L'HABITANT DE L'INFINI – TOME 7
L'HABITANT
DE L'INFINI – TOME 7
Samouraï
sans maître errant sur les routes du Japon médiéval, Manji est immortel. Afin
d'expier les crimes commis lorsqu'il était au service d'un cruel seigneur, il
porte en lui un mystérieux ver qui guérit ses plus terribles blessures et ne
recouvrera sa mortalité qu'après avoir occis mille scélérats. Son chemin croise
alors celui de Lin, une jeune femme en quête de vengeance. Déterminée à
assouvir sa vengeance sans l'aide de Manji – « Si tu es toujours protégée par des hommes, jamais tu ne
t'aguerriras » lui a révélé Hyakurin – Lin part seule sur la piste
d'Anotsu, responsable de la mort de ses parents. Se désolidarisant de ses
alliés de fortune, Manji se met à la recherche de sa protégée, mais tombe en
chemin sur un trio chargé de l'éliminer. Immobilisé par leurs attaques,
l'Immortel va puiser dans ses dernières ressources afin de livrer bataille...
L'Habitant de l'Infini – Tome 7
Scénariste
: Hiroaki
Samura
Dessinateur : Hiroaki
Samura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Action, Samouraïs, Drame
Titre
en vo : Mugen no jūnin vol.7
Parution
en vo : 23 octobre 1997
Parution
en vf : 25 novembre 2005
Langue
d'origine : Japonais
Éditeur : Casterman
Nombre
de pages : 240
Mon
avis : Après une montée en puissance
narrative au fil des tomes qui avait justifié amplement, à mes yeux, tout le
bien que j’avais put lire au sujet de L’Habitant
de l’Infini, œuvre maitresse du sieur Hiroaki Samura, il est évidant,
après lecture de ce septième volume du manga, que nous avons affaire, ici, à un
léger coup d’arrêt… Non pas que, subitement, la qualité ne soit plus au rendez
vous, non pas que, scénaristiquement, les événements ayant lieu dans ce nouveau
volet soient inintéressants, non pas que ces derniers n’aient pas leur
importance, non, disons plutôt que l’intrigue qui, jusque là et comme je l’avais
souligner, allait plus ou moins crescendo, soit un poil moins captivante, la
faute, indéniablement, à un certain essoufflement narratif loin d’être grave en
soit mais qui n’en n’est pas moins notable. Ainsi, dans ce septième tome de L’Habitant de l’Infini, il faut
reconnaitre qu’il y a pas mal de blabla qui s’éternise parfois inutilement, que
tout cela manque un peu d’action et que, finalement, lorsque celle-ci arrive
enfin, vers le dernier tiers de l’album avec ce combat disproportionné – en apparence
– entre Manji et trois combattants du Ittô-Ryû, celui-ci apparait comme étant…
un poil raté avec ces protagonistes pas charismatiques pour un sou – une première
– qui finissent, fatalement, par mordre la poussière face a notre héros. Bref,
vous l’avez compris, selon moi, ce septième tome de L’Habitant de l’Infini est le moins bon depuis les débuts de ce
manga mais n’allez pas croire qu’il faille s’en inquiéter ou hurler à la
déception, non, disons plus que ce n’est qu’un léger coup d’arrêt dans une œuvre
jusque là très réussie et captivante et que je ne doute nullement que la suite
sera à la hauteur de mes espérances…
Points
Positifs :
- Même
si, scénaristiquement parlant, ce septième volet est le moins aboutit depuis
les débuts de L’Habitant de l’Infini,
tout est loin d’être à jeter ici et il faut reconnaitre que les évolutions scénaristiques
proposés ne sont pas inintéressantes, surtout que, désormais que Lin est partie
seule sur les traces d’Anotsu, notre duo de héros est séparé ce qui bouleverse
un peu les choses pour la suite.
-
On retrouve avec plaisir des protagonistes toujours aussi charismatiques et auxquels
on est, désormais, plutôt attachés, ce, quel que soient les camps en présence.
Bien entendu, Manji, Lin et la petite nouvelle, Hyakurin, sortent nettement du
lot dans ce tome.
-
Comme je le souligne à chaque fois, la partie graphique est une des grandes
forces de ce manga. Il faut dire que le mangaka maitrise à merveille son style
qui alterne entre crayonnés fort audacieux et planches détaillées de toutes
beautés. Un pur régal !
-
Une fois de plus, nous avons droit à une fort belle couverture.
Points
Négatifs :
-
Sans nul doute le volet le moins réussi du manga depuis ses débuts. Certes, il
ne faut pas parler de déception et, qualitativement parlant, cela reste plutôt bon,
disons plutôt que l’intrigue marque un léger coup d’arrêt, qu’il y a pas mal de
bavardages qui s’éternisent un peu trop et que l’on à l’impression que nous
avons davantage affaire a un tome de transition qu’autre chose…
-
Le duel entre Manji et les trois combattants du Ittô-Ryû est loin d’être aussi
réussit que tous ceux que l’on avait connu jusque là. Il faut dire que les
adversaires de notre héros manquent franchement de charisme, ce qui est une
première dans ce manga, qui plus est, on se doute bien que ces derniers ne
feront pas le poids face à Manji.
-
Une histoire de vengeance, des duels au sabre spectaculaires, des samouraïs, un
geste de fantastique, des antagonistes charismatiques et surpuissants, un héros
badass qui protège une jeune fille, une petite dose d’humour, manga oblige…
mouais, tout cela reste assez habituel, il faut le reconnaitre…
Ma
note : 7/10
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