LAST
HERO INUYASHIKI – TOME 3
Fumino
est une jeune femme plutôt jolie, elle travaille dans un petit restaurant et
vit avec Satoru depuis plus d'un an. Tous les deux mènent une vie ordinaire,
sont très heureux et décident de se marier prochainement. Le lendemain, alors
que Fumino sort du travail et loue un film pour le soir, elle croise un homme
très grand, Samejima, et qui la met mal à l'aise. Alors qu'elle se presse de
rentrer chez elle, Fumino se fait kidnapper par des yakuzas obéissant à
l'individu en question. La jeune femme se réveille totalement nue, allongée sur
le lit d'une chambre inconnue et a été visiblement droguée. Samejima apparaît
entièrement nu lui aussi, prêt à la violenter et à la violer. Fumino parvient à
s'échapper miraculeusement et à retourner auprès de Satoru. Son amoureux essaie
de la rassurer mais tous les deux sont effrayés. Ils le sont encore plus
lorsque Samejima et ses hommes forcent l'entrée de leur appartement. Le chef
des yakuzas saisit Satoru et l'étrangle. Soudain débarque Ichiro Inuyashiki, le
vieil homme qui s'est découvert des capacités incroyables...
Last Hero Inuyashiki – Tome 3
Scénariste
: Hiroya
Oku
Dessinateur : Hiroya
Oku
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Anticipation
Titre
en vo : Inuyashiki vol. 3
Parution
en vo : 23 février 2015
Parution
en vf : 11 février 2016
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Ki-oon
Nombre
de pages : 202
Mon
avis : Après un second
volume qui mettait l’accent, principalement, sur le jeune et inquiétant Hiro
Shishigami, autre humain modifié au même moment que notre dernier héros, le
sympathique Ichiro Inuyashiki, par d’étranges entités extraterrestres, ce
troisième tome est pour le moins singulier puisque, pendant deux bons tiers, on
ne voit ni l’un, ni l’autre. En effet, ici est mis l’accent sur un jeune couple
apparemment sans histoires, très amoureux mais qui aura le malheur de se
retrouver au mauvais endroit, au mauvais moment, du moins, pour ce qui est de
Fumino, mignonne jeune fille qui tapera, malgré elle, dans l’œil d’un chef des
Yakuzas. Celui-ci, au demeurant, s’il est un stéréotype à lui tout seul, brille
malgré tout par un certain charisme et il faut reconnaitre que l’auteur, Hiroya
Oku, possède décidément le chic pour nous pondre des personnages qui marquent
les esprits. Bien évidement, alors que tout semble perdu pour ce jeune couple,
notre dernier héros préféré, Ichiro Inuyashiki, qui aime décidément se balader
torse nu, arrive à point nommer et malgré un premier essai peu concluant, la
suite, elle, le voit au summum de ses pouvoirs et comme dans le premier
volume, force est de constater que c’est plutôt jouissif de le voir mettre
une déculottée a ces Yakuzas, principalement a leur chef, détestable au
possible… Par contre, l’intrigue ne s’achevant pas dans ces pages, il faudra attendre
le prochain tome pour en connaitre la conclusion. Au final, ce troisième volume
de Last Hero Inuyashiki est peut-être
un peu moins réussi que ses prédécesseurs, il faut le reconnaitre, mais il
reste, malgré tout, suffisamment plaisant à lire pour maintenir l’intérêt du
lecteur, et, quelque part, c’est déjà pas mal.
Points
Positifs :
-
L’intrigue s’intéresse principalement à un jeune couple sans histoires qui
tombe dans les mains des Yakuzas et qui voient leur vie complètement bouleversé
par ces derniers. Le tout est plutôt bien amené, y compris jusqu’à l’intervention
de Ichiro Inuyashiki dans un rôle superhéroique qui colle bien a sa personnalité.
-
Le chef des Yakuzas est un stéréotype a lui tout seul, par contre, le bougre
est plutôt charismatique et on aime le détester – et je ne vous pas dit le
plaisir ressentit lorsqu’il se prend une déculottée de Ichiro Inuyashiki !
-
Pour ce qui est des dessins, il n’y a pas grand-chose à redire et dans l’ensemble,
Hiroya Oku livre une prestation impeccable.
-
Une couverture franchement réussie.
Points
Négatifs :
-
Ichiro Inuyashiki se prend quelques balles dans la tête : il perd
connaissance. Il en prend une centaine dans tout le corps : non seulement
il semble ne guère broncher mais en plus, il commence un jeu de massacre auprès
des Yakuzas.
-
L’auteur use peut-être un peu trop de montages photos pour ses planches.
Parfois, cela fonctionne plutôt bien, mais ce n’est pas toujours le cas.
-
Il faut reconnaitre que tout ce joli monde ne brille pas forcément par une
grande originalité, bien au contraire.
Ma
note : 7/10
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