HOKUTO
NO KEN – TOME 3
A
la fin du vingtième siècle, une guerre atomique ravagea la terre entière et la
civilisation comme on la connaissait a entièrement disparu. Les survivants
forment maintenant des villages centrés autour des puits, l’eau potable, la
nourriture et l’essence étant devenus ce qui est rare et chère dans ce nouveau
monde dévasté. Le décor n’est plus que ruines de l’ancien monde et déserts
arides où rien ne semble devoir repousser. La loi du plus fort a donc refait
surface et des bandes organisées tuent et volent les honnêtes gens, les faibles
et les sans défense. Ken et Rei font face au chef de la bande des Crocs, qui
pratique le sumo et a également renforcé son corps grâce au Kazan Kakuteigu. Le
pillard est confiant et prend Mamiya et Aïli dans ses bras pour lui servir d’otages.
Il lance Aïli à ses enfants pour que ceux-ci puissent jouer avec elle en la
torturant. Mamiya est quant à elle donnée en pâture à d’autres enfants Crocs
mais la demoiselle refuse de se laisser faire. Elle commence à se battre mais,
hélas, le chef des Crocs l’attrape et lui luxe les deux bras pour qu’elle ne
puisse plus se défendre. Les deux jeunes femmes sont ensuite ligotées et les
enfants jouent à leur lancer des couteaux. Rei est horrifié et supplie le chef
pour qu’Aïli soit libérée. Le chef refuse, et Ken et Rei vont devoir passer à
l’action...
Hokuto no Ken – Tome 3
Scénariste
: Buronson
Dessinateur : Tetsuo
Hara
Genre : Shônen
Type
d'ouvrage : Arts-Martiaux, Post-Apocalyptique
Titre
en vo : Hokuto no Ken vol.3
Parution
en vo : 08 mars 1985
Parution
en vf : 02 mai 2014
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Kazé
Manga
Nombre
de pages : 368
Mon
avis : Il est évidant que si Hokuto
no Ken, manga culte des sieurs Buronson – pour le scénario – et de
Tetsuo Hara – pour les dessins – n’avait rien de bien exceptionnel a ses
débuts, dès le second
volet et l’apparition d’un certain Rei, sans nul doute un des protagonistes
les plus charismatiques de toute la saga – vous savez, chaque manga, ou
presque, possède ce genre de personnage que l’on préfère largement au héros
même s’il est moins puissant et est amène, a plus ou moins terme, a disparaitre
– qualitativement parlant, il y avait un mieux notable. Certes, pas au point de
sauter au plafond non plus, mais bon, si les plus jeunes amateurs de bande
dessinée nippone se demandent encore, a ce point du manga, pourquoi leurs ainés
vouent un tel culte a cet Hokuto no Ken,
ces derniers, eux, savent très bien que les choses sérieuses ne font que
commencer et que le meilleur est à venir ! Bon, soyons objectifs, pour ce
qui est du meilleur, ce n’est pas encore pour tout de suite, quoi que, à bien y
regarder, malgré ses faiblesses narratives, ce troisième tome, pour peu que
vous soyez fan de ce manga, vous fera passer un bon, que dis-je, un très bon
moment… Ainsi, de la conclusion de l’affrontement entre nos deux héros – Ken et
Rei – face aux membres de la tribu des Crocs au vrai-faux Toki qui s’avère être
un imposteur, un certain Amiba, en passant par un autre imposteur – mouais, un
manque d’originalité sur ce coup – Jagi, celui-ci se faisant passer pour
Kenshiro, force est de constater que l’on ne s’ennui pas une seconde, pour peu,
bien entendu, que l’on soit amateur du genre ou bien, pour ne pas dire plus
surement, que l’on ai une bonne quarantaine d’années et que l’on ait connu l’adaptation
télé du manga dans les années 80. Hein, quoi, comment, un truc pour les vieux
nostalgiques dans mon genre ? Oui et non, je vous l’ai dit : le
meilleur est à venir !
Points
Positifs :
-
Un troisième volet divisé, grosso modo, en trois parties, et qui voit notre
héros, principalement, avoir affaire a deux imposteurs : Jagi et Amiba.
Certes, il y a une certaine redondance à voir le même procédé utilisé deux fois
de suite, mais bon, l’ensemble reste suffisamment plaisant pour tenir en
haleine le fan, surtout que, mine de rien, pas mal de révélations sont faites
au sujet de la fameuse fratrie de Kenshiro…
-
L’affrontement fratricide entre Ken et Rei et, bien évidement, un des grands
moments de ce troisième tome.
-
On en sait pas mal au sujet de Toki, un des frères de Kenshiro et, accessoirement,
un des protagonistes les plus fascinants du manga.
-
Pour ce qui est des dessins, Tetsuo Hara livre sa meilleure prestation,
incontestablement et, franchement, cela fait plaisir tant celui-ci maitrise à
merveille le crayon. Là aussi, le meilleur est à venir, c’est pour dire !
-
Bien entendu, si vous avez plus de 40 ans et avez connu les années 80 et la
diffusion de Ken le Survivant à la télévision, alors, vous
serez nettement plus réceptif à ce manga.
-
Cette réédition par les éditions Kazé est plutôt bonne dans
l’ensemble, surtout si on la compare avec les anciennes, bien moins
respectueuses du matériel originel.
Points
Négatifs :
-
Je les aime bien Jagi et Amiba, mais bon, il faut reconnaitre qu’utiliser, deux
fois consécutives, le même procédé narratif – l’imposture – n’est pas la
meilleure idée qu’a put avoir Buronson…
-
Ambiance post-apocalyptique à la Mad Max et tellement utilisée
dans les années 80, des méchants très méchants, un héros solitaire et peu
expressif, des histoires de vengeances : tout cela n’est pas original pour
un sou, bien entendu…
Ma
note : 7,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire