BLANCHE-NEIGE
ET LE CHASSEUR
Dans
des temps immémoriaux où la magie, les fées et les nains étaient monnaie
courante, naquit un jour l’unique enfant d’un bon roi et de son épouse chérie :
une fille aux lèvres rouge sang, à la chevelure noire comme l’ébène et à la
peau blanche comme neige. Et voilà précisément où l’histoire que vous croyiez
connaître prend fin et où la nouvelle adaptation épique et envoutante de ce
célèbre conte des frères Grimm débute. Notre héroïne, dont la beauté vient
entacher la suprématie de l’orgueilleuse Reine Ravenna et déclencher son
courroux, n’a plus rien d’une damoiselle en détresse, et la cruelle marâtre en
quête de jeunesse éternelle ignore que sa seule et unique rivale a été formée à
l’art de la guerre par le chasseur qu’elle avait elle-même envoyé pour la
capturer. Alliant leurs forces, Blanche-Neige et le chasseur vont fomenter une
rébellion et lever une armée pour reconquérir le royaume de Tabor et libérer
son peuple du joug de l’impitoyable Ravenna.
Blanche-Neige et le Chasseur
Réalisation : Rupert
Sanders
Scénario : Hossein
Amini, Evan Daugherty et Evan Spiliotopoulos, d'après Blanche-Neige des Frères Grimm
Musique : James
Newton Howard
Production : FilmEngine,
Roth Films et Universal
Pictures
Genre : Fantastique,
Fantasy, Conte de Fées
Titre
en vo : Snow White and the Huntsman
Pays
d'origine : États-Unis, Royaume-Uni
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 30 mai 2012
Durée : 127
mn
Casting
:
Charlize
Theron : la Reine Ravenna, la
méchante belle-mère de Blanche-Neige
Kristen
Stewart : Blanche-Neige
Chris
Hemsworth : Éric, le
chasseur
Sam
Claflin : William
Sam
Spruell : Finn, frère et homme de
main de Ravenna
Christopher
Obi : le Miroir
Ian
McShane : Beith
Nick
Frost : Nion
Bob
Hoskins : Muir
Toby
Jones : Coll
Eddie
Marsan : Duir
Ray
Winstone : Gort
Brian
Gleeson : Gus
Johnny
Harris : Quert
Noah
Huntley : le Roi Magnus, le père de
Blanche-Neige
Liberty
Ross : la Reine Eleanor, la mère
de Blanche-Neige
Vincent
Regan : Duc Hammond
Matt
Berry : Percy
Mon avis :
Le hasard aura fait que j’ai vu ce Blanche
Neige et le Chasseur jeudi dernier alors que je me trouvais en Belgique et
qu’il est diffusé ce soir sur TF1
mais bon, en dehors de cette coïncidence qui ne fera pas avancer le schmilblick,
ce que j’ai trouver amusant, c’est d’avoir eu l’opportunité de voir cette
version moderne – et oh combien différente – de l’un des contes les plus célèbres
des frères Grimm après vous avoir parler, il y a sensiblement une semaine d’un
numéro des Cahiers de Science & Vie
et dont le sujet était : Aux
origines des Mythes. Le point commun ? Eh ben, tout simplement le
fait que ce que l’on ne sait pas souvent, il existe de multiples versions, au
fil des siècles, d’une même histoire et que, au final, un mythe est tout sauf
figé dans le marbre, évoluant tel un être vivant au gré des modifications jusqu’à
devenir, parfois, quelque chose de complètement différent. Et dans le cas qui
nous préoccupe ici, car il serait grand temps de nous y atteler, ce Blanche Neige et le Chasseur, donc,
force est de constater que pour tous ceux et celles qui gardent en mémoire la version
un peu niaise de Disney, nous sommes
aux antipodes de celle-ci. Bien sur, la toile de fond reste la même et l’on
retrouve Blanche Neige, la mauvaise reine, le chasseur, les nains, le miroir et
la pomme ; de même, la trame est, grosso modo, plus ou moins équivalente,
du moins, pour certains événements car justement, ici, cette Blanche Neige
tient davantage du récit de Fantasy pur et dur que du conte initial des frères
Grimm : il y a des fées, des trolls et autres sombres créatures des
marais, mais aussi, et ce n’est pas la moindre des modifications, ici, la jeune
