LES DRUIDES – LES SECRETS D'ORIENT
LES
DRUIDES – LES SECRETS D'ORIENT
Taran
est parti à la recherche de son maître, Gwenc’hlan. Les traces qu’il a laissées
mènent à un trou dans lequel Taran s’enfonce, non sans avoir embrassé la belle
Liel auparavant. Après une longue descente dans les entrailles de la terre,
Taran se retrouve devant une espèce d’immense temple souterrain, dédié au dieu
cornu Cernunnos. Intrigué par un trou au milieu de la salle, le jeune apprenti
se retrouve face à un charnier. C’est le moment que choisit son maître pour
surgir, en lui enjoignant de ne faire aucun bruit. Ils restent immobiles et
silencieux près de ce qui ressemble pour eux à un garde-manger. Après un long
moment d’attente dans la puanteur pestilentielle, un enfant déguisé en loup
débarque et vient grignoter un morceau de doigt. Mais il est tout de suite
attiré par un bruit de corbeau et il y répond. Les druides le suivent jusqu’à
ce qu’il retrouve ce qui semble être son grand frère déguisé, lui, en corbeau.
Ils les suivent de concert jusqu’à un immense et inquiétant château, au milieu
des eaux, perdu dans les brumes…
Les Druides – Les Secrets d'Orient
Scénario
: Jean-Luc Istin
Dessins
: Jacques
Lamontagne
Couleurs : Jacques
Lamontagne
Couverture : Jacques
Lamontagne
Editeur
: Soleil
Genre : Historique,
Aventure, Fantastique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 10
septembre 2014
Nombre
de pages : 48
Mon
avis : J’avais été
dur, très dur même à l’encontre des Disparus
de Cornouailles, septième volume des Druides,
saga celtique des éditions Soleil que
ses auteurs, les sieurs Jean-Luc Istin pour ce qui est du scénario et Jacques
Lamontagne pour ce qui est des dessins, nous avaient vendus, lors de ses
débuts, comme étant une œuvre historique qui s’inspirait du chef d’œuvre d’Umberto
Ecco, Le
Nom de la Rose. Car bon, comment dire… après moult albums loin d’être enthousiasmants
et un premier cycle qui avait mieux finit qu’il n’avait débuté mais qui n’étais
pas exceptionnel, il était évidant que l’existence même d’un second cycle ne ce
justifiait nullement, qui plus est quand celui-ci débutait par un album aussi…
comment dire… mauvais – et je pèse mes mots. Pourtant, après avoir critiqué
comme il méritait ce septième volet des Druides
et avoir affirmé, haut et fort, que je n’attendais absolument plus rien de
cette série, telle ne fut pas ma surprise, que dis-je, mon immense surprise en
m’apercevant que ce nouveau volet, Les
Secrets d’Orient, était nettement plus aboutit pour ne pas dire bon,
franchement bon même ! Déjà, il y a le cas des dessins : depuis les
débuts de la saga, j’ai eu l’occasion de vous dire tout le mal que je pensais
du style du dessinateur canadien tout en reconnaissant que celui-ci avait un
peu évolué dans les derniers albums. Hélas, dans le tome précédent, celui-ci avait
touché le fond, principalement en raison d’une colorisation qui n’était pas de
son fait. Or, dans ce huitième volet, Lamontagne est de retour à la
colorisation et, ma foi, la différence est notable et on retrouve avec plaisir
un style qui n’est peut-être pas époustouflant – si l’on n’est pas fan – mais qui
reste plus que convenable, surtout en comparaison des débuts. A cela, il faut
ajouter un scénario qui, ma foi, était plutôt correct lors des débuts de ce
second cycle et qui, ici, a franchement gagner en intérêt : les événements
se succèdent et ont de quoi nous surprendre, surtout que les opposants de nos
héros sont pour le moins singuliers quand à leurs buts. Alors certes, un bon
tome ne suffira pas à sauver une saga bien trop moyenne dans son ensemble,
cependant, ce sursaut qualitatif est une bonne chose et nous laisse espérer, au
moins, que la conclusion de la saga sera plus réussie qu’on pourrait le penser…
du moins, sauf surprise de dernière minute, mais dans le mauvais sens cette
fois…
Points
Positifs :
-
Un sursaut qualitatif notable qui, s’il ne permet pas de sauver une saga dont
on n’attend plus grand-chose depuis longtemps, n’en reste pas moins
appréciable. Il faut dire que l’intrigue de ce second cycle est plutôt audacieuse,
en comparaison de celle du premier qui restait trop convenue. Attendons de voir
si la conclusion sera à la hauteur…
-
Pour ce qui est des dessins, Jacques Lamontagne livre, ici, sa meilleure
prestation depuis les débuts de la saga, et ce, de très loin ! De retour à
la colorisation, le canadien confirme les progrès qu’il avait effectué dans les
derniers tomes du premier cycle et c’est une bonne nouvelle !
-
Une ambiance lourde, une famille de dégénérés plutôt bien trouvés qui s’opposent
à nos héros, une intrigue complexe, ma foi, scénaristiquement, c’est plutôt pas
mal…
- Si
vous êtes un fanatique des légendes bretonnes et si vous ne jurez que par la
bande dessinée franco belge actuelle, alors, se nouveau tome des Druides vous
conviendra parfaitement. Ce n’est certes pas un incontournable absolu mais bon,
vu que les éléments qui vous plaisent sont au rendez vous…
Points
Négatifs :
-
Même s’il y a un sacré sursaut qualitatif avec ce huitième volet des Druides, force est de constater que celui-ci
ne suffit pas a sauver les meubles d’une série qui reste beaucoup trop moyenne
et conventionnelle pour être vraiment un incontournable.
-
Malheureusement, les personnages restent beaucoup trop conventionnels,
stéréotypés et manquent énormément de charisme.
-
C’est une production des éditions Soleil
typique, c’est-à-dire que tout cela est trop axé grand public pour être honnête…
Ma
note : 7/10
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