dimanche 26 juin 2022

SEVEN TO ETERNITY – LES SOURCES DE ZHAL


SEVEN TO ETERNITY – LES SOURCES DE ZHAL
 
Véritable salut ou énième manipulation, les sources légendaires de Zhal promises par le Roi Fange à Adam Osidis ont soudainement rebattu les cartes d'un jeu qui semblait pourtant gagné pour le peuple Mosak et le royaume de Zhal. Aussi, Adam fait désormais cavalier seul au côté du Maître des Murmures, chargé du lourd fardeau d'avoir préféré la vie de son pire ennemi à celles de nombreux innocents. L'honneur de la famille Osidis est mis à rude épreuve et l'heure d'affronter son destin est venu pour chacun.
 

Seven to Eternity – Les Sources de Zhal
Scénario : Rick Remender
Dessins : Jerome Opeña
Encrage : Jerome Opeña
Couleurs : Matthew Hollingsworth
Couverture : Jerome Opeña
Genre : Dark Fantasy, Fantastique
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Seven to Eternity – The Springs of Zhal
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 14 septembre 2021
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 29 avril 2022
Nombre de pages : 128
 
Liste des épisodes
Seven to Eternity 14-17
 
Mon avis :
 Avec ce quatrième volet, Seven to Eternity, œuvre de l’inimitable et toujours aussi inspiré Rick Remender, pour ce qui est du scénario, et du fort talentueux Jerome Opeña pour ce qui est des dessins, arrive à sa conclusion... Et, la première chose qui me saute aux yeux après lecture de la chose, c’est que, si, jusque là, cette mini-série pouvait être qualifiée de plutôt bonne voir très bonne, son final, lui, est tout simplement excellent ! Bien entendu, Seven to Eternity, avec du recul, ne sera pas à ranger dans la catégorie des chefs d’œuvres absolus, loin de là : Remender et Opeña nous livrent ici un très bon travail mais, à un moment donné, il faut savoir relativiser les choses. Cependant, en dehors de ce constat, comment ne pas reconnaitre que cette mini-série n’en reste pas moins une fort belle réussite – une de plus, me direz vous, pour Remender – et que, justement, sa conclusion, innatendu, surprenante, apporte incontestablement un plus à ce qu’on en attendait ! Car bon, comment dire… sans revenir sur tout ce qui avait put me plaire jusque là – l’excellent mélange entre Dark Fantasy et Fantastique, la thématique traditionnelle du scénariste, c’est-à-dire, l’importance des liens familiaux et, plus précisément, filiaux, des protagonistes charismatiques, une intrigue sombre pour ne pas dire désespérée, sans oublier, bien sur, une partie graphique superbe – comment ne pas admettre que la conclusion, que l’on pouvait éventuellement deviné mais sans croire que l’auteur ose aller aussi loin, est tout simplement parfaite !? Rick Remender, avec celle-ci, franchit le Rubicon, fait de son héros un salopard absolu doté d’un égoïsme peu commun et envoie donc aux Calendes Grecques toute noblesse, tout héroïsme qui nous sont tant familiers pour nous offrir un final tragique que je ne peux qualifier que de superbe ! Naturellement, certains, amateurs de happy-end, n’aimeront pas ce choix narratif mais peu importe : pour une fois qu’une œuvre finit mal, pour une fois qu’un héros ne trouve pas la rédemption, pourquoi s’en priver !? Alors certes, Seven to Eternity n’est peut-être pas un chef d’œuvre mais bon, ma foi, ne serais-ce que pour son univers, ses protagonistes et son final, comment ne pas reconnaitre qu’il a de quoi marquer les esprits !?
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir, pour la dernière fois, de retrouver la suite et la conclusion d’une saga qui brille particulièrement par son univers à la fois riche et original, ses protagonistes hauts en couleurs, ce fort réussi mélange entre dark fantasy et fantastique, sans oublier, Remender oblige, la thématique familiale, omniprésente dans cette œuvre.
- Une conclusion innatendu, stupéfiante même, mais qui s’avère être excellente ! Certes, notre héros bascule totalement du coté obscur et devient un beau petit salaud, mais bon, au vu de tout ce que l’on a lu jusqu’à là, comment ne pas reconnaitre que ce choix scénaristique de Remender est tout simplement parfait !?
- Jerome Opeña livre une fois de plus une prestation que l’on peut qualifier de toute beauté. Incontestablement, une des grandes forces de cette mini-série.
- Comme cela avait été le cas avec les albums précédents, la couverture est, une fois de plus, superbe !
 
Points Négatifs :
- Les amateurs de happy-end risquent de ne guère apprécier ce final qui fait tout de même du héros, Adam Osidis, un beau petit salaud des familles ! Bien entendu, cela est une affaire de gouts personnels…
- Même si la conclusion est excellente, j’aurai souhaité qu’elle soit un poil plus longue !
 
Ma note : 8,5/10

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