HELLBOY
– AU NOM DU DIABLE
Au
nord de la Norvège, un hélicoptère s'approche d'un château laissé à l'abandon.
Un homme en descend et y pénètre. Il y découvre des cadavres de soldats nazis,
ainsi que l'emblème du projet Ragna Rok. Il découvre aussi un passage secret et
a droit à un comité d'accueil, dont Ilsa Haupstein. Il est en fait un
richissime homme d'affaires, Roderick Zinco, qui annonce à son auditoire qu'il
place sa fortune dans leur projet, suite à sa rencontre avec leur grand maître,
Raspoutine. Une année passe et plusieurs méfaits ont lieux, suffisamment pour
que le BPRD envoie quelques uns de ses agents en mission. Hellboy, lui, est
envoyé en Roumanie. Cependant, en sautant de son avion, le projecteur high-tech
situé dans son dos a une défaillance, le faisant chuter tout droit vers un
vieux château. Il explose le toit, et a à peine le temps de se défaire d'un
homme de main d'Ilsa, que le sol se dérobe sous ses pieds...
Hellboy – Au nom du Diable
Scénario : Mike Mignola
Dessins
: Mike Mignola
Encrage : Mike Mignola
Couleurs : James
Sinclair
Couverture : Mike Mignola
Genre : Fantastique,
Etrange, Aventure
Editeur
: Dark Horse
Titre en vo
: Hellboy – Wake
The Devil
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 01
juin 1996 – 01 octobre 1996
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Delcourt
Date
de parution : 01 juin 2003
Nombre
de pages : 135
Liste
des épisodes
Hellboy – Wake
The Devil 1-5
Mon
avis : Datant du milieu des années 90, Hellboy de Mike Mignola a depuis
longtemps atteint le statut envié d’œuvre culte ; il faut dire qu’entre
le talent et le style particulier de l’auteur, l’univers qu’il nous propose,
ses personnages et ses nombreuses références a tout une partie de la culture
horrifique occidentale – vampires, zombies, savants fous, nazis, messes
sataniques, créatures Lovecraftiennes et bien d’autres – cette BD, d’entrée de
jeu, avait tout pour réussir. Et donc, si le premier volume de la saga, Les germes de la destruction avait déjà placé la barre assez tout, et ce,
en nous narrant les origines de notre démon a la main de pierre et en nous le
montrant face a face avec celui qui sera son principal adversaire, Raspoutine,
force est de constater que ce second tome, Au
nom du Diable, réussit le mince exploit de faire encore mieux, c’est pour
dire ! Car ici, Mignola, désormais seul aux commandes – Byrne qui l’avait
aider au scénario s’en est allé – s’en donne a cœur joie en abordant, dans ces
cinq nouveaux épisodes de Hellboy, a
une autre thématique habituelle du fantastique : les vampires, et,
franchement, avec brio ! Ainsi, fidèle a son habitude, l’auteur met tranquillement
en place son intrigue, apporte de la cohérence a son postulat de départ – ce fameux
vampire très inspiré de Dracula et qui aurait participé, en tant qu’officier,
aux guerres Napoléoniennes – et en profite pour lié tout cela aux adversaires
du premier volume, je veux bien évidement parler de Raspoutine et des nazis.
Dit comme cela, certes, cela pourrait sembler être un grand fourre tout qui
sentirait bon le n’importe quoi, or, et c’est là tout le talent de Mignola, ce
n’est pas le cas, bien au contraire ! Le fan, déjà conquis par le premier
tome, sera encore plus aux anges avec cette aventure de Hellboy et du BPRD en
terres roumaines, quand a ceux qui hésitaient, eh bien, disons que tout cela
pourra leur faire franchir le pas et se lancer dans cette série, tant cet album
est excellent. Bref, vous l’avez compris, Au
nom du Diable est non seulement une très bonne aventure de Hellboy mais, surtout, il réussit la
gageure de faire encore mieux que son prédécesseur, ce qui n’était pas gagner ;
la simple confirmation, finalement, de tout le bien que l’on pense de cette œuvre
depuis deux décennies…
Points
Positifs :
-
L’effet de surprise est certes passé mais Mike Mignola réussi la gageure de se
renouveler et de faire encore mieux que dans son premier tome, et ce, en
abordant une thématique vieille comme le monde et maintes fois utilisées, celle
des vampires.
-
On aurait put, au départ, craindre une simple et banale histoire de vampires a
la Dracula,
or, au fil des pages, si l’inspiration de l’œuvre de Stocker est bel et bien
là, on découvre que Mignola multiplie les références et va même jusqu’à remonter
jusqu’à la préhistoire du mythe en mettant en scène Hécate !
-
Vampires, donc, mais aussi les nazis, des savants fous, Raspoutine, un
homoncule, des créatures mythologiques, d’autres qui fleurent bon avec celles
de Lovecraft et même Baba Yaga ! Un sacré mélange mais oh combien réussi !
-
Le plaisir de retrouver un personnage, Hellboy, que l’on apprécie de plus en
plus, ainsi que des protagonistes secondaires et, dans un sens plus large, un
univers franchement réussi et original.
-
Coté dessins, c’est du Mignola au sommet de son art. Après, on adore ou on
déteste mais si on apprécie le style, c’est du pur bonheur !
Points
Négatifs :
-
Il y a tout de même par moments un coté fourre tout un poil exagéré. Mais bon,
c’est l’univers de Hellboy qui est
comme cela…
-
Mike Mignola possède un style pour le moins particulier et certains risquent de
ne pas accrocher. Dommage tout de même de passer a coté d’une telle œuvre pour
une histoire de gouts, mais bon, si on y est allergique, il n’y a
malheureusement rien à faire…
Ma
note : 8,5/10
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