fille se transforme en une combattante prête a soulever le peuple contre la
tyrannie de l’usurpatrice qui a tuée son père. Un sacré changement, donc, mais
pas désagréable au final ; après tout, mieux vaut une évolution quitte a
ce qu’elle soit discutable qu’une version avec des acteurs du dessin animé de Disney. Après, tout n’est pas réussi
dans ce Blanche Neige et le Chasseur
et il ne faut pas le faire dire ce que je n’ai pas dit : en effet, malgré
quelques bonnes idées et une Kristen Stewart franchement épatante en Blanche
Neige, force est de constater que nous ne nous trouvons pas ici devant un grand
film, bien au contraire. L’histoire est sympa, cela se regarde mais bon, entre
certains raccourcis pour le moins faciles et mêmes quelques incohérences –
Blanche Neige devient un peu trop facilement une combattante aguerrie, on ne
nous explique pas vraiment le pourquoi de ses pouvoirs – on sent que, scénaristiquement,
il y avait mieux à faire. De même, si comme on pouvait s’y attendre au vu du
titre, le Chasseur prend une place importante dans l’intrigue – pourquoi pas –
cela se fait au détriment des personnages secondaires, les nains, bien sur, qui
n’apportent rien a l’histoire, voir même William qui se fait plus remarquer
pour ses talents d’archers digne de ceux de Legolas dans Le
Seigneur des Anneaux que pour son importance dans l’intrigue. Mais bon,
tout cela, comme je l’ai dit, se regarde – mieux que je ne le pensais d’ailleurs
– les modifications sont plutôt pas mal et Charlize Theron est parfaite en
méchante reine maléfique, alors, de temps en temps, un bon petit film sans
prise de tête, ça ne fait pas de mal…
Points
Positifs :
- Au
vu du conte des frères Grimm et de la version de Disney, la plus connue, force est de constater que cette Blanche
Neige est vraiment différente, mais bon, d’un point de vu personnel, cela ne me
gènes en aucune façon ; après tout, mieux vaut une version complètement différente
d’une histoire que tout le monde connait plutôt que la énième même chose…
-
Kristen Stewart est franchement excellente en Blanche Neige ; euh, une
Blanche Neige moderne et qui se bat mais excellente tout de même !
-
Idem pour Charlize Theron (décidément, les femmes sont à l’honneur dans ce
film) tout bonnement parfaite dans son rôle de méchante reine – ah, et puis
quand elle aspire la jeunesse de ses victimes, c’est tout un art…
-
Ambiance plus sombre, assez violent, un coté Fantasy très marqué avec des fées,
des trolls et même un Dieu Cerf de la Nature ; bref, tout un tas de bonnes
idées pour le moins sympathiques.
-
Ce n’est plus une surprise a notre époque mais bon, rendons a César ce qui lui
appartient et soulignons donc que les effets spéciaux sont assez réussis.
-
Le Miroir de la reine.
Points
Négatifs :
- Bon,
il ne faut pas s’emballer non plus : Blanche
Neige et le Chasseur est tout sauf un grand film. Cela se regarde, c’est
déjà ça, il y a de bonnes idées mais bon, sans plus…
-
Le Chasseur prend logiquement une place importante sauf que, du coup, les
autres protagonistes sont un peu oubliés et, au final, on ne sait même pas si
Blanche Neige est réceptive à son amour ou pas !?
-
Les Nains ne servent pas à grand-chose.
-
Ah, William et ses fameux talents d’archers… Déjà, Legolas dans Le Seigneur des Anneaux, c’est souvent
discutable, mais là… quand il choppe une flèche qui le visait et qu’il la renvoi
a son agresseur, c’était tout bonnement ridicule ! Même dans les jeux
vidéos ils n’osent pas (ou presque jamais) de telles aberrations !
-
Blanche Neige devient un peu trop rapidement une combattante aguerrie.
-
Une explication quant à ses pouvoirs serait sympa, non ?
-
Le frère de la reine, stéréotypé au possible et inintéressant.
Ma note : 6,5/10
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