HOMELAND – SAISON 8
HOMELAND
– SAISON 8
Carrie
est hospitalisée au Landstuhl Regional Medical Center, où elle se rétablit de
ses semaines de torture dans les prisons russes tout en suivant les procédures
pour être réintégrée au sein de la CIA. Interrogée par l'agent Jim Turrow, elle
apprend qu'elle a échoué au détecteur de mensonges et qu'elle est soupçonnée de
trahison pendant les semaines où son trouble l'a rendue confuse et dont elle ne
se souvient pas. Saul est en Afghanistan en tant que Conseiller à la Sécurité
Nationale où il dirige les négociations de paix avec l'Afghanistan, mais elles
se présentent mal quand le Vice-président afghan G'ulom annonce publiquement
qu'il refusera tout traité. Soupçonnant une ingérence du Pakistan, Saul décide
de ramener Carrie sur le terrain, malgré les accusations dont elle est la
cible. En parallèle, Max Piotrowski est envoyé dans une base de la Vallée du
Korangal où il devra réparer un système d'écoute des communications des
Talibans près de la frontière pakistanaise. Malgré le danger, l'opération est
un succès.
Homeland – Saison 8
Réalisation
: Michael Cuesta, Clark Johnson et Jeffrey Nachmanoff
Scénario
: Howard Gordon, Alex Gansa, Gideon Raff
Musique : Sean
Callery
Production : Teakwood
Lane Productions, Cherry Pie Productions, Keshet Films, Fox 21 et Showtime
Originals
Genre : Série
dramatique, thriller psychologique
Titre
en vo : Homeland – Season 8
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : Showtime
Diffusion
d’origine : 09 février 2020 – 26 avril 2020
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 12 x 50 minutes
Casting :
Claire Danes : Carrie Mathison
Mandy Patinkin : Saul Berenson
Maury Sterling : Max Piotrowski
Costa Ronin : Yevgeny Gromov
Nimrat Kaur : Tasneem Qureishi
Numan Acar : Haissam Haqqani
Linus Roache : David Wellington
Mohammad Bakri : Abdul Qadir G'ulom
Tim Guinee : Scott Ryan
Andrea Deck : Jenna Bragg
Cliff Chamberlain : Mike Dunne
Sam Trammell : Benjamin Hayes, vice-Président
des USA
Elham Ehsas : Jalal Haqqani
Seear Kohi : Balach
Hugh Dancy : John Zabel
Mohammad Amiri : Arman
Sitara Attaie : Samira Noori
Beau Bridges : Ralph Warner, Président des USA
Christopher Maleki : President Daoud
Elya Baskin : Viktor Makarov
Ben Savage : Saul Berenson jeune
Robin McLeavy : Charlotte Benson
Tatyana Mukha : Anna Pomerantseva
Julie Engelbrecht : Anna Pomerantseva jeune
Amy Hargreaves : Maggie Mathison
Jacqueline Antaramian : Dorit
Mon
avis : Il est de coutume de dire que
toutes les bonnes choses ont une fin et, dans le cas qui nous préoccupe aujourd’hui,
c’est-à-dire, la huitième saison de cette excellente série que fut, tout au
long de sa diffusion, Homeland,
force est de constater que la conclusion aura été à la hauteur de nos
espérances et que, surtout, les scénaristes auront sut achever leur création
avant que celle-ci ne finisse par baisser, qualitativement parlant. En effet, c’est
souvent cela le problème des séries, y compris pour ce qui est des meilleures :
des débuts en fanfare sur les deux ou trois premières saisons avant que,
indubitablement, l’intrigue ne commence à tourner en rond, que la qualité
baisse et que la fin, lorsqu’elle survient, ne soit bâclée. Avec Homeland, rien de tout cela,
heureusement : s’étant d’entrée de jeu plutôt bien démarquée de son
illustre devancière d’où elle fut tirée, Hatufim,
la série aura sut trouver ses marques, développer, saisons après saisons, ses
protagonistes et des intrigues fort audacieuses et, en abordant moult
thématiques actuelles, aura finit, avec cette huitième saison qui fut un
véritable retour au sources – sauf que, cette fois ci, c’est sur Carrie que se
posent des questions quand a sa loyauté – en véritable apothéose. Captivante de
bout en bout, remettant sur le devant de la scène quelques protagonistes
majeurs de la quatrième
saison, nous renvoyant du coté de l’Afghanistan pour notre plus beau
plaisir et apportant une conclusion à la fois acceptable et excellente, cette
ultime saison de Homeland aura confirmé
tout le bien que l’on pensait de cette série depuis ses débuts et nous aura convaincu,
définitivement, que celle-ci fut une des plus belles réussites télévisuelles de
ces dernières années, du moins, pour les amateurs du genre, bien entendu. Alors
certes, désormais, il va falloir faire nos adieux a Carrie et Saul, mais bon,
quelque part, c’est une très bonne chose que cela soit ainsi puisque l’on sait
très bien que si l’aventure se serait poursuivi, fatalement, tôt ou tard, on
aurait été lassés, déçus par une série qui n’aurait pas sut s’arrêter à temps. Ce
ne fut pas le cas et, ma foi, ce fut une très bonne chose…
Points
Positifs :
-
Une excellente dernière saison pour Homeland
qui, tout en maintenant un scénario captivant et de qualité de bout en bout,
aura confirmé tout le bien que l’on pensait de cette série depuis ses débuts
et, surtout, aura sut apporter une conclusion pour le moins intéressante et plutôt
réussie. Bref, tout est parfait ou presque pour les fans !
-
Le plaisir de retourner du coté de l’Afghanistan, le retour de protagonistes
importants perdus de vu depuis longtemps, des enjeux plus importants que jamais
et une Carrie qui se retrouve dans la position de Nicholas Brody dans les
premières saisons et dont tout le monde se méfie.
-
Le dernier épisode frôle tout simplement avec l’excellence et le face a face
terrible entre Carrie et Saul a de quoi marquer les esprits !
-
Il a la classe Yevgeny Gromov tout de même.
-
Pour ce qui est des acteurs, comme d’habitude, il n’y a rien à dire, ceux-ci
étant tous simplement excellents dans leurs rôles respectifs.
Points
Négatifs :
-
On peut tout de même trouver singulier que, par moments, tout ce petit monde se
ballade sans problèmes d’un bout à l’autre de l’Afghanistan ou du Pakistan
voir, au bout d’un moment, d’un pays à l’autre…
-
Les américains auraient-ils vraiment donné aux afghans l’individu soupçonné d’être
le responsable de la mort de leur président ? Hum, permettez-moi d’en
douter !
Ma
note : 8/10
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