MURDER BALLADS
MURDER
BALLADS
Nick
Cave and the Bad Seeds
1
- Song of Joy (Nick Cave) 6:47
2
- Stagger Lee (Nick Cave) 5:15
3
- Henry Lee (Nick Cave) 3:58
4
- Lovely Creature (Nick Cave) 4:13
5
- Where the Wild Roses Grow (Nick Cave) 3:57
6
- The Curse of Millhaven (Nick Cave) 6:55
7
- The Kindness of Strangers (Nick Cave) 4:39
8
- Crow Jane (Nick Cave) 4:14
9
- O'Malley's Bar (Nick Cave) 14:28
10
- Death is not the End (Bob Dylan) 4:26
Murder Ballads
Musicien
: Nick
Cave and the Bad Seeds
Parution
: 5 février 1996
Enregistré : 1993
– 1995
Durée : 58:43
Genre
: Post-Punk,
Alternatif
Producteur : Tony
Cohen, Victor Van Vugt, Nick Cave and the Bad Seeds
Label
: Mute
Records
Musiciens :
Nick
Cave : chant, piano, orgue, orgue Hammond,
coups de feu, arrangements cordes
Blixa
Bargeld : guitare, cris, chant
Martyn
P. Casey : basse
Mick
Harvey : batterie, guitare, guitare acoustique,
orgue, orgue éolien, chœurs, arrangements cordes, basse, orgue Hammond,
ceinture métallique, percussions
Conway
Savage : piano, chœurs, orgue
Jim
Sclavunos : batterie, percussions, cloches,
tambourin
Thomas
Wydler : maracas, batterie, tambourin, chant
PJ
Harvey : Chant
Kylie
Minogue : Chant
Shane
MacGowan : Chant
Anita
Lane : pleurs, chant
Warren
Ellis : violon, accordéon
Hugo
Race : guitare
Terry
Edwards : cuivres
Katharine
Blake : Chant additionnel
Jen
Anderson : violon
Sue
Simpson : violon
Kerran
Coulter : alto
Helen
Mountfort : violoncelle
Marielle
Del Conte : Chant additionnel
Geraldine
Johnston : Chant additionnel
Liz
Corcoran : Chant additionnel
Brian
Hooper : basse
Mon
avis : Comment un type aussi monumental
que Nick Cave, un chanteur habité qui est sans aucune contestation possible, un
des plus grands artistes de ces quatre dernières décennies, peut être aussi
méconnu du grand public et n’est que trop rarement mis en avant, en dehors d’une
certaine presse spécialisé qui, il faut le reconnaitre, plus grand monde ne lit ?
C’est un peu la question que je me posais dans mes diverses critiques de ses
albums que j’ai put vous proposer ces dernières semaines et auquel je n’ai
toujours pas trouvé de réponse, car bon, comment dire… après l’excellent Let Love In
dont je vous ai dit le plus grand bien il y a quelques jours, voilà que,
avec Murder Ballads, j’aborde un album encore plus monumental, un
truc énorme, un disque que l’on peut, sans la moindre exagération aucune,
qualifié de chef d’œuvre absolu dès sa première écoute, c’est pour dire !
Car oui, et je pèse mes mots, Murder Ballads est un grand
disque, un des meilleurs de Nick Cave et de ses mauvaises graines et,
accessoirement, sans nul doute une des plus belles réussites des années 90. Il
faut dire que le sieur Cave, toujours entouré de ses compagnons et de tout un
tas d’invités prestigieux, nous livre ici un exercice de style pour le moins
audacieux puisque, en décidant de nous sortir un album uniquement composé de
ballades traitant de meurtres, genre de chanson populaire dans les pays
anglo-saxons, le résultat, oh combien somptueux, mets tout le monde d’accord,
ou presque, tant la perfection est atteinte de la première a la dernière
chanson. Bien évidement, a bien y regarder, la thématique de ses titres, plutôt
calmes en apparence mais aux paroles incisives, sinistres, colle comme un gant
a notre brave Nick Cave qui, tel un poisson dans l’eau, est en terrain familier,
posant sa voix d’outre-tombe dans des descriptions sans fioritures de meurtres
et de crimes passionnels. Si l’on ajoute à cet ensemble cohérent et parfait les
deux duos qui firent beaucoup pour la réussite de cet album, je veux bien
évidement parlé de Henry Lee – avec PJ Harvey qui vivait alors
une histoire d’amour avec Nick Cave – et, surtout, Where the Wild Roses
Grow – avec Kylie Minogue, énorme succès de cette année 1996 et vous
comprendrez, sans nul doute, a quel point ce Murder Ballads est
l’un des albums majeurs du sieur Nick Cave et de ses mauvaises graines,
incontestablement !
Points
Positifs :
- Indéniablement
un des meilleurs albums de Nick Cave voir, tout bonnement, un des plus aboutit.
Il faut dire que Murder Ballads, vrai-faux concept album, est un
opus monumental quasiment parfait de bout en bout, bref, un chef d’œuvre !
-
Le genre des ballades meurtrières est absent dans l’hexagone mais très
populaire dans les pays anglo-saxons et, force est de constater que celui-ci
colle parfaitement a un artiste comme Nick Cave qui, de par son style, sa
musique, s’y trouve parfaitement a l’aise, ce qui se remarque de bel manière de
part l’ambiance générale de l’album.
-
Les deux duos, bien sur : Henry Lee et le
magnifique Where the Wild Roses Grow.
-
Même si les deux duos avec Kylie Minogue et PJ Harvey se démarquent du lot, les
autres titres sont loin d’être en retraits et Song of Joy, Stagger
Lee, The Curse of Millhaven, Lovely Creature ou
la reprise de Dylan, Death is not the End, méritent largement le
détour !
- O'Malley's
Bar et ses 14 minutes de folie !
-
Une pochette plutôt simple mais qui colle bien au contenu.
Points
Négatifs :
- Histoire
de pinailler, disons que j’ai légèrement moins accroché a The Kindness
of Strangers et Crow Jane ; mais c’est vraiment pour
pinailler…
Ma
note : 9/10
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