TROIE
– LE BOUCLIER DU TONNERRE
Adulé,
détesté ou pleuré, Argurios est devenu un héros. Troie et Hélicon ont survécu
aux menaces qui pesaient sur leurs existences. Tandis que le Prince de Dardanie
se remet très péniblement de ses blessures, trois nouveaux venus rejoignent la
cité aux puissantes murailles. Pira la prêtresse fugitive et les mercenaires
Calliadès et Banoclès. Tandis que d’immenses festivités se préparent, les feux
de la guerre couvent sur les terres thraces qui séparent les Troyens des
Achéens.
Troie – Le Bouclier du Tonnerre
Auteur
: David
Gemmell
Type
d'ouvrage : Fantasy, Historique
Première
Parution : 08 septembre 2006
Edition
Poche : 18 novembre 2016
Titre
en vo : Troy – Shield of Thunder
Pays
d’origine : Grande-Bretagne
Langue
d’origine : Anglais
Traduction : Rosalie
Guillaume
Editeur : Bragelonne
Nombre
de pages : 680
Mon
avis : Le premier volet du Cycle
de Troie, le dernier du regretté David Gemmell qui, pour la petite
histoire, n’eut pas le temps d’achever celui-ci, son épouse le concluant après
la mort de l’auteur, m’était apparu comme étant, non seulement, une fort belle
surprise au vu des immenses qualités de cet ouvrage, mais aussi et surtout, à
la lecture de ce dernier, comme étant une des meilleures réussites du romancier
britannique, aussi bon que l’excellent Rigante
qui était, de mon point de vu, le cycle le plus aboutit de Gemmell – Légende étant
exceptionnel mais pour d’autres raisons. Il faut dire que cette relecture de ce
qui est, incontestablement, un des plus grands récits de l’Histoire humaine, je
veux, bien entendu, parler de L’Iliade,
était apparu comme étant une magnifique relecture de l’œuvre d’Homère, David
Gemmell nous offrant, par le biais de son intrigue et de ses protagonistes, une
espèce de préquelle à la fameuse Guerre de Troie où le lecteur, ravi et étonné,
retrouvait des figures connues comme Hector, Andromaque, Énée, Priam, Ulysse ou
Agamemnon, le plus souvent, bien différentes des figures légendaires que l’on
connaissait. Et donc, après la réussite incontestable que fut Le Seigneur de l’Arc d’Argent, on était
en droit d’attendre une suite à la hauteur de nos espérances tout en craignant
que celle-ci ne le soit pas – après tout, ce premier volet était tellement bon
qu’il allait être difficile de faire aussi bien… Bon, disons le tout de suite, Le Bouclier du Tonnerre, sans atteindre
l’excellence de son prédécesseur, est un bon, très bon roman et confirme tout
le bien que l’on pouvait penser de ce cycle qui, jusque là, frôle avec la
perfection, tout simplement ! Pourtant, d’entrée de jeu, le lecteur
peut-être surpris pas une certaine mise au placard des protagonistes majeurs du
premier tome, je veux, bien entendu, parler d’Hélicon et d’Andromaque – cela étant
relatif puisque ces derniers, comme d’autres personnages, reviennent sur le
devant de la scène au fil des pages – afin de mettre en avant de nouveaux
protagonistes, enfin, nouveaux, pas vraiment puisque nos deux compères, Calliadès
et Banoclès avaient fait une petite apparition à la fin du premier tome – lors du
combat entre les Mycéniens et Hélicon et Argurios – tandis que Pira est, en
fait, un personnage dont l’auteur avait déjà parler a de multiples reprises. Cependant,
n’allez pas croire que nous avons droit a un changement de protagonistes
principaux, disons plutôt que ces trois là prennent une importance majeur dans
ce roman, sans que cela nuise aux anciens héros que sont Hélicon, Andromaque ou
Ulysse tandis qu’Hector, lui, prend enfin de l’ampleur… Et donc, comme cela
avait déjà été le cas dans le premier volet de Troie, le lecteur sera tout simplement captiver par une histoire d’une
densité peu commune mais qui, a aucun moment, n’entraine un quelconque
sentiment de lassitude : ainsi, de la fuite de nos deux anciens guerriers
mycéniens à la bataille de Thrace, en passant par les Jeux du mariage d’Hector
et d’Andromaque et le déclanchement de la guerre entre Troie et les autres
cités grecques, c’est un superbe moment de lecture que nous offre David
Gemmell, nous prouvant, une nouvelle fois, de magnifique manière, a quel point
celui maitrisait son sujet dans ses dernières années de sa vie. Bref, vous l’avez
compris, avec Le Bouclier du Tonnerre,
le cycle de Troie flirte encore avec
les sommets et on attend, à présent, que sa conclusion, soit tout aussi bonne.
Mais bon, quelle que chose me dit que cela risque d’être le cas…
Points
Positifs :
-
Si le premier volet de Troie s’était
avéré être un des tous meilleurs romans de David Gemmell, il apparait
grandement que ce second tome, même si l’effet de surprise n’est plus au rendez
vous, est quasiment aussi bon et que la suite de la relecture de L’Iliade par l’auteur britannique flirte
toujours avec l’excellence.
-
Les petits nouveaux qui ne le sont pas vraiment – Calliadès, Banoclès et Pira –
apportent un plus indéniable a un casting qui était déjà exceptionnel et où l’on
retrouve, une nouvelle fois, avec plaisir, des figures aussi marquantes qu’Hector,
Andromaque, Hélicon, Priam, Ulysse ou Agamemnon. Et n’oublions pas les
protagonistes secondaires qui sont, pour la plupart, plutôt réussis.
-
Une lecture captivante de bout en bout où l’on ne s’ennui jamais.
Incontestablement, du très grand Gemmell !
-
Oubliez la Source, le Vide, les Reines Démons, les vieux combattants bourrus de
soixante ans, les loups garous et les autres joyeusetés habituelles de Gemmell,
celles-ci ne sont pas au rendez vous de ce cycle de Troie qui
tient davantage du roman historique que fantastique et qui nous prouve, enfin,
que l’auteur pouvait se renouveler !
Points Négatifs :
-
Le dernier tiers du roman, celui de la guerre en Thrace, est peut-être un poil
inférieur au reste de l’ouvrage.
-
Certains peuvent regretter que des personnages majeurs du premier volet soient
un peu moins mis en avant dans cette suite. Il faut dire qu’Hélicon et
Andromaque avaient nettement marqué les esprits dans Le Seigneur de l’Arc d’Argent.
-
Franchement, à moins d’être totalement allergique au style de Gemmell, je ne
vois pas…
Ma note : 8,5/10
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