mardi 17 mai 2022

OLYMPUS MONS – PROVIDENCE


OLYMPUS MONS – PROVIDENCE
 
Farout est une planète naine aux confins du système solaire. L'équipage du vaisseau d'exploration Nadezhda sait maintenant avec certitude que l'objet qui les a frôlés provenait d'une technologie extraterrestre. L'exploration périlleuse des entrailles de la planète Farout débute pour Elena et ses compagnons astronautes. Que vont-ils découvrir sous la surface de la planète de glace qui risque de bouleverser leurs existences mais aussi celle de toute l'humanité ? Le mystère est total, le danger omniprésent, la fin toute proche....
 

Olympus Mons – Providence
Scénario : Christophe Bec
Dessins : Stefano Raffaele
Couleurs : Natalia Marques
Couverture : Pierre Loyvet
Editeur : Soleil
Genre : Anticipation, Science-Fiction, Fantastique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 16 mars 2022
Nombre de pages : 56
 
Mon avis :
 La première chose auquel j’ai pensé lorsque je suis arrivé à la toute dernière page de ce neuvième volume d’Olympus Mons, œuvre du sieur Christophe Bec, c’est que j’espère bel et bien que, cette fois ci, nous avons eu droit à la véritable conclusion de cette saga de science-fiction qui, en toute franchise, ne restera nullement dans les annales. En effet, dès le premier volet d’Olympus Mons, il était difficile de ne pas faire le lien avec une autre saga SF du scénariste, Prométhée, ce qui fut confirmé, dans les grandes lignes, au fil des tomes. Cependant, contrairement à son prédécesseur qui, pour la petite histoire, n’est toujours pas achever malgré sa vingtaine de tomes, Olympus Mons semblait avoir pris fin à l’issu du sixième volume. Bien entendu, ce n’était que la conclusion de son premier cycle, un second, plus court et composé, cette fois ci, de trois volumes uniquement, étant au programme… Une fort mauvaise idée de la part de Christophe Bec qui, ma foi, aurait mieux fait d’arrêter les frais dès le sixième tome d’Olympus Mons… Ainsi, malgré quelques bonnes idées et le talent certain de l’auteur à user fort habillement de ses traditionnelles ficelles narratives habituelles qui, ma foi, restent plutôt efficace, ce neuvième volet de Olympus Mons déçoit fortement : trop complexe, plutôt décousu dans sa narration, il se donne même le luxe de nous laisser avec l’impression que, lui-même lasser par sa série, le sieur Bec aura conclut celle-ci par-dessus la jambe, histoire de pouvoir passer sereinement à autre chose. Tout cela est fort dommage car bon, si dès le départ, Olympus Mons souffrait de sa trop grande ressemblance avec Prométhée, cette BD n’en possédait pas moins suffisamment de points positifs pour ravir les fans de Christophe Bec et, dans un sens plus large, les amateurs de SF. Hélas, si le premier cycle pouvait faire illusion, ce ne fut pas le cas du second qui, malgré quelques bonnes idées, se sera rapidement perdu au point même que l’on finisse, avec ce neuvième tome, par se dire que tout cela aura accoucher d’un bien beau gâchis. Espérons à présent que le sieur Bec en reste là et ne nous ressorte pas un troisième cycle : a priori, vu la conclusion, cela semble exclu, mais bon, avec lui, on ne sait jamais…
 

Points Positifs
 :
- Les fans de Christophe Bec trouveront probablement leur compte avec ce neuvième volet d’Olympus Mons qui, sans être génial, n’en propose pas moins une conclusion plutôt acceptable. Bien entendu, il y aurait pas mal de choses à redire, mais bon, tout cela est loin d’être mauvais, il faut le reconnaitre.
- Si vous n’êtes pas très regardant ou si vous appréciez grandement le style narratif et les thèmes de prédilections du sieur Bec, alors, Olympus Mons vous fera probablement passer un bon moment.
- Stefano Raffaele n’est pas un dessinateur qui possède un style époustouflant, cependant, ici, force est de constater qu’il livre, dans l’ensemble, un travail plutôt bon et nettement plus aboutit que dans certains de ses anciens travaux…
 
Points Négatifs :
- Une conclusion que certains peuvent qualifié d’acceptable mais qui est loin d’être bonne, bien au contraire. Ainsi, ce neuvième et dernier volet de Olympus Mons aura confirmé tous les défauts de cette série et, dans un sens plus large, ceux de son auteur : intrigue trop complexe sans que cela soit justifiée, délires mystiques qui ne trouvent pas forcément leur place avec le reste, plus SF, narration décousue… Bref, on se serait bien passé de ce second cycle dont le premier, déjà, n’était pas exceptionnel.
- Ce qu’il y a de fascinant avec Christophe Bec, c’est que l’auteur semble avoir deux ou trois thèmes de prédilections et qu’il tourne toujours autour de ces derniers. Naturellement, dans le cas d’Olympus Mons on comprend rapidement qu’il ne s’agit que d’un sous Prométhée et que, pour ce qui est de l’originalité, on repassera…
- Même si Stefano Raffaele livre ici un travail plus aboutit qu’auparavant, il faut reconnaitre que son style, particulier, est encore perfectible et qu’il a toujours autant de mal avec les visages des protagonistes.
- Une couverture un peu bof, il faut le reconnaitre.
 
Ma note : 6/10

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