mercredi 26 mars 2014

LA NOUVELLE REVUE DE L’HISTOIRE N°71


LA NOUVELLE REVUE DE L’HISTOIRE N°71 – LA RENAISSANCE, MYTHE ET RÉALITÉS
Mars/Avril 2014

La Renaissance, mythe et réalités
- Moyen-Âge et Renaissance
- Machiavel, aux origines de la science politique
- Les Condottieres : des guerriers au service des marchands
- Léonard de Vinci. Le vieil homme et la guerre
- La Renaissance des Toscans
- Un nouveau regard sur les Humanistes
- Quand la Rome des Papes redécouvrait l’Antiquité
- La Renaissance, une aventure européenne
- La naissance de la polyphonie européenne

Editorial : Notre combat pour l’histoire
Le nouvel ordre moral – Entretien avec Alain de Benoist
- Dioclétien, une tentative de restauration de l’Empire
- Louis XIV et Molière
- 1814 : la chute de l’Empire français
- De la défaite aux adieux de Fontainebleau
- L’Autriche de François-Joseph
- Il y a 80 ans : le 6 février 1934
- 1944, le combat oublié de Premuda
- Le génocide du Rwanda (1994-2014)

Mon avis : Curieusement, alors que je n’en attendais pas grand-chose, le premier numéro de cette année de la Nouvelle Revue de l’Histoire, consacré aux Balkans, m’avait laissé une impression plutôt bonne, ainsi, lorsque j’ai découvert le sujet du soixante et onzième numéro de la revue, qui faisait la part belle à la Renaissance et en nous promettant de revenir sur les mythes et réalités de cette période de l’histoire, malgré le constat que cela n’avait rien de franchement original, je n’en étais pas moins optimiste. J’aurai du me méfier, mais bon… Ainsi, alors que je m’attendais à un fort bon numéro de la NRH, la première partie de ce numéro printanier me laissa pour le moins dubitatif : oh certes, ce n’était pas inintéressant en soit ces articles sur la chute de Napoléon voir même celui sur l’Autriche-Hongrie, mais le problème, c’est qu’à force d’aborder toujours les mêmes sujets, même quand la qualité est au rendez-vous, on ne peut s’empêcher de ressentir une certaine lassitude. Et donc, quand vint le dossier principal de ce numéro, cette fameuse Renaissance, le problème fut le même : articles forts bien écrits, instructifs mais qui n’apportent pas grand-chose de nouveau à une période historique finalement bien connue et sur laquelle ce genre de revues se sent obliger de revenir régulièrement. Dommage car cette autre vision d’un Léonard de Vinci plus guerrier que dans la légende, la partie consacrée aux Condottieres et l’importance non négligeable du style flamand dans le renouveau artistique de la Renaissance étaient plutôt intéressants en soit. Mais quand on traite, un peu trop souvent des mêmes sujets, même le meilleur finit par devenir lassant…


Points Positifs :
- S’il y a bien une chose que l’on ne peut critiquer dans la Nouvelle Revue de l’Histoire, c’est la qualité de ses articles : bien écrits, instructifs, ils deviennent rapidement captivants… quand le sujet est original.
- Une partie du dossier principal mérite le détour : celle consacrée à Léonard de Vinci, celle qui revient sur les Condottieres, ces capitaines mercenaires de l’époque ainsi que toute la partie sur l’évolution de l’art au court de la Renaissance, sans oublier la mise en avant de l’importance des artistes flamands dans l’évolution de celui-ci.

Points Négatifs :
- J’aime bien la Renaissance, je ne le nie pas, mais au bout d’un moment, on ne peut pas vraiment dire que le sujet soit franchement original et que, du coup, se taper un dossier complet à son sujet donne une certaine impression de déjà-vu.
- Idem pour les articles consacrés à la chute de Napoléon.
- Je me disais aussi qu’un numéro de la NRH sans aborder l’entre-deux guerres et un certain fascisme français n’est pas un numéro de la NRH ; franchement, ce n’est pas du tout ma tasse de thé et cela en devient de plus en plus agaçant…

Ma note : 6,5/10

Aucun commentaire: