DIRTY JOHN
DIRTY
JOHN
Connaissez-vous
vraiment la personne que vous aimez ? Conquise par John, la décoratrice
d'intérieur Debra finit par l'épouser. Leur bonheur est-il réel ? Le charmant
docteur ne jouerait-il pas un double jeu en la piégeant dans sa toile de mensonges
? Terra et Veronica, inquiètes pour leur mère, vont chercher à démasquer cet
étranger qui s'est immiscé dans leur famille.
Dirty John
Réalisation
: Alexandra Cunningham
Scénario
: Alexandra Cunningham
Musique : Mark
Mothersbaugh
Production : Atlas
Entertainment, Los Angeles Times Studios
Genre : Thriller
Titre
en vo : Dirty John
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : Bravo
Diffusion
d’origine : 25 novembre 2018
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 8 x 46 minutes
Casting :
Connie
Britton : Debra Newell
Eric
Bana : John Meehan
Juno
Temple : Veronica
Newell
Julia
Garner : Terra Newell
Jean
Smart : Arlane Hart
Keiko
Agena : Nancy
Jake
Abel : Trey
Kevin
Zegers : Toby Sellers
Jeff
Perry : Michael O'Neil
Vanessa
Martínez : Celia
Judy
Reyes : Verga
Joe
Tippett : Bobby
Sprague
Grayden : Tonia Sells
Lindsey
Kraft : Ruth
John
Getz : Dwight
Joelle
Carter : Denise
Meehan-Shepard
Mon
avis : En attendant de pouvoir voir des
séries autrement plus intéressantes, je me suis laissé tenter, histoire de
passer le temps, par ce Dirty John,
mini-série en huit parties dont le synopsis revenait sur le cas d’un sociopathe
et d’un escroc de haut vol, un certain John Meehan, américain de naissance et
qui, entre 1990 et 2016, commis pas mal de méfaits, principalement, envers ses
multiples compagnes et qui, après moult condamnations pour harcèlements et
menaces, finit par être tué par l’une des filles de sa dernière compagne en
date, la femme d’affaires Debra Newell, après que celle-ci ait agi en état de légitime
défense lorsque ce dernier a tenté de la tuer sur le parking du toit de son immeuble
– la fille, bien entendu, pas la mère… Une mini-série sans grande prétention,
du moins, à mes yeux et qui pouvait, éventuellement, être intéressante pour le
fameux John Meehan, individu dangereux de la pire espèce, véritable sociopathe
sans le moindre remord envers ses victimes et qui, forcément, ne pouvait que
plaire aux spectateurs avide du genre – la fameuse fascination du mal, qui peut
se comprendre puisque c’est toujours plus intéressant de voir un fou à l’écran
qu’un type sympa, qui ne boit que de l’eau, qui ne fume pas, bref, un type
chiant en gros… Sans surprise, donc, Dirty
John se laisse regarder, est plutôt plaisant dans l’ensemble et oui,
indéniablement, John Meehan est un véritable salopard de la pire espèce dont le
sort, à la fin, ne peut que laisser le spectateur satisfait. Cependant, même si
cette mini-série n’est pas mauvaise en soit, il faut reconnaitre que celle-ci est
loin, mais alors, très loin, d’être un incontournable du genre : trop longue
selon moi malgré ses huit épisodes, quelques fautes de casting évidentes – les deux
filles et leurs voix insupportables – une mère de famille, victime de John
Meehan, limite débile profonde, au bout d’un moment, lorsqu’elle ne veut pas
voir l’évidence, sans oublier, pour finir, quelques démonstrations de bons
sentiments à l’américaine et une mise en scène qui m’aura rappeler les vieux
téléfilms de l’après-midi font que, oui, Dirty
John peut se laisser regarder pour passer le temps en attendant mieux, mais
ne restera nullement dans les anales, ni même dans les mémoires…
Points
Positifs :
-
Une mini-série intéressante uniquement pour la mise en avant de ce triste sir
de John Meehan, individu de la pire espèce, magouilleur de première, sociopathe
et qui, entre 1990 et 2016 – avant de se faire bêtement trucider par celle qu’il
souhaitait assassiner – commis bon nombre de délits et de crimes
outre-Atlantique.
-
Voir comment ce salopard de John Meehan manipule sa compagne et pas mal d’autres
personnes est plutôt jouissif par moments. Cet individu, véritable connard de
la pire espèce, était franchement bon dans sa partie. Bien évidement, c’est
pour cela que l’on regarde cette mini-série jusqu’au bout.
-
Un casting mi-figue mi-raisin et où Eric Bana surnage totalement. Il faut dire
qu’il est plutôt crédible en salopard finit !
Points
Négatifs :
-
Oui, bon, cela se regarde, cela peut être plaisant par moments mais nous sommes
loin, mais alors très loin de ce que l’on
attend d’une bonne série. Bref, si vous n’avez rien à vous mettre sous la main,
Dirty John peut valoir le coup, si ce
n’est pas le cas, alors, passez tranquillement votre chemin…
-
La dernière compagne de John Meehan est d’une débilité profonde au bout d’un
moment : certes, tout le monde peut se faire manipuler mais là, après tant
d’évidences et de mises en garde, on peut presque dire qu’elle cherche les
problèmes !
-
Les deux actrices qui interprètent les filles de Debra Newell sont l’un des
gros points noirs de cette série, quand à leurs voix, disons qu’elles sont insupportables…
-
Une réalisation d’un autre age, pas moderne pour un sou et qui rappelle par
moments ces téléfilms bidons que les chaines nationales diffusaient – peut-être
le font-elles encore – les après-midi en semaine.
-
Histoire d’enfoncer le clou, quelques florilèges de bons sentiments à l’américaines
sans oublier trop de dialogues d’une niaiserie insupportable !
Ma note : 6/10
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