THE
DAY WILL COME
Nous
sommes en 1967, année qui voit la montée d’une culture de la jeunesse. Dans un
quartier populaire de Copenhague, deux frères inséparable, Elmer et Erik, sont
séparés de leur mère malade et placés dans le foyer pour garçons de Gudbjerg,
un endroit figé dans le temps. Heck, le directeur, pratique sa propre
philosophie et ses propres règles. Les garçons indisciplinés sont transformés
en citoyens obéissants, coûte que coûte. Dès leur premier jour, les garçons
comprennent que c’est la fin de leur liberté et qu’une lutte quotidienne vient
de commencer. Les garçons essayent de passer sous le radar, mais les rêves
d’astronaute d’Elmer et son pied bot lui apportent toujours des problèmes. Les
frères se rendent compte qu’ils doivent se débrouiller tous seuls et un vent de
révolte se forme. Armés de leur seule imagination et d’espoir, les garçons
livrent une bataille redoutable contre le directeur Heck et sa tyrannie.
The Day Will Come
Réalisation
: Jesper W. Nielsen
Scénario
: Søren Sveistrup
Musique : Sune
Martin
Production : Zentropa
Entertainments, FilmFyn, Film i Väst
Genre : Drame
Titre
en vo : Der kommer en dag
Pays
d’origine : Danemark
Chaîne
d’origine : TV2
Diffusion
d’origine : 05 mars 2017 – 19 mars 2017
Langue
d'origine : danois
Nombre
d’épisodes : 3 x 43 minutes
Casting :
Lars Mikkelsen : Forstander Frederik Heck
Sofie Gråbøl : Lærer Lilian
Harald Kaiser Hermann : Elmer
Albert Rudbeck Lindhardt : Erik
Laurids Skovgaard Andersen : Tøger
Lars Ranthe : Overlærer Toft Lassen
Søren Sætter-Lassen : Lærer Aksel
David Dencik : Inspecteur Hartmann
Mon
avis : Œuvre des mêmes réalisateurs de The Killing
et de Borgen,
avec, au passage, quelques acteurs qui rappelleront bien des souvenirs aux
amateurs de séries danoises – Sofie Gråbøl et Lars Mikkelsen – The Day Will Come fut, au départ, un
film qui sortit sur les écrans en 2016. Cependant, comme cela arrive parfois
chez nos amis nordiques, une série en fut tirée, en fait, plus précisément, une
mini-série en trois épisodes et qui reprenait en fait le film d’origine avec
des scènes plus longues. C’est celle-ci qui nous occupe aujourd’hui et, ma foi,
au vu du résultat final, il aurait été dommage de se contenter uniquement de la
version cinéma, forcément moins complète. Car The Day Will Come marque les esprits, c’est un fait, et le
spectateur, horrifié par le sort subit par les jeunes pensionnaires de ce foyer
pour garçons tenus par une main de fer par un personnel enseignant d’un autre
age, ne peut que prendre fait et cause pour les premiers tout en se disant que,
le pire, c’est que de tels lieux existèrent bel et bien. Le problème, car il y
en a un, c’est que tout cela sent le déjà-vu et, en effet, The Day Will Come est tout sauf une nouveauté car nombreuses furent
les œuvres – films ou séries – qui, auparavant, traitèrent déjà de la même thématique :
non pas a proprement parlé de ce pensionnat danois mais d’autres, et c’est là
où l’on se rend compte qu’auparavant, ces lieux d’horreur étaient, pour le
moins, la norme. Du coup, comme la thématique n’est pas nouvelle, il est
difficile d’accrocher totalement a cette série, ce qui est dommage car celle-ci
est plutôt bien réalisé et que les acteurs – sans parler des têtes d’affiches –
sont plutôt bons. En conclusion, si vous n’êtes pas familier de ce genre d’œuvres
mettant en scène de pauvres orphelins dans un pensionnat tenu par des sadiques,
vous serez plus a même d’apprécier The
Day Will Come, cependant, si vous avez eu l’occasion auparavant de voir
moult films traitant de la chose, alors, le risque de lassitude risque d’être
au rendez vous, cette mini-série ne se démarquant pas non plus, par une franche
originalité qui en aurait fait un incontournable…
Points
Positifs :
-
Une thématique certes souvent traité mais qui n’en reste pas moins forte. Il
faut dire que ce The Day Will Come
marque les esprits, pour ses nombreuses scènes très dures mais aussi par le
fait que l’on sait que tout cela est inspiré de faits réels et que ce genre d’endroits
furent légions autrefois.
-
Le plaisir, pour les fans de The Killing,
de retrouver Sofie Gråbøl, mais n’oublions pas Lars Mikkelsen, tout simplement
excellent dans son rôle de directeur sadique.
-
Dans l’ensemble, les jeunes acteurs sont plutôt bons, principalement les deux
frères.
-
La petite touche nordique qui fait un peu l’originalité de la chose.
Points
Négatifs :
-
Si vous avez eu l’occasion, auparavant, de voir d’autres films ou séries
traitant de la même thématique, alors vous accrocherez moins a cette mini-série
qui a tout de même un peu de mal à se démarquer du lot de par un certain manque
d’originalité.
-
Un directeur ultraviolent, un surveillant sadique, un prof d’atelier pédophile
et une prof douce et compréhensive. Bon, on ne peut pas vraiment dire que
certains protagonistes brillent véritablement de par leur originalité, bien au
contraire.
-
Un happy-end un peu facile.
Ma
note : 7/10
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