THE
BOATMAN’S CALL
Nick
Cave and the Bad Seeds
1
- Into My Arms (Nick Cave) 4:15
2
- Lime Tree Arbour (Nick Cave) 2:56
3
- People Ain't No Good (Nick Cave) 5:42
4
- Brompton Oratory (Nick Cave) 4:06
5
- There Is a Kingdom (Nick Cave) 4:52
6
- (Are You) the One That I've Been Waiting For? (Nick
Cave) 4:05
7
- Where Do We Go Now but Nowhere? (Nick Cave) 5:46
8
- West Country Girl (Nick Cave) 2:45
9
- Black Hair (Nick Cave) 4:14
10
- Idiot Prayer (Nick Cave) 4:21
11
- Far From Me (Nick Cave) 5:33
12
- Green Eyes (Nick Cave) 3:32
The Boatman’s Call
Musicien
: Nick
Cave and the Bad Seeds
Parution
: 3 mars 1997
Enregistré : Juin
1996 – Août 1996
Durée : 52:07
Genre
: Post-Punk
Producteur : Nick
Cave and the Bad Seeds, Flood
Label
: Mute
Records
Musiciens :
Nick
Cave : chant, piano,
orgue Hammond, claviers, vibraphone
Mick
Harvey : guitare
acoustique, guitare électrique, orgue Hammond, vibraphone
Blixa
Bargeld : guitare
Warren
Ellis : violon,
accordéon, piano
Jim
Sclavunos : mélodica,
batterie, percussions
Conway
Savage : piano,
claviers
Martyn
P. Casey : basse
Thomas
Wydler : batterie,
maracas
Mon
avis : Indéniablement, dans la longue et
toujours inachevée carrière de Nick Cave, il y aura un avant et un après The Boatman’s Call, car si avant, le
sombre australien paradait de tout feu, tout flamme, avec la sortie de cet
opus, en 1997, pour la toute première fois, celui-ci nous proposait un opus où
les chansons n’explosent pas, où Cave, plus habité que jamais, nous livre a nue
ses sentiments du moments, son état d’esprit, vis-à-vis du monde, de ses amours
perdus – PJ Harvey – et du Créateur qui, ici, est rien moins qu’une femme. Le résultat,
forcément, aura surpris a l’époque, ce, même si Murder Ballads annonçait déjà un peu la couleur. Mais dans The Boatman’s Call, Cave va beaucoup
plus loin et abandonne toute la grandiloquence assumée de son précédant album
pour un son plus épuré, plus habité où, dans la plupart des titres, il se
contente, au piano et la voix, d’être accompagner par un seul membre des Bad
Seeds – le résultat flirtant allègrement avec le sublime lorsque c’est Warren
Ellis qui est a ses cotés. Ressemblant par moments a un pasteur, notre crooner
ténébreux aura bouleversé nombreux de ses fans les plus anciens qui, a jamais,
regretteront la brutalité et l’énergie des débuts, pourtant, avec The Boatman’s Call, Nick Cave nous
démontrait, une fois de plus, que le punk excité des débuts était davantage que
cela, qu’il était un énorme artiste, d’une complexité rare, qui revient sans arrêt
a ses mêmes obsessions, certes, mais en se renouvelant a chaque fois de fort
belle manière, bref, la marque des très grands, indéniablement !
Points
Positifs :
- L’album
du changement pour Nick Cave, peut-être le plus inattendu lors de sa sortie, un
opus qui, pour la toute première fois dans sa carrière, nous montrait un
artiste moins explosif, moins démonstratif mais toujours aussi habité.
-
Peut-être un des opus les plus calmes de Cave – en tout cas, il l’était en 1997
– mais jamais ce dernier n’avait paru aussi ténébreux, aussi désabusé sur le
monde, l’amour, Dieu. Bref, un Nick Cave au sommet de son art et qui nous fait
part, une fois de plus, de ses traditionnelles obsessions.
-
Les Bad Seeds sont fidèles à eux-mêmes, c’est-à-dire, qu’ils accompagnent a
merveille le sieur Cave. Par moments, seul un d’entre eux apparait sur un
titre, mais le résultat est toujours à la hauteur.
-
Le résultat flirte parfois au sublime avec Warren Ellis.
-
Une pochette simple, efficace, mais parfaitement réussie.
Points
Négatifs :
- L’album
flirte allègrement avec la perfection, c’est un fait, cependant, à force de
nous asséner des chansons aussi calmes – en apparence – je n’aurai pas été
contre un ou deux titres un peu plus pêchus.
-
The Boatman’s Call aura traumatisé
bien des fans de la première heure, plus habitués a un Cave plus explosif, mais
bon, ce n’est pas non plus comme si cet opus fut une surprise absolue non plus…
Ma
note : 8,5/10
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