mercredi 24 février 2021

TROIE – LA CHUTE DES ROIS


TROIE – LA CHUTE DES ROIS
 
Les ténèbres tombent sur la Grande Verte, et le Monde Ancien est cruellement déchiré. Sur les champs de bataille autour de Troie, la cité d’or, se réunissent les armées fidèles au roi mycénien, Agamemnon. Parmi ces troupes se trouve Ulysse, le fameux conteur, devenu leur allié malgré lui. Il sait que rien n’arrêtera Agamemnon pour s’emparer du trésor que renferme la cité, et qu’il devra bientôt affronter ses anciens amis en un combat à mort. Malade et amer, le roi de Troie attend. Ses espoirs reposent sur deux héros : Hector, son fils préféré, le plus puissant guerrier de son époque, et le redoutable Hélicon, déterminé à venger la mort de son épouse aux mains des Mycéniens. La guerre a été déclarée. Même si ces ennemis, qui sont aussi des parents, laissent libre cours à leur soif de violence, ils savent que certains d’entre eux, hommes ou femmes, deviendront des héros, dont les exploits vivront à tout jamais dans un récit transmis à travers les âges…
 

Troie – La Chute des Rois
Auteur : David Gemmell, Stella Gemmell
Type d'ouvrage : Fantasy, Historique
Première Parution : 10 août 2007
Edition Poche : 09 décembre 2016
Titre en vo : Troy – Fall of Kings
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Langue d’origine : Anglais
Traduction : Rosalie Guillaume
Editeur : Bragelonne
Nombre de pages : 768
 
Mon avis :
 Et voilà, c’est fait, au bout d’un an de lecture assidue et souvent enflammée, j’en ai finalement finit avec mon cycle personnel consacré a ce somptueux auteur que fut David Gemmell et, le hasard faisant souvent bien les choses, alors que j’avais débuter mes lectures par Le Lion de Macédoine, cycle qui se déroulait dans la Grèce antique et qui revenait, de manière romancée, sur la vie d’Alexandre le Grand, je l’aurai achever, douze mois plus tard, avec cet exceptionnel cycle de Troie – qui, comme vous l’avez deviné, se déroule lui aussi en pleine antiquité grecque – sans aucune contestation possible, le chef d’œuvre absolu de Gemmell, en tous cas, une trilogie parfaite de bout en bout et qui se donne même le luxe de battre a plate couture un certain Rigante, autre excellent cycle de l’auteur britannique… Il faut dire que, dès le premier volet de ce magnifique Troie, je n’avais put que m’incliner devant le coup de génie de Gemmell qui, en s’inspirant grandement de l’œuvre d’Homère, avait sut nous proposer une vision nouvelle de cette dernière en nous proposant sa propre vision de ce qui est l’un des plus grands récits de l’humanité, L’Iliade : mélange habile entre nouveaux protagonistes et figures mythiques complètement transformées sous la plume de l’auteur, enjeux plus importants puisque les deux premiers volets revenaient sur les années précédant le siège de Troie lui-même, le tout, avec le talent habituel d’un écrivain alors au sommet de son art et à mille lieux des défauts qu’on pouvait lui trouver auparavant. Pourtant, il y avait de quoi douter fortement avec ce troisième volet puisque, comme chacun sait, David Gemmell, hélas, ne l’acheva pas, celui-ci perdant la vie tragiquement en court d’écriture. Son épouse, Stella Gemmell, s’attela alors à la tache et, bien entendu, il y avait de quoi être perplexe quand au résultat final… C’était oublier un peu trop rapidement que la compagne de toujours de l’auteur fut plus, tout au long de la carrière de celui-ci, bien plus qu’une simple collaboratrice et qu’elle était un peu derrière bon nombre de ses romans. Le résultat, donc, de La Chute des Rois, dernier volume de la trilogie, confirme bien cela est, d’ailleurs, tout au long du roman, il est impossible de deviner quelle partie est de David, quelle partie est de Stella sauf, bien entendu, la conclusion, tout bonnement superbe et qui est bien évidement une belle déclaration d’amour de Stella Gemmell a son grand amour perdu. Bref, oubliez toutes vos craintes et vos a priori, le troisième volet de Troie confirme non seulement tout le bien que l’on pensait de cette saga mais, quelque part, finit même par la sublimer : grandiose, captivant de bout en bout, bourré de scènes d’anthologie – ah, l’affrontement entre Hector et Achille – et de très bonnes idées – Le Cheval de Troie – La Chute des Rois est un pur chef d’œuvre et Troie, dans son ensemble, en tant que chant du cygne de Gemmell, apparait comme étant son œuvre la plus aboutie et nous laisse songeur sur ce que l’auteur aurait put nous offrir si la mort ne nous l’aurait pas enlever aussi jeune. Mais bon, on ne refait malheureusement pas le passé…
 

Points Positifs
 :
- Après un premier volet magistral et étonnant puis un second qui avait confirmé tout le bien que l’on pensait de cette saga, La Chute des Rois s’avère être l’aboutissement attendu d’une trilogie que l’on peut qualifier comme étant un véritable chef d’œuvre et, sans discussion possible, le meilleur cycle de Gemmell. Tout simplement grandiose !
- Malgré la mort de l’auteur en pleine écriture, son épouse, Stella Gemmell, lui succède fort bien et il est impossible de deviner qui a écrit quoi, en dehors, bien entendu, de la conclusion, terriblement touchante et qui fera verser une petite larme a plus d’un…
- Une première partie étonnante, qui nous entraine loin de Troie le plus souvent mais qui reste très bonne puis une seconde, tant attendue, qui nous plonge en plein siège et qui nous captive de bout en bout, surtout avec ce final a la Fort Alamo qui est magnifique !
- Que de moments d’anthologie ici, le principal, bien entendu, étant l’affrontement entre Hector et Achilles. Et puis, une fois de plus, Gemmell utilise intelligemment les éléments de mythe pour les transformer et nous surprendre de la plus belle des façons : voir le Cheval de Troie, bien entendu.
- Une lecture captivante de bout en bout où l’on ne s’ennui jamais. Incontestablement, du très grand Gemmell !
- Oubliez la Source, le Vide, les Reines Démons, les vieux combattants bourrus de soixante ans, les loups garous et les autres joyeusetés habituelles de Gemmell, celles-ci ne sont pas au rendez vous de ce cycle de Troie qui tient davantage du roman historique que fantastique et qui nous prouve, enfin, que l’auteur pouvait se renouveler !
Points Négatifs :
- Dommage que l’on ne sache pas trop ce qui arrive à certains protagonistes à la fin, même si l’on peut toujours imaginer leur sort.
- Franchement, à moins d’être totalement allergique au style de Gemmell, je ne vois pas…
 
Ma note : 9/10

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