HERGEST RIDGE
HERGEST
RIDGE
Mike
Oldfield
1
- Hergest Ridge, Pt. I (Mike Oldfield) 21:40
2
- Hergest Ridge, Pt. II (Mike Oldfield) 18:51
Hergest Ridge
Musicien
: Mike
Oldfield
Parution
: 28 août 1974
Enregistré : Mars
1974 – Juin 1974
Durée : 40:31
Genre
: Rock
progressif
Producteur : Tom
Newman et Mike Oldfield
Label
: Virgin
Mercury
Musiciens :
Mike Oldfield : guitare électrique et
acoustique, guitare espagnole, basse, mandoline, orgue Hammond, orgue Lowrey,
glockenspiel, gong, clochettes, timbales, cloches tubulaires
Chili Charles : caisse claire
Lindsay Cooper : hautbois
June Whiting : hautbois
Ted Hobart : trompette
Sally Oldfield : chant
Clodagh Simmonds : chant
David Bedford : direction des chœurs et des
cordes
Mon
avis : Pressé par Richard Branson, le
président de Virgin Records, qui souhaitait capitaliser au maximum sur le
succès de son jeune poulain suite à la sortie de Tubular
Bells, le tout jeune Mike Oldfield, alors peu à l’aise avec la
célébrité, décida de s’exiler volontairement à la compagne et c’est donc du
coté d’une colline Herefordshire qu’il trouva l’inspira pour un nouvel opus et,
accessoirement, un titre, Hergest Ridge.
On ne va pas se mentir, cet album, depuis sa parution, en 1974, divise les fans
du multi-instrumentaliste : certains y trouvent leur comptent, appréciant
fortement cette ambiance plus tranquille, campagnarde, en quelque sorte, d’autres
estimant que cet opus n’est qu’une réédite, fatalement moins somptueuse, de Tubular Bells. Bien évidement, la
vérité, comme souvent, est un peu entre les deux extrêmes et s’il est vrai que Hergest Ridge, de par sa structure, est
une copie de son illustre prédécesseur et s’il est effectivement vrai que celui-ci
est moins bon, reconnaissons deux choses : premièrement, cette manière de
concevoir des albums, Mike Oldfield va l’user encore quelques années et, par
ailleurs, le somptueux Ommadawn, son
meilleur opus, est dans la même lignée, ensuite, même si Hergest Ridge est inférieur à son prédécesseur et son successeur,
il reste, indéniablement, un bon album qui, ma foi, mérite le détour… Bien
entendu, pour cela, il faut donner sa chance à cet opus et, surtout, l’écouter
plusieurs fois afin de mieux l’apprivoiser, en quelque sorte, reconnaitre,
malgré la relative déception d’une première écoute, que oui, cet Hergest Ridge est loin d’être cet album
sans intérêt que certains ont prétendu et que, oui, décidément, cette ambiance
campagnarde, si étonnante au début, est loin d’être désagréable et que celle-ci
nous permet de patienter, tranquillement, en attendant un certain chef d’œuvre à
venir, mais bon, ceci est une autre histoire, bien entendu…
Points
Positifs :
- Un
second opus qui peut fortement détonner de prime abord mais qui dévoile ses qualités
au fil des écoutes avec cette ambiance campagnarde du plus bel effet qui est
loin d’être déplaisante. Certes, Hergest
Ridge ressemble, de par sa structure à Tubular
Bells, cependant, c’est la marque de fabrique de Mike Oldfield au cours de
ses premières années, et, ma foi, celle-ci aura donné ses meilleurs opus.
-
Une fois de plus, on ne peut que s’extasier devant le talent de Mike Oldfield, multi-instrumentaliste
génial et qui joue ici de nombreux instruments.
-
Deux longs titres, assez semblables finalement de par leurs ambiances mais qui
sont plutôt réussis et entrainent ceux qui les écoutent dans un sympathique
petit voyage dans la campagne anglaise…
Points
Négatifs :
-
On ne va pas se mentir : pressé par le temps, n’ayant pas supporté sa
toute nouvelle notoriété, Mike Oldfield accouche ici d’un opus nettement moins
aboutit que son illustre prédécesseur, Tubular
Bells. D’ailleurs, le fait que, par sa structure, il lui ressemble beaucoup
n’aura pas plu à pas mal de fans même si la suite confirmera encore cette
marque de fabrique du musicien.
-
Si vous n’aimez pas les instrumentaux, si vous n’appréciez pas la musique celtique,
les guitares acoustiques, alors, Hergest
Ridge n’est pas fait pour vous.
-
La partie, dans Hergest Ridge, Pt. II,
où l’on entend des dizaines de guitares électriques durent un peu trop
longtemps – plus de cinq minutes, c’est beaucoup !
-
Deux jaquettes pour cet album : une première franchement bof, une seconde
guère meilleure…
Ma
note : 7,5/10
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