AFTERMATH
The Rolling Stones
1 - Paint It, Black (Mick Jagger/Keith Richards) 3:22
2 - Stupid Girl (Mick Jagger/Keith Richards) 2:52
3 - Lady Jane (Mick Jagger/Keith Richards) 3:06
4 - Under My Thumb (Mick Jagger/Keith Richards) 3:42
5 - Dontcha Bother Me (Mick Jagger/Keith Richards) 2:35
6 - Think (Mick Jagger/Keith Richards) 3:08
7 - Flight 505 (Mick Jagger/Keith Richards) 3:25
8 - High and Dry (Mick Jagger/Keith Richards) 3:06
9 - It's Not Easy (Mick Jagger/Keith Richards) 2:52
10 - I Am Waiting (Mick Jagger/Keith Richards) 3:10
11 - Going Home (Mick Jagger/Keith Richards) 11:13
Aftermath
Musiciens : The
Rolling Stones
Parution : 15
avril 1966
Enregistré : 3
au 8 décembre 1965 et 6 au 9 mars 1966, aux studios de la RCA à Hollywood
Durée : 43:31
Genre : Rock,
Blues, Rock psychédélique
Producteur : Andrew
Loog Oldham
Label : Decca
/ ABKCO
Musiciens :
Mick Jagger : chant, percussions
Keith Richards : guitare, chant
Brian Jones : guitare, dulcimer, sitar, claviers, marimbas,
harmonica, cloches, koto
Charlie Watts : batterie, percussions, marimbas
Bill Wyman : basse, orgue, marimbas
Jack Nitzsche : piano, orgue, clavecin, percussions
Ian Stewart : piano, orgue, clavecin
Mon
avis : Je ne sais pas si c’est la quarantaine qui approche
à grand pas et qui fait que je me replonge de plus en plus dans mon passé
(nostalgie, quand tu nous tiens) mais ces derniers temps, je ne cesse d’écouter,
encore et encore, les Stones, et alors, en ce mois de septembre, c’est
quasiment la folie puisque, après Beggars
Banquet et Exile
on Main Street, me voici aujourd’hui à vous parler d’un certain Aftermath. Bigre, trois Stones en
quelques jours à peine, c’est tout bonnement un record sur ce blog, pour les
vieux cailloux, bien entendu, mais même pour mes critiques musicales, bien plus
espacées dans le temps normalement. Mais bon, ceci étant dit, quid, donc, de ce
Aftermath, sans nul doute l’un des
opus les plus connus et les plus appréciés des nombreux fans des Stones ? Déjà,
et contrairement aux disques dont je vous ai parlé précédemment, ici, nous
faisons un petit bon dans le temps pour retrouver des Stones qui, jusqu’à la
sortie de cet album, étaient considérés comme étant un bon groupe, certes, mais
davantage spécialisés dans les reprises de vieux tubes de blues que pour leur
propre productions, même si, en 1966, force est de constater que le duo
Jagger/Richards avait déjà offert au monde quelques petites perles. Mais dans Aftermath, enfin, nous avons un disque
qui, de bout en bout, n’offre aucune reprise, et ça, c’est nouveau. Mais plus
que l’arrivée d’une certaine maturité dans la composition des chansons, c’est
la qualité de celle-ci qui frappe le plus : Mick Jagger et Keith Richards,
mine de rien, petit à petit, grignotent le retard pris sur le duo Lennon/McCartney
et gagnent en crédibilité, surtout au vu du résultat final. Car il est évidant,
en 1966 donc, qu’avec Aftermath, les
Stones, atteignent un niveau créatif qu’on ne leur connaissait pas encore, nous
pondent des titres aussi excellents que Paint
It, Black (probablement l’un des plus connus du groupe) ou Under My Thumb, osent un Going Home de plus de 11 minutes, ce qui
était une première pour l’époque et, surtout, passent du statut de bon groupe a
grand groupe… et comme dirait l’autre, ce n’est pas finis ! Les mauvais garçons
sentent la poudre, leur manager y est bien entendu pour beaucoup, Jagger et son
compère Richards prennent les choses en main tandis que Brian Jones commence à
apparaitre en retrait ; pourtant, nous l’avons encore sur tous les fronts,
jouant de tous les instruments possibles et inimaginables et éblouissant Paint it, Black avec sa sitar… Aftermath, un grand album, sans aucun
doute possible, et même si les Stones feront encore mieux par la suite,
nombreux seront ceux, parmi la concurrence, qui eux, n’atteindront jamais un
tel niveau, mais bon, tout le monde n’est pas génial non plus…
Points Positifs :
- Aftermath est le premier grand album du groupe :
auteurs de bons opus auparavant, où se mêlaient titres personnels, quelques
hits et pas mal de reprises, ici, les Stones passent à la vitesse supérieur et
rentrent, de plein pied, dans la cour des grands… pour ne plus jamais véritablement
la quittée.
- Aucun
temps mort, une qualité musicale qui se dégage de tous les titres et qui a bien
évolué depuis les débuts ; on ne s’ennuie pas une seule seconde même si,
il faut reconnaitre qu’avec le temps, certaines chansons peuvent sonner dater
pour les plus jeunes d’entre nous.
- Paint it, Black, Under My Thumb,
deux gros hits incontournables.
- Brian
Jones est moins influent ? Certes, mais musicalement, son attrait pour les
instruments les plus divers apportent une touche exotique qui est un véritable
plus.
- Le duo
Jagger/Richards commence à tourner à plein régime…
Points Négatifs :
- Comme je l’ai dit précédemment,
certains titres peuvent apparaitre comme étant datés pour les plus jeunes, peu familiers
au son de l’époque et qui pourront estimer que quelques chansons ont mal
vieillies… c’est bien évidement injuste, mais bon…
Ma note : 8,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire