vous enchanteront guère.
-
Les auteurs ne peuvent pas s’empêcher de faire plaisir aux adolescents
boutonneux et puceaux mais aussi à quelques adultes qui ne sont pas très clairs
dans leurs têtes. Ainsi, ici, nous avons encore droit à de nouvelles scènes érotiques
où une chaudasse se fait prendre par nos deux héros. Ah, l’image de la femme
dans cette série !
Ma
note : 5,5/10
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