mardi 31 décembre 2019

Bilan de l’année 2019


Bon bah voilà, comme chacun sait, nous sommes le 31 décembre 2019, à quelques heures à peine des douze coups de minuits qui annonceront la toute nouvelle année, 2020 ! Bien évidemment, et comme il est de coutume sur ce blog depuis trois années désormais, je tenais à revenir sur les œuvres qui m’ont le plus marqués au cours de ces douze derniers mois. Bien sûr, je dois reconnaitre que cela n’a rien de bien original ; après tout, il est de coutume, dans les derniers jours d’une année, de rappeler les événements qui l’ont marqué (il suffit de regarder la télévision ou de lire la presse pour le constater), cependant, plutôt que de tourner autour du pot, il est temps de revenir sur cette année 2019 qui n’en a plus, désormais, pour très longtemps :


Livre de l’année : Le Cycle de Fondation

Comme cela est le cas chaque année, depuis que ce blog existe et, au demeurant, depuis bien avant, j’ai eu l’occasion, au cours de ces douze derniers mois, de lire de multiples ouvrages, certains étant des nouveautés – du moins, à mes yeux – d’autres, non – mais le plaisir de la relecture fut toujours au rendez vous. Quoi qu’il en soit, dans un lot plutôt fournit et de qualité, il faut le reconnaitre, mon choix, quand au livre de l’année ou, plus précisément, la saga littéraire de l’année, fut assez aisée – même s’il aurait put se porter sur un autre titre – et ce fut donc assez naturellement que j’ai choisis Le Cycle de Fondation, sans nul doute, le chef d’œuvre absolu du grand Isaac Asimov, sans nul doute, un des plus grands auteurs de science-fiction de tous les temps… Un choix évidant, selon moi, surtout que ce cycle aura marqué ces dernières semaines et comme je n’en ai pas encore finit avec l’auteur, ce sera avec grand plaisir que je le retrouverai en 2020 !


Film de l’année : Once Upon a Time in… Hollywood

Celui-là, on pourra dire qu’il était pour le moins attendu, d’un autre coté, une fois que ce fut le cas, qu’est-ce que l’on a put entendre à son sujet, en bien comme en mal… Chef d’œuvre génial, formidable hommage a Sharon Tate et belle déclaration d’amour au cinéma, le dernier film de Quentin Tarantino, Once Upon a Time in… Hollywood aura également subit bien des critiques : pompeux, prétentieux, incompréhensible, le plus mauvais film du réalisateur, etc. Bref, une œuvre qui divise et qui, dans les grandes lignes, on déteste ou on adore. Personnellement, si j’ai choisis celui-ci comme étant le film de cette année 2019, je pense que vous avez compris ce que j’en pense… et dire que la concurrence était rude, très rude, ne fait que renforcer tout le bien que je peux penser de ce sublime Once Upon a Time in… Hollywood.


Comics de l’année : The Boys

Une claque monumentale, tout simplement ! Il faut dire que cela faisait quelques années que j’avais entendu le plus grand bien de cette œuvre décidément pas comme les autres de l’inimitable Garth Ennis : absolument pas complaisante vis-à-vis des super-héros, d’une violence extrême, très intelligente et absolument pas politiquement correcte, The Boys était un véritable brulot qui aura donner bien des sueurs froides et fait fuir tout un tas de fans de super-slips, ceux-ci méprisant cordialement Ennis, coupable, à leurs yeux, de crime de lèse-majesté. Pourtant, si l’on connait le genre super-héroique, si l’on en a marre, au bout d’un moment, de Marvel, particulièrement, et de DC, de ses types possédant des pouvoirs surhumains, de toutes ces résurrections en pagaille, de ces scénarios de plus en plus ineptes, alors, The Boys est fait pour vous ! Une œuvre coup de poing, sans concessions, très dure par moments mais également drôle, franchement drôle et qui, ma foi, mérite le détour ! Sincèrement, un joli petit coup de pied dans la fourmilière comme il devrait en avoir plus souvent !


BD de l’année : Natures Mortes

Bon, je ne vais pas vous mentir, pour ce qui fut de cette année 2019, la bande dessinée européenne n’aura guère brillé, bien au contraire. Non pas que je n’ai pas eu l’occasion de découvrir quelques œuvres de qualité, cela n’est pas exact, mais bon, disons que si je devais comparer aux deux premières années d’existence du Journal de Feanor, il est évidant qu’il m’aura manquer un grand cycle, incontestable, qui, en raison de ses qualités intrinsèques ou par son nombre d’albums, m’aura suffisamment marquer pour que mon choix de BD se porte, tout naturellement, sur lui… Du coup, entre suites de cycles à rallonge, relectures et quelques nouveautés, ce fut vers ces dernières que je me suis tourner et, plus précisément, sur un one-shot, un certain Natures Mortes, qui, en septembre dernier, m’aura marqué de par ses nombreuses qualités, tant narratives qu’artistiques. Un album plutôt méconnu, certes, pas forcément grand public, mais suffisamment bon pour que j’en fasse mon choix pour 2019, récompