X-MEN – GRAND DESIGN – X-TINCTION
X-MEN
– GRAND DESIGN – X-TINCTION
Du
Massacre Mutant à X-Tinction Agenda, en passant par le
procès de Magnéto et les premières apparitions de Longshot, Gambit ou Cable :
retrouvez une période folle de l'histoire des X-Men sous la plume d'Ed Piskor qui conclut ici sa relecture du
premier âge d'or des mutants – période Chris Claremont.
X-Men – Grand
Design – X-Tinction
Scénario
: Ed Piskor
Dessins
: Ed Piskor
Encrage : Ed
Piskor
Couleurs : Ed
Piskor
Couverture : Ed
Piskor
Genre : Super-Héros
Editeur : Marvel
Titre
en vo : X-Men – Grand Design – X-Tinction
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 27
août 2019
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Panini Comics
Date
de parution : 24 juin 2020
Nombre
de pages : 130
Liste
des épisodes
X-Men
– Grand Design – X-Tinction 1-2
Uncanny
X-Men 268
Mon
avis : Au départ, j’avais été plutôt enthousiaste
vis-à-vis du X-Men
– Grand Design du sieur Ed Piskor – artiste indépendant plus connu pour
ses travaux sur le petit monde du rap outre-Atlantique – même si je
reconnaissais qu’un tel projet était davantage destiné aux vieux fans des X-Men qu’a une nouvelle génération qui
serait littéralement perdue par ce récit bourré de références et qui tiendrait
davantage du résumé. Cependant, après un premier volet plutôt réussi et
intéressant, le second, Second
Genèse, qui abordait la première partie de la renaissance des X-Men sous la houlette du légendaire
Chris Claremont, m’avait franchement déçu : tenant encore plus d’un simple
résumé qu’autre chose, faisant l’impasse sur moult aventures marquantes de nos
mutants préférés et possédant quelques modifications majeures par l’auteur qui,
il faut le reconnaitre, étaient un peu contestables, ce second tome de Grand Design était loin d’être à la
hauteur de nos espérances. Ainsi, ce ne fut pas avec un grand enthousiasme que
je me suis lancé dans la lecture du troisième volet de la trilogie, ce X-Tinction dont je vais vous parler
aujourd’hui… Ici, Ed Piskor allait s’attaquer à une partie majeure de l’histoire
des X-Men sous la houlette de
Claremont avec, excuser du peu, quelques events majeurs comme Mutant Massacre, le Procès de Magnéto, la
bataille face à l’adversaire à Dallas – cultissime – la période australienne,
le Seuil du Péril, Inferno
et X-Tinction
Agenda. Bref, il y avait de quoi faire avec tous ces événements majeurs
qui avaient marquer les lecteurs au cours des années 80 et, première bonne
surprise, dans l’ensemble, le sieur Piskor s’en sort plutôt bien, du moins,
autant qu’il le peut car, il faut le reconnaitre une fois de plus, si vous n’avez
pas une parfaite connaissance de l’histoire des X-Men, vous serez littéralement perdus par ces successions d’événements
et de références qui s’enchainent ! Qui plus est, vers la fin, on comprend
enfin pourquoi l’auteur avait apporté quelques modifications à l’histoire de
nos mutants préférés de même que l’on saisit pourquoi un événement aussi
important que Age of Future Past
brillait par son absence dans le second volet. Le choix de l’auteur est risquer
mais, ma foi, finit par plutôt bien fonctionner et nous fait relativiser, en
quelques sortes, quelques griefs que l’on pouvait avoir a son encontre dans le
tome précédant… Cependant, malgré cela, il faut reconnaitre que ce Grand Design reste un projet particulier
qui, dans l’ensemble, est uniquement destiné aux vieux fans des X-Men qui pourraient, éventuellement,
trouver ici le moyen de replonger dans les récits légendaires de leur jeunesse,
ce, sous un regard différent mais fatalement moins somptueux. Les autres, plus
jeunes, bien évidement, passeront leur chemin et, ma foi, ne rateront pas grand-chose :
après tout, quitte à découvrir le passé des X-Men,
autant lire les récits originaux, autrement plus réussis, vous ne trouvez pas !?
Points
Positifs :
-
Graphiquement, comme je l’avais dit dans la critique des volets précédents,
nous sommes en plein indé et il est clair qu’Ed Piskor est un dessinateur au
style pour le moins particulier, absolument pas grand public, cependant, si
vous êtes fans d’artistes non conventionnels et que vous apprécier les genres
un peu anticonformiste, c’est un pur régal pour les yeux.
-
Force est de constater que le sieur Ed Piskor s’en sort nettement mieux avec ce
dernier volet de la trilogie que dans le tome précédant. De plus, on comprend
enfin certaines modifications importantes de son intrigue vis-à-vis de l’œuvre originale
et, ma foi, les explications, sans être transcendantes, n’en restes pas moins
convenables.
-
Mutant Massacre, le Procès de
Magnéto, la bataille face à l’adversaire à Dallas, la période australienne, le
Seuil du Péril, Inferno, X-Tinction Agenda, quelques belles sagas
que l’on retrouve avec plaisir !
-
Cela reste tout de même un fort bel objet et puis, cette couverture est certes
simple mais oh combien magnifique !
Points
Négatifs :
-
Une fois de plus, au vu de la richesse de l’histoire des X-Men – et il s’en passait des choses au cours des années 80,
Claremont étant un auteur oh combien prolifique – tout cela tient davantage du
simple résumé qu’autre chose.
-
Ce n’est pas avec ce genre de projet que les nouvelles générations s’intéresseront
au passé des X-Men et il faut
reconnaitre que si les plus jeunes souhaitent découvrir celui-ci, autant lire l’œuvre
originale que de se coltiner un long résumé qui leur sera, dans l’ensemble,
incompréhensible s’ils ne possèdent pas les références nécessaires.
-
Le style d’Ed Piskor, très indé, risque de déplaire fortement au grand public
qui est davantage habitué a un style nettement plus conventionnel.
-
Je reconnais que Uncanny X-Men 268
est un épisode culte – on y retrouve, sous la houlette de Jim Lee – la première
rencontre, en pleine Seconde Guerre Mondiale, entre Logan, Captain America et
une toute jeune Veuve Noire, cependant, a force de le lire et le relire, cela
commence à faire un peu beaucoup…
Ma
note : 7/10
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