lundi 1 novembre 2021

DUNE


DUNE
 
Le duc Leto Atréides, chef de la Maison Atréides, règne sur son fief planétaire de Caladan, une planète constituée de jungles et de vastes océans dont il tire sa puissance. Sa concubine officielle, dame Jessica, est une adepte du Bene Gesserit, une école exclusivement féminine qui poursuit de mystérieuses visées politiques et qui enseigne des capacités non moins étranges. Par amour pour son concubin, Jessica donne à Leto un fils, Paul, désobéissant en cela aux directives de ses supérieures du Bene Gesserit, dont le programme génétique prévoyait qu’elle engendre une fille. Les Bene Gesserit cherchent, avec ces accouplements contrôlés, à créer par sélection génétique un être mâle, le Kwisatz Haderach, qui pourra voir ce qu’elles ne peuvent voir. C'est alors que l'empereur Shaddam IV ordonne au duc Leto d'occuper le fief d'Arrakis, lui confiant la gestion de la planète Dune et de son Épice, jusqu'alors gérée par la Maison Harkonnen, l'ennemi héréditaire des Atréides. L’Empereur, avec cette décision, joue en fait un double jeu. Il complote en secret avec les Harkonnen afin de détruire les Atréides dans le piège d’Arrakis, irrité par la popularité grandissante de son cousin Leto auprès de l'assemblée des nobles des Grandes Maisons de l'Imperium, le Landsraad.
 

Dune
Auteur : Frank Herbert
Type d'ouvrage : Science-Fiction
Première Parution : 10 juin 1965
Edition Française : 26 août 2021
Titre en vo : Dune
Pays d’origine : États-Unis
Langue d’origine : anglais
Traduction : Michel Demuth
Editeur : Pocket
Nombre de pages : 928
 
Mon avis :
 Sur ce coup, je ne pourrais que remercier infiniment Denis Villeneuve pour son adaptation de Dune, probablement un des plus grands chefs d’œuvres de la science-fiction et, sans exagération aucune, un des romans les plus marquants du vingtième siècle. Car bon, comment dire… si ce n’avait pas été ce portage – oh combien réussi – sur grand écran du monument de Frank Herbert, probablement que je ne serais pas ici à écrire cette critique, car oui, sans ce film, me serais-je enfin décidé à me plonger dans l’univers de Dune et de ses suites ? Probablement pas, ce qui, j’en conviens, peut sembler être une véritable hérésie, mais bon, quelque part, qui avait attendu 47 ans pour le faire aurait put attendre encore bien longtemps, n’est ce pas ? Fort heureusement, le Dune de Denis Villeneuve m’aura finalement convaincu de réparer cette erreur et, donc, enfin, après tant d’années, de découvrir par moi-même ce que valait cette œuvre dont tant d’amateurs de science-fiction chantent les louanges depuis des décennies… Alors, ais-je été convaincu par celui-ci ? Excellente question auquel je ne peux répondre que oui, indéniablement oui ! Bien évidement, par la force des choses, je n’étais pas, sur ce coup, en terrain totalement inconnu puisque le film était passé par là ce qui fait que les personnages, les lieux, les enjeux et, grosso modo, une bonne moitié du bouquin – le long métrage paru en 2021 ne traite que de la première partie de celui-ci et, ma foi, vivement la suite – m’étaient familiers et que, reconnaissons le, pour le plaisir de la découverte, on repassera. Cependant, en dehors du fait que le film m’aura permis de mettre un visage sur les nombreux protagonistes, disons que le visionnage de celui-ci m’aura un peu aidé a ne pas trop être perdu au départ car bon, il faut reconnaitre que Dune est une œuvre complexe, tout autant voir plus que Le Seigneur des Anneaux qui date, sensiblement, de la même époque. Mais bon, ne soyez pas effrayés par ce constat : pour peu que vous vous accrochiez – et encore, il existe des romans autrement plus complexes – la lecture de Dune vous transportera dans un univers oh combien fascinant qui vous captivera totalement au vu de son extrême richesse, peu commune par ailleurs… Car oui, Dune, entre sa planète des sables, ses habitants du désert, les Fremen, ses gigantesques et fascinants vers des sables, ses luttes entre grandes familles, son empire galactique, ses bien singulières Bene Gesserit, ses femmes qui manipulent les lignées humaines au fil du temps, mais aussi, ne l’oublions pas, son coté mystique, ses légendes, pour ne citer que quelques exemples, est d’une richesse incomparable. Ajoutons à cela une galerie de protagonistes tous plus charismatiques les uns que les autres et qui sont fort nombreux et, ma foi, on ne peut que constater que l’on flirte allègrement, ici, avec la perfection et que oui, mille fois oui, Dune est bel et bien le chef d’œuvre de la SF tant vanté… enfin, science-fiction, vraiment ? Ma foi, Dune ressemble davantage, par son scénario, à un pur récit de fantasy mais cela, finalement, n’a pas une grande importance, non, ce qui importe, surtout, c’est que je viens, enfin, après tant d’années, d’achever la lecture du premier volet de la saga et que je suis prêt à me lancer dans la suite de celle-ci, ce qui signifie, naturellement, que je n’en suis qu’au tout début…
 

Points Positifs
 :
- Un chef d’œuvre absolu et, incontestablement, un des plus grands récits de science-fiction de tous les temps, voir, un des plus grands de la littérature fantastique, tout bonnement. Il faut dire que Frank Herbert nous livre ici un roman d’une densité peu commune, quasiment parfait de bout en bout et qui fait partit de ces incontournables absolus que tout amateur du genre se doit de lire au moins une fois dans sa vie !
- Arrakis la planète des sables, les Fremen, les gigantesques et fascinants vers des sables, ses luttes entre grandes familles, son empire galactique, ses singulières Bene Gesserit, ses femmes qui manipulent les lignées humaines au fil du temps, sans oublier, bien entendu, tout ce coté mystique car Dune est une œuvre bourré de mysticisme. Bref, un univers d’une richesse peu commune et qui ne laissera pas les lecteurs indifférents.
- Un casting impressionnant, que ce soit en nombre ou en charisme. En effet, si certains personnages sont plus importants, naturellement, ce qui marque le plus les esprits, ici, c’est que ces dizaines de protagonistes sont tous terriblement charismatiques et qu’ils marquent tous les esprits. Décidément, Frank Herbert possédait un don certain pour créer des personnages inoubliables…
- Malgré son ambiance de Science-Fiction, Dune est davantage une œuvre de Fantasy dont il reprend entièrement les codes. Bien évidement, les fans des deux genres y trouveront leur compte.
- Un premier volet parfait qui ne donne qu’une seule envie : découvrir la suite du cycle, bien sur !
 
Points Négatifs :
- Une conclusion peut-être un peu trop abrupte au vu de tout ce qui s’est déroulé auparavant et si celle-ci, dans l’ensemble, est plutôt bonne, j’aurais préféré qu’elle soit un peu plus longue, surtout au vu des nombreux événements qui s’y déroulent.
- Frank Herbert ne sait jamais trop pris la tête pour ce qui est des descriptions des lieux, des personnages, des décors, du coup, cela peut un peu décevoir et il nous reste que notre imagination… ou le film, bien sur !
- Dune n’est pas une œuvre simple d’accès et il se peut que certains aient un peu de mal à se plonger dans cette quête mystique et cet univers si vaste…
 
Ma note : 9/10

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