mercredi 9 juin 2021

THE DAY WILL COME


THE DAY WILL COME

Nous sommes en 1967, année qui voit la montée d’une culture de la jeunesse. Dans un quartier populaire de Copenhague, deux frères inséparable, Elmer et Erik, sont séparés de leur mère malade et placés dans le foyer pour garçons de Gudbjerg, un endroit figé dans le temps. Heck, le directeur, pratique sa propre philosophie et ses propres règles. Les garçons indisciplinés sont transformés en citoyens obéissants, coûte que coûte. Dès leur premier jour, les garçons comprennent que c’est la fin de leur liberté et qu’une lutte quotidienne vient de commencer. Les garçons essayent de passer sous le radar, mais les rêves d’astronaute d’Elmer et son pied bot lui apportent toujours des problèmes. Les frères se rendent compte qu’ils doivent se débrouiller tous seuls et un vent de révolte se forme. Armés de leur seule imagination et d’espoir, les garçons livrent une bataille redoutable contre le directeur Heck et sa tyrannie.


The Day Will Come
Réalisation : Jesper W. Nielsen
Scénario : Søren Sveistrup
Musique : Sune Martin
Production : Zentropa Entertainments, FilmFyn, Film i Väst
Genre : Drame
Titre en vo : Der kommer en dag
Pays d’origine : Danemark
Chaîne d’origine : TV2
Diffusion d’origine : 05 mars 2017 – 19 mars 2017
Langue d'origine : danois
Nombre d’épisodes : 3 x 43 minutes

Casting :
Lars Mikkelsen : Forstander Frederik Heck
Sofie Gråbøl : Lærer Lilian
Harald Kaiser Hermann : Elmer
Albert Rudbeck Lindhardt : Erik
Laurids Skovgaard Andersen : Tøger
Lars Ranthe : Overlærer Toft Lassen
Søren Sætter-Lassen : Lærer Aksel
David Dencik : Inspecteur Hartmann

Mon avis : Œuvre des mêmes réalisateurs de The Killing et de Borgen, avec, au passage, quelques acteurs qui rappelleront bien des souvenirs aux amateurs de séries danoises – Sofie Gråbøl et Lars Mikkelsen – The Day Will Come fut, au départ, un film qui sortit sur les écrans en 2016. Cependant, comme cela arrive parfois chez nos amis nordiques, une série en fut tirée, en fait, plus précisément, une mini-série en trois épisodes et qui reprenait en fait le film d’origine avec des scènes plus longues. C’est celle-ci qui nous occupe aujourd’hui et, ma foi, au vu du résultat final, il aurait été dommage de se contenter uniquement de la version cinéma, forcément moins complète. Car The Day Will Come marque les esprits, c’est un fait, et le spectateur, horrifié par le sort subit par les jeunes pensionnaires de ce foyer pour garçons tenus par une main de fer par un personnel enseignant d’un autre age, ne peut que prendre fait et cause pour les premiers tout en se disant que, le pire, c’est que de tels lieux existèrent bel et bien. Le problème, car il y en a un, c’est que tout cela sent le déjà-vu et, en effet, The Day Will Come est tout sauf une nouveauté car nombreuses furent les œuvres – films ou séries – qui, auparavant, traitèrent déjà de la même thématique : non pas a proprement parlé de ce pensionnat danois mais d’autres, et c’est là où l’on se rend compte qu’auparavant, ces lieux d’horreur étaient, pour le moins, la norme. Du coup, comme la thématique n’est pas nouvelle, il est difficile d’accrocher totalement a cette série, ce qui est dommage car celle-ci est plutôt bien réalisé et que les acteurs – sans parler des têtes d’affiches – sont plutôt bons. En conclusion, si vous n’êtes pas familier de ce genre d’œuvres mettant en scène de pauvres orphelins dans un pensionnat tenu par des sadiques, vous serez plus a même d’apprécier The Day Will Come, cependant, si vous avez eu l’occasion auparavant de voir moult films traitant de la chose, alors, le risque de lassitude risque d’être au rendez vous, cette mini-série ne se démarquant pas non plus, par une franche originalité qui en aurait fait un incontournable…


Points Positifs :
- Une thématique certes souvent traité mais qui n’en reste pas moins forte. Il faut dire que ce The Day Will Come marque les esprits, pour ses nombreuses scènes très dures mais aussi par le fait que l’on sait que tout cela est inspiré de faits réels et que ce genre d’endroits furent légions autrefois.
- Le plaisir, pour les fans de The Killing, de retrouver Sofie Gråbøl, mais n’oublions pas Lars Mikkelsen, tout simplement excellent dans son rôle de directeur sadique.
- Dans l’ensemble, les jeunes acteurs sont plutôt bons, principalement les deux frères.
- La petite touche nordique qui fait un peu l’originalité de la chose.

Points Négatifs :
- Si vous avez eu l’occasion, auparavant, de voir d’autres films ou séries traitant de la même thématique, alors vous accrocherez moins a cette mini-série qui a tout de même un peu de mal à se démarquer du lot de par un certain manque d’originalité.
- Un directeur ultraviolent, un surveillant sadique, un prof d’atelier pédophile et une prof douce et compréhensive. Bon, on ne peut pas vraiment dire que certains protagonistes brillent véritablement de par leur originalité, bien au contraire.
- Un happy-end un peu facile.

Ma note : 7/10

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