LES
AVENTURES DE TINTIN – LES SEPT BOULES DE CRISTAL
De
retour d'Amérique du Sud, les sept membres d'une expédition consacrée aux Incas
sont victimes, les uns après les autres, d'une malédiction et plongés dans une
profonde léthargie de laquelle il semble impossible de les sortir. Chaque fois,
on retrouve près d'eux les éclats d'une petite boule de cristal. Tintin cherche
à élucider l'affaire et à protéger les membres de l'expédition… Malgré les
efforts de Tintin, six des membres de l'expédition finissent dans un état de
léthargie. Les victimes de la malédiction de Rascar-Capac sont par ordre
chronologique Sanders-Hardmuth, Clairmont, Laubépin, Cantonneau, Charlet,
Hornet. Par la suite, Tintin, le capitaine Haddock et le professeur Tournesol
se rendent chez le professeur Bergamotte, le dernier membre encore indemne et
ami d'étude de Tournesol. La momie de Rascar Capac rapportée du Pérou se trouve
dans sa maison.
Les Aventures de Tintin – Les Sept Boules de Cristal
Editeur
: Casterman
Scénario
: Hergé, Edgard P. Jacobs
Dessins
: Hergé,
Edgard P. Jacobs
Couleurs : Hergé,
Edgard P. Jacobs
Couverture : Hergé
Genre : Aventure,
Franco-Belge
Pays
d’origine : Belgique
Langue
d’origine : français
Parution : 1948
Nombre
de pages : 62
Mon avis :
Nouveau Tintin a avoir droit a sa
critique en ce mois de mars 2015 puisque, après le plutôt bon Coke
en Stock, il y a un peu plus d’une semaine, voilà qu’aujourd’hui, le
plus célèbre des reporters revient sur ce blog avec ce qui est sans nul doute l’une
de ses aventures les plus célèbres, du moins, la première partie d’un dytique
légendaire Les Sept Boules de Cristal/Le Temple du Soleil. Car avec cet album,
le treizième de la saga, Hergé – accessoirement, bien aidé par un certain Edgar
P. Jacobs – nous offre l’exemple type de ce qu’est une grande aventure de Tintin, un quasi sans-faute où l’Aventure
se décline avec un A majuscule, où ont va voir du pays – quoi que cela arrivera
surtout dans le tome suivant – et où l’ambiance flirte allègrement entre récit
policier et un certain mysticisme ; ici, la fameuse malédiction d’une
momie, celle de Rascar-Capac, bien entendu inspirée de celle du Pharaon Toutankhamon…
Ajoutons a cela un humour toujours aussi présent, et ici, sublimé par un
Capitaine Haddock une fois de plus au sommet de sa forme – ce qui vaut toujours
mieux que celui des Dupondt, trop potache – et vous comprendrez sans nul doute
pourquoi, depuis plus de six décennies, Les
Sept Boules de Cristal à enchanter des générations de lecteurs. Des
coulisses d’un music-hall au port de Saint-Nazaire, d’une villa d’un chercheur
menacé par une terrible malédiction au Château de Moulinsart, Tintin, Haddock
et Milou vont avoir affaire a une intrigue bien mystérieuse aux relents de
paranormal : la malédiction de Rascar-Capac est-elle réelle où la main de
l’homme est-elle derrière celle-ci ? Bien évidement, la seconde hypothèse
semble la plus juste, surtout quand disparait le pauvre Tournesol, quoi que…
Quoi qu’il en soit, avec Les Sept Boules
de Cristal, Hergé frappe fort, renouant avec les plus belles heures de sa
série phare, surtout que, comme chacun sait, cet album n’est que le prélude d’une
aventure qui sera encore plus spectaculaire dans Le Temple du Soleil, mais bon, ceci est bien entendu une autre
histoire…
Points
Positifs :
- Bien
souvent, les meilleurs Tintin sont
les diptyques et cela se confirme une fois de plus avec Les Sept Boules de Cristal qui trouvera une magnifique conclusion
dans Le Temple du Soleil.
-
Quasiment parfait de bout en bout : que ce soit de par son scénario, les
dessins, l’ambiance et la thématique générale, nous avons là un grand, que
dis-je, un très grand Tintin !
-
L’intrigante malédiction de Rascar-Capac, bien entendu copiée sur celle de Toutankhamon.
-
Un Capitaine Haddock une fois de plus exceptionnel et qui est à l’origine de
sublimes fous rires pour le lecteur ; ah, entre la scène au music-hall où
celle de Moulinsart, où ce dernier se la joue grand bourgeois…
-
Toute la partie se déroulant dans la villa du professeur Bergamotte est un
must, avec, bien entendu, en point d’orgue, la scène de la foudre en boulle.
-
Le connaisseur de Jacobs reconnaitra aisément sa patte, que ce soit au niveau
de certaines idées ou des dessins.
Points
Négatifs :
-
Pour être tout a fait franc, il n’y a pas vraiment de points faibles dans cet
album si ce n’est les gouts et les couleurs de tout à chacun qui l’apprécieront,
ou pas…
-
Le dépaysement sera plus flagrant dans le tome suivant, Le Temple du Soleil, mais bon, il fallait une entrée en matière a
cette histoire qui se déroule sur deux tomes.
Ma note : 8,5/10
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