MANK
MANK
Dans
les années 1930, le scénariste Herman J. Mankiewicz est chargé d'écrire le
scénario du film Citizen Kane, dont
le personnage principal s'inspire de William Randolph Hearst. Souffrant après
un accident de la route et alcoolique, le scénariste doit malgré tout tenir les
délais fixés par le réalisateur du film, Orson Welles. Herman loge pour cela
dans un ranch loué pour l'occasion à Victorville. Il y est surveillé de près, notamment
par la jeune Rita Alexander qui veille sur sa santé et par John Houseman qui
veille au respect du rythme imposé. La relation entre Mank et le metteur en
scène va s'avérer tumultueuse durant le processus de création du film.
Mank
Réalisation
: David Fincher
Scénario
: Jack Fincher
Musique : Trent
Reznor et Atticus Ross
Production : Netflix,
IAC, Elara Pictures
Genre : Biographie
Titre
en vo : Mank
Pays
d’origine : États-Unis
Parution
: 04
décembre 2020
Langue
d'origine : anglais
Durée
: 132
min
Casting :
Gary Oldman : Herman J. Mankiewicz
Amanda Seyfried :
Marion Davies
Lily Collins : Rita Alexander
Tom Pelphrey : Joseph L. Mankiewicz
Arliss Howard : Louis B. Mayer
Tuppence
Middleton : Sara Mankiewicz
Monika Gossmann :
Fraulein Freda
Joseph Cross : Charles Lederer
Sam Troughton : John Houseman
Toby Leonard
Moore : David O. Selznick
Tom Burke : Orson Welles
Charles Dance : William Randolph Hearst
Ferdinand
Kingsley : Irving Thalberg
Jamie McShane : Shelly Metcalf
Jack Romano : Sid Perelman
Adam Shapiro : George S. Kaufman
John Churchill :
Charles MacArthur
Jeff Harms : Ben Hecht
Derek Petropolis
: Eddie Cantor
Paul Fox : Josef von Sternberg
Nick Job : John Gilbert
Craig Welzbacher
: Rexford Tugwell
Jessie Cohen : Norma Shearer Thalberg
Desiree Louise :
Irene Selznick
Bill Nye : Upton Sinclair
Craig Robert
Young : Charlie Chaplin
Isabel Dresden :
Carole Lombard
Glenn Edward : George Schaefer
Grace
Kennedy-Piehl : Bette Davis
Emily Joy Lemus
: Billie Dove
Marcello Padilla
: Cedric Gibbons
Tyler Schweer : Don Mankiewicz
Michelle Twarowska
: Geraldine Fitzgerald
Joanne Thomson :
Joan Crawford
Jelly Vamvas : Edith Head
Trevor
Wooldridge : Darryl F. Zanuck
Mon
avis : Paru début décembre dernier, Mank, dernier long métrage en date du
sieur David Fincher, est une œuvre qui, dès que j’avais découvert la bande
annonce, m’avait attiré et le visionnage de celui-ci, hier soir, aura confirmé
tout le bien que j’en attendais. Il y a plusieurs raisons à cela : déjà,
le postulat de départ qui nous entrainait dans la conception, par Herman J.
Mankiewicz, un des grands noms de l’âge d’or d’Hollywood, du scénario de Citizen Ken, sans aucun doute un des
plus grands films de l’histoire du septième art, avait de quoi me plaire.
Ensuite, il y avait le fait que ce long métrage allait être un prétexte pour,
également, nous plonger dans le Hollywood de l’époque et de découvrir les
figures qui avaient inspiré le film d’Orson Welles. Ajoutons à cela le choix,
par David Fincher, de nous offrir un film en noir et blanc qui, par moments,
nous donne vraiment l’impression d’être devant une œuvre de l’époque – même si celui-ci
est bien moderne et que le numérique est partout – une mise en scène fortement
inspirée de celle du sieur Welles – faite de plongées, contre plongées et
autres profondeurs de champ – et, histoire de pimenter le tout, un casting à la
hauteur du projet où, tout naturellement, Gary Oldman brille de mille feux.
Bref, que de bonnes pour ne pas dire de très bonnes choses dans ce Mank, un film dont le seul tort,
finalement, aux yeux de certains, et d’avoir été produit par Netflix et ne pas être sortit dans les
salles, ce qui, finalement, au vu de la situation sanitaire actuelle est
parfaitement compréhensible. Cependant, même si cela nous permet ainsi de
pouvoir voir de nouveaux films – les cinémas étant fermés et la plupart des
sorties repoussées aux chalandes grecques – pour certains, Netflix étant le diable, Mank,
comme d’autres films avant lui, n’aura probablement jamais la même
considération que les autres alors que, sincèrement, cela reste un sacré bon
film qui mérite amplement le détour !
Points
Positifs :
-
Une excellente biographie d’un des grands noms de l’histoire de l’âge d’or de Hollywood
– plutôt méconnu de nos jours – et qui nous permet de découvrir le processus de
création de ce qui est, incontestablement, un des plus grands chef d’œuvres du
septième art, je veux, bien entendu, parler de Citizen Kane ! Bref, un pur régal pour les amoureux du cinéma.
-
Le choix de nous proposer ce film en noir et blanc est une excellente idée et l’on
a même l’impression, par moments, de nous trouver devant une œuvre de l’époque,
David Fincher poussant le vice jusqu’à inclure, ici et là, quelques petits
effets qui renforce cela…
-
Un excellent casting avec, bien entendu, en tête d’affiche, un Gary Oldman égal
à lui-même, c’est-à-dire, excellent. Petite mention, selon moi, à Charles Dance
qui est un de mes acteurs préférés.
-
Une mise en scène qui nous rappelle les meilleurs films d’Orson Welles avec
tout un tas de plongées, de contre plongées et de profondeurs de champ.
-
La bande originale de Trent Reznor et d’Atticus Ross est plutôt réussie.
Points
Négatifs :
-
Il ne faut pas se leurrer, si vous ne possédez pas une bonne connaissance de l’histoire
du septième art, si vous n’êtes pas familier avec les noms de l’âge d’or de Hollywood,
alors, vous passerez a coté de quasiment toutes les références de ce film et la
quasi-totalité des protagonistes qui y apparaissent seront, pour vous, de
parfaits inconnus dont le sort ne vous intéressera guère…
Ma
note : 8/10
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