LES
CAHIERS DE SCIENCE & VIE 148 – LES CITÉS DE L’EXTRÊME
Octobre
2014
Les
Cités de l’Extrême
- Edito :
À l’impossible, ils se sont tenus
- Cadrage :
Une longue histoire de conquête urbaine
-
Gonur Dépé – Mille ans dans le feu du désert
- Interview : « L’homme
sait faire preuve d’audace face à des milieux très contraignants » de
Corinne Castel
I
– Dans le désert
- Moyen-Orient
– Le monde minéral de Pétra et Hégra
- Inde
– Fatehpur Sikrî : victoire sur la sécheresse
- Chine
– Taklamakan : des villes sous le sable
-
La course aux trésors du Taklamakan
-
Algérie – Les cités fortifiées du Sahara
II
– En altitude et sous terre
-
Pérou – Machu Picchu, la cité inca vertigineuse
- Turquie
– Cappadoce : les cités d’en bas
- France
– Naours, le fort souterrain
III
– D’Hier à Aujourd’hui
-
Venise arrachée des eaux
-
Villes flottantes et gratte-ciel sous terre
- Bientôt,
les cités de l’espace
Mon avis :
Comme je le disais lors de ma critique du numéro de février des Cahiers de Science & Vie, Quand
le Climat écrit l’Histoire, l’année passée (en 2014, donc, pour les
étourdis), j’aurai pris pas mal de retard quant a la lecture des différents
numéros de cette revue, ce qui fait que, depuis quelques semaines, j’essaie au
mieux de rattraper ce retard. Ainsi, après l’excellent L’Origine
des Mythes, datant de août dernier, aujourd’hui, c’est du numéro d’octobre
2014, Les Cités de l’extrême, que je
vais vous entretenir… Un numéro assez intéressant et qui, par certains aspects,
est en lien, au moment où je l’ai lu, avec l’actualité du Moyen-Orient où les
troupes dégénérées et sanguinaires de DAESH s’en prennent aux vestiges de la
civilisation mésopotamienne : en effet, au cours de l’Histoire, combien de
vestiges d’anciennes civilisations, de cités dont il ne reste plus que quelques
ruines ternies par le temps, ont, finalement, disparues, rayées de la carte par
la folie d’hommes qui ne jurent que par une folie encore plus grande, celle d’un
dieu omnipotent ?! Et pour ce qui est de ces cités de l’extrême, ces
constructions improbables, sorties de terre au milieu de nulle part et où il ne
fut pas toujours facile de survivre, qui nous dit que les fous de dieu ne
viendront pas, tôt ou tard, détruire le peu qui en reste ? Vous trouvez
que j’exagère ? Pétra, Hégra, Gonur Dépé, ce n’est pas si loin de DAESH
après tout… Mais bon, bien entendu, le sujet principal de ce numéro des Cahiers, ce n’est pas la survivance de
ce patrimoine de l’humanité mais bel et bien, le fait, incontestable, qu’en tout
temps, en tous lieux, l’Homme ne s’est jamais contenté de la facilité pour bâtir
ses demeures, ses villages, ses cités : que ce soit en plein milieu du
désert, au sommet des montagnes voir carrément sous terre ou en défiant les éléments
– Venise, prise a la mer – des cités improbables ont vu le jour, prospérées et,
pour la plupart, disparues. Bref, dans ce numéro – une fois de plus excellent –
des Cahiers de Science & Vie,
nous aurons droit a un catalogue de ces cités parmi les plus emblématiques
ainsi que leurs histoires, mais aussi, car il faut toujours savoir regarder
vers l’avenir, imaginer ce que seront les villes du futur : sous-marine ou
flottantes, sous-terraines ou en orbites, voir, un jour, sur la Lune, sur Mars
ou, qui sait, encore plus loin !?
Points
Positifs :
- A
priori, on se dit que ce numéro renvoi a certains autres plus anciens (ce qui n’est
d’ailleurs pas faux), puis, au fil des pages, on se dit que c’est loin d’être
une simple réédite et que le sujet est assez captivant.
-
Effectivement, l’Homme a toujours eu le dont de s’installer dans les lieux les
plus improbables et si le catalogue de ces cités de l’extrême est fort
intéressant, le pourquoi de ces choix ainsi que l’historique de ces villes l’est
tout autant.
-
Ce qui m’a le plus fasciné ? Les cités sous-terraines et plus
particulièrement celles de la région de Cappadoce, en Turquie.
-
La partie sur le désert du Taklamakan était pas mal également.
-
Comme lors de chaque numéro des Cahiers,
louons la qualité des articles, le coté fort instructif de ces derniers, les
illustrations, etc.
Points
Négatifs :
-
Bien entendu, si le sujet reste intéressant, il est loin d’être original et
entendre parler de Pétra ou du Machu Picchu pour la énième fois, voir de
Venise, est moins engageant. Il faut dire que ces cités sont des
incontournables qui reviennent souvent sur le devant de la scène, d’où, une
certaine lassitude.
-
Un peu dubitatif quant aux cités flottantes dont on nous parle a la fin de ce
numéro : tout cela est fort sympathique mais cet ensemble reste surtout d’agréables
projets d’architectes sans véritable avenir, du moins, pour le moment…
Ma note : 7,5/10
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