SEVEN TO ETERNITY – LES SOURCES DE ZHAL
SEVEN
TO ETERNITY – LES SOURCES DE ZHAL
Véritable
salut ou énième manipulation, les sources légendaires de Zhal promises par le
Roi Fange à Adam Osidis ont soudainement rebattu les cartes d'un jeu qui
semblait pourtant gagné pour le peuple Mosak et le royaume de Zhal. Aussi, Adam
fait désormais cavalier seul au côté du Maître des Murmures, chargé du lourd
fardeau d'avoir préféré la vie de son pire ennemi à celles de nombreux
innocents. L'honneur de la famille Osidis est mis à rude épreuve et l'heure d'affronter
son destin est venu pour chacun.
Seven to Eternity – Les Sources de Zhal
Scénario : Rick Remender
Dessins
: Jerome Opeña
Encrage : Jerome Opeña
Couleurs : Matthew Hollingsworth
Couverture : Jerome Opeña
Genre : Dark
Fantasy, Fantastique
Editeur
: Image Comics
Titre en vo
: Seven to
Eternity – The Springs of Zhal
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 14
septembre 2021
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 29 avril 2022
Nombre
de pages : 128
Liste
des épisodes
Seven to
Eternity 14-17
Mon
avis : Avec ce quatrième volet, Seven
to Eternity, œuvre de l’inimitable et toujours aussi inspiré Rick
Remender, pour ce qui est du scénario, et du fort talentueux Jerome Opeña pour
ce qui est des dessins, arrive à sa conclusion... Et, la première chose qui me
saute aux yeux après lecture de la chose, c’est que, si, jusque là, cette mini-série
pouvait être qualifiée de plutôt bonne voir très bonne, son final, lui, est
tout simplement excellent ! Bien entendu, Seven to Eternity, avec du recul, ne sera pas à ranger dans la
catégorie des chefs d’œuvres absolus, loin de là : Remender et Opeña nous
livrent ici un très bon travail mais, à un moment donné, il faut savoir
relativiser les choses. Cependant, en dehors de ce constat, comment ne pas
reconnaitre que cette mini-série n’en reste pas moins une fort belle réussite –
une de plus, me direz vous, pour Remender – et que, justement, sa conclusion, innatendu,
surprenante, apporte incontestablement un plus à ce qu’on en attendait !
Car bon, comment dire… sans revenir sur tout ce qui avait put me plaire jusque
là – l’excellent mélange entre Dark Fantasy et Fantastique, la thématique
traditionnelle du scénariste, c’est-à-dire, l’importance des liens familiaux
et, plus précisément, filiaux, des protagonistes charismatiques, une intrigue
sombre pour ne pas dire désespérée, sans oublier, bien sur, une partie
graphique superbe – comment ne pas admettre que la conclusion, que l’on pouvait
éventuellement deviné mais sans croire que l’auteur ose aller aussi loin, est
tout simplement parfaite !? Rick Remender, avec celle-ci, franchit le
Rubicon, fait de son héros un salopard absolu doté d’un égoïsme peu commun et
envoie donc aux Calendes Grecques toute noblesse, tout héroïsme qui nous sont
tant familiers pour nous offrir un final tragique que je ne peux qualifier que
de superbe ! Naturellement, certains, amateurs de happy-end, n’aimeront
pas ce choix narratif mais peu importe : pour une fois qu’une œuvre finit
mal, pour une fois qu’un héros ne trouve pas la rédemption, pourquoi s’en
priver !? Alors certes, Seven to
Eternity n’est peut-être pas un chef d’œuvre mais bon, ma foi, ne serais-ce
que pour son univers, ses protagonistes et son final, comment ne pas
reconnaitre qu’il a de quoi marquer les esprits !?
Points
Positifs :
-
Le plaisir, pour la dernière fois, de retrouver la suite et la conclusion d’une
saga qui brille particulièrement par son univers à la fois riche et original,
ses protagonistes hauts en couleurs, ce fort réussi mélange entre dark fantasy
et fantastique, sans oublier, Remender oblige, la thématique familiale,
omniprésente dans cette œuvre.
-
Une conclusion innatendu, stupéfiante même, mais qui s’avère être excellente !
Certes, notre héros bascule totalement du coté obscur et devient un beau petit
salaud, mais bon, au vu de tout ce que l’on a lu jusqu’à là, comment ne pas
reconnaitre que ce choix scénaristique de Remender est tout simplement parfait !?
-
Jerome Opeña livre une fois de plus une prestation que l’on peut qualifier de
toute beauté. Incontestablement, une des grandes forces de cette mini-série.
-
Comme cela avait été le cas avec les albums précédents, la couverture est, une
fois de plus, superbe !
Points
Négatifs :
-
Les amateurs de happy-end risquent de ne guère apprécier ce final qui fait tout
de même du héros, Adam Osidis, un beau petit salaud des familles ! Bien
entendu, cela est une affaire de gouts personnels…
-
Même si la conclusion est excellente, j’aurai souhaité qu’elle soit un poil
plus longue !
Ma
note : 8,5/10
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