DUNE
DUNE
Le
duc Leto Atréides, chef de la Maison Atréides, règne sur son fief planétaire de
Caladan, une planète constituée de jungles et de vastes océans dont il tire sa
puissance. Sa concubine officielle, dame Jessica, est une adepte du Bene
Gesserit, une école exclusivement féminine qui poursuit de mystérieuses visées
politiques et qui enseigne des capacités non moins étranges. Par amour pour son
concubin, Jessica donne à Leto un fils, Paul, désobéissant en cela aux
directives de ses supérieures du Bene Gesserit, dont le programme génétique
prévoyait qu’elle engendre une fille. Les Bene Gesserit cherchent, avec ces
accouplements contrôlés, à créer par sélection génétique un être mâle, le
Kwisatz Haderach, qui pourra voir ce qu’elles ne peuvent voir. C'est alors que
l'empereur Shaddam IV ordonne au duc Leto d'occuper le fief d'Arrakis, lui
confiant la gestion de la planète Dune et de son Épice, jusqu'alors gérée par
la Maison Harkonnen, l'ennemi héréditaire des Atréides. L’Empereur, avec cette
décision, joue en fait un double jeu. Il complote en secret avec les Harkonnen
afin de détruire les Atréides dans le piège d’Arrakis, irrité par la popularité
grandissante de son cousin Leto auprès de l'assemblée des nobles des Grandes
Maisons de l'Imperium, le Landsraad.
Dune
Auteur
: Frank
Herbert
Type
d'ouvrage : Science-Fiction
Première
Parution : 10 juin 1965
Edition
Française : 26 août 2021
Titre en
vo : Dune
Pays
d’origine : États-Unis
Langue
d’origine : anglais
Traduction : Michel
Demuth
Editeur : Pocket
Nombre
de pages : 928
Mon
avis : Sur ce coup, je ne pourrais que
remercier infiniment Denis Villeneuve pour son adaptation de Dune,
probablement un des plus grands chefs d’œuvres de la science-fiction et, sans
exagération aucune, un des romans les plus marquants du vingtième siècle. Car
bon, comment dire… si ce n’avait pas été ce portage – oh combien réussi – sur grand
écran du monument de Frank Herbert, probablement que je ne serais pas ici à
écrire cette critique, car oui, sans ce film, me serais-je enfin décidé à me
plonger dans l’univers de Dune et de
ses suites ? Probablement pas, ce qui, j’en conviens, peut sembler être
une véritable hérésie, mais bon, quelque part, qui avait attendu 47 ans pour le
faire aurait put attendre encore bien longtemps, n’est ce pas ? Fort heureusement,
le Dune de Denis Villeneuve m’aura
finalement convaincu de réparer cette erreur et, donc, enfin, après tant d’années,
de découvrir par moi-même ce que valait cette œuvre dont tant d’amateurs de
science-fiction chantent les louanges depuis des décennies… Alors, ais-je été convaincu
par celui-ci ? Excellente question auquel je ne peux répondre que oui,
indéniablement oui ! Bien évidement, par la force des choses, je n’étais
pas, sur ce coup, en terrain totalement inconnu puisque le film était passé par
là ce qui fait que les personnages, les lieux, les enjeux et, grosso modo, une
bonne moitié du bouquin – le long métrage paru en 2021 ne traite que de la
première partie de celui-ci et, ma foi, vivement la suite – m’étaient familiers
et que, reconnaissons le, pour le plaisir de la découverte, on repassera.
Cependant, en dehors du fait que le film m’aura permis de mettre un visage sur
les nombreux protagonistes, disons que le visionnage de celui-ci m’aura un peu
aidé a ne pas trop être perdu au départ car bon, il faut reconnaitre que Dune est une œuvre complexe, tout autant
voir plus que Le
Seigneur des Anneaux qui date, sensiblement, de la même époque. Mais
bon, ne soyez pas effrayés par ce constat : pour peu que vous vous
accrochiez – et encore, il existe des romans autrement plus complexes – la lecture
de Dune vous transportera dans un
univers oh combien fascinant qui vous captivera totalement au vu de son extrême
richesse, peu commune par ailleurs… Car oui, Dune, entre sa planète des sables, ses habitants du désert, les Fremen,
ses gigantesques et fascinants vers des sables, ses luttes entre grandes
familles, son empire galactique, ses bien singulières Bene Gesserit, ses femmes
qui manipulent les lignées humaines au fil du temps, mais aussi, ne l’oublions
pas, son coté mystique, ses légendes, pour ne citer que quelques exemples, est
d’une richesse incomparable. Ajoutons à cela une galerie de protagonistes tous
plus charismatiques les uns que les autres et qui sont fort nombreux et, ma
foi, on ne peut que constater que l’on flirte allègrement, ici, avec la
perfection et que oui, mille fois oui, Dune
est bel et bien le chef d’œuvre de la SF tant vanté… enfin, science-fiction,
vraiment ? Ma foi, Dune
ressemble davantage, par son scénario, à un pur récit de fantasy mais cela,
finalement, n’a pas une grande importance, non, ce qui importe, surtout, c’est
que je viens, enfin, après tant d’années, d’achever la lecture du premier volet
de la saga et que je suis prêt à me lancer dans la suite de celle-ci, ce qui
signifie, naturellement, que je n’en suis qu’au tout début…
Points
Positifs :
-
Un chef d’œuvre absolu et, incontestablement, un des plus grands récits de
science-fiction de tous les temps, voir, un des plus grands de la littérature
fantastique, tout bonnement. Il faut dire que Frank Herbert nous livre ici un
roman d’une densité peu commune, quasiment parfait de bout en bout et qui fait
partit de ces incontournables absolus que tout amateur du genre se doit de lire
au moins une fois dans sa vie !
-
Arrakis la planète des sables, les Fremen, les gigantesques et fascinants vers
des sables, ses luttes entre grandes familles, son empire galactique, ses singulières
Bene Gesserit, ses femmes qui manipulent les lignées humaines au fil du temps,
sans oublier, bien entendu, tout ce coté mystique car Dune est une œuvre bourré de mysticisme. Bref, un univers d’une
richesse peu commune et qui ne laissera pas les lecteurs indifférents.
-
Un casting impressionnant, que ce soit en nombre ou en charisme. En effet, si
certains personnages sont plus importants, naturellement, ce qui marque le plus
les esprits, ici, c’est que ces dizaines de protagonistes sont tous
terriblement charismatiques et qu’ils marquent tous les esprits. Décidément,
Frank Herbert possédait un don certain pour créer des personnages inoubliables…
-
Malgré son ambiance de Science-Fiction, Dune
est davantage une œuvre de Fantasy dont il reprend entièrement les codes. Bien
évidement, les fans des deux genres y trouveront leur compte.
-
Un premier volet parfait qui ne donne qu’une seule envie : découvrir la
suite du cycle, bien sur !
Points
Négatifs :
-
Une conclusion peut-être un peu trop abrupte au vu de tout ce qui s’est déroulé
auparavant et si celle-ci, dans l’ensemble, est plutôt bonne, j’aurais préféré
qu’elle soit un peu plus longue, surtout au vu des nombreux événements qui s’y
déroulent.
-
Frank Herbert ne sait jamais trop pris la tête pour ce qui est des descriptions
des lieux, des personnages, des décors, du coup, cela peut un peu décevoir et
il nous reste que notre imagination… ou le film, bien sur !
-
Dune n’est pas une œuvre simple d’accès et il se peut que certains aient un peu
de mal à se plonger dans cette quête mystique et cet univers si vaste…
Ma
note : 9/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire