EXILE
ON MAIN STREET
The
Rolling Stones
1 - Rocks Off (Mick Jagger/Keith Richards) 4:30
2 - Rip This Joint (Mick Jagger/Keith Richards) 2:23
3 - Shake Your Hips (Slim Harpo) 2:57
4 - Casino Boogie (Mick Jagger/Keith Richards) 3:31
5 - Tumbling Dice (Mick Jagger/Keith Richards) 3:42
6 - Sweet Virginia (Mick Jagger/Keith Richards) 4:25
7 - Torn and Frayed (Mick Jagger/Keith Richards) 4:17
8 - Sweet Black Angel (Mick Jagger/Keith Richards) 2:52
9 - Loving Cup (Mick Jagger/Keith Richards) 4:22
10 - Happy (Mick Jagger/Keith Richards) 3:02
11 - Turd on the Run (Mick Jagger/Keith Richards) 2:35
12 - Ventilator Blues (Mick Jagger, Keith Richards, Mick Taylor) 3:24
13 - I Just Want to See His Face (Mick Jagger/Keith Richards) 2:52
14 - Let It Loose (Mick Jagger/Keith Richards) 5:17
15 - All Down the Line (Mick Jagger/Keith Richards) 3:47
16 - Stop Breaking Down (Robert Johnson) 4:34
17 - Shine a Light (Mick Jagger/Keith Richards) 4:14
18 - Soul Survivor (Mick Jagger/Keith Richards) 3:47
Exile on Main Street
Musiciens : The
Rolling Stones
Parution : 12
mai 1972
Enregistré : 10
juillet 1971 à 1972
Durée : 67:17
Genre : Rock
Producteur : Jimmy
Miller
Label : Rolling
Stones / Atlantic
Musiciens :
Mick Jagger : chant, harmonica, guitare, harpe
Keith Richards : guitare, chant, basse, piano
Mick Taylor : guitare, basse
Bill Wyman : basse
Charlie Watts : batterie
Bobby Keys : saxophone, percussions
Jim Price : trompette, trombone, orgue
Nicky Hopkins : piano
Ian Stewart : piano
Jimmy Miller : batterie, percussions
Al Perkins : guitare
Bill Plummer : contrebasse, basse
Billy Preston : piano, orgue
Amyl Nitrate : marimba
Clydie King : chœurs
Vanetta Field : chœurs
Jerry Kirkland : chœurs
Tamiya Lynn : chœurs
Shirley Goodman : chœurs
Mac Rebennack alias Dr John: chœurs
Joe Green : chœurs
Kathi McDonald : chœurs
Mon
avis : Petit bond dans le temps de quatre ans dans la
discographie des Rolling Stones puisque, après vous avoir parler de leur tout
premier véritable chef d’œuvre, Beggars
Banquet, dans le billet précédant, il est temps de s’occuper de leur
dernier – car oui, au grand détriment des fans, même si le groupe existe
toujours plus de quatre décennies après, plus jamais nous n’avons eu droit à
des albums aussi excellents – monument, je veux bien évidement parler du
mythique Exile on Main Street. Nous
sommes en 1972, les Beatles se sont séparés depuis deux ans, le Flower Power
est mort et il faut bien admettre que nos amis les Stones règnent désormais en
maitres absolus sur le paysage musical mondial. Pourtant, ils reviennent de
loin : Brian Jones est mort en 1969, il y eut Altamont et tout un tas d’affaires
de dope qui ont donné une réputation – accessoirement justifiée – sulfureuse au
groupe. Fort heureusement, le jeune Mick Taylor qui a remplacer Jones est un
virtuose de la guitare et apporte un plus indéniable au groupe (qui a beaucoup
perdu avec son départ) et, également, le petit séjour de nos cinq Stones et de
toute leur clique de musicos, vrais-faux amis et autres parasites notoires,
dans une villa du sud de la France va leur donner le cadre idéal pour qu’ils accouchent
de ce monumental Exile on Main Street.
Car oui, ce double-album, le premier de leur carrière, véritable melting-pot de
tout ce qui se fait musicalement parlant outre-Atlantique et que l’on croirait
venu tout droit du delta du Mississippi, dans ce vieux sud-américain que les
Glimmer Twins vénéraient tant fut enregistré chez nous, au soleil et, accessoirement,
dans des conditions pour le moins homériques : frénésie de drogues et d’alcool
(sur ce point, le pauvre Gram Parsons ne s’en remettra jamais), filles faciles,
tensions entre Jagger et Richards, enregistrements parfois chaotiques, l’ambiance
est pour le moins spéciale… Pourtant, ça marche, et pas qu’un peu, Exile étant une pure petite merveille,
certes critiquée à sa sortie mais reconnue à sa juste valeur avec le temps, sans
hit véritable, certes, mais qui possède une cohésion certaine dont peut d’albums
peuvent se vanter. La musique américaine fait par des anglais mais en mieux, c’était
ça, à l’époque, les Rolling Stones, et c’est bien dommage qu’ensuite, ils se
soient perdus en route…
Points Positifs :
- Exile on Main Street fut accueilli plutôt fraichement par la
critique lors de sa sortie, pourtant, au fil du temps, il est apparu que nous
avions affaire bel un bien un chef d’œuvre, un de plus mais hélas, le dernier.
- Aucun hit véritable dans ce double
album, certes, mais que des bonnes chansons, un mélange des genres mais un son
cohérant, de bout en bout, qui fait qu’il n’y a aucun temps mort.
- Véritable best-of des genres
musicaux nord-américains avec le blues, le rock, la soul, la country etc.
- Ce n’est pas nouveau mais c’est
fou ce que le trio Bobby Keys, Jim Price et Nicky Hopkins apportait alors aux
Stones : plus que simples musiciens de studios, c’était quasiment des
membres du groupe à part entière qui ont fait énormément pour la cohésion du
son des Stones sur Exile.
- Même Richards qui chante
complètement faux sur Happy passe
bien.
- C’est difficile a expliquer mais
certains albums possèdent un petit quelque chose mythique et justement, selon
moi, Exile est l’un de ceux-là :
l’écouter, c’est plonger dans un autre univers où l’on flirte avec la
perfection.
Points Négatifs :
- Peut-être justement le fait qu’il
n’y ait pas de véritable hit mais bon, est-ce vraiment nécessaire ? Après
tout, mieux vaut un album rempli de bonnes chansons plutôt qu’un album qui
possède un hit tandis que le reste est moyen voir pire…
Ma note : 10/10
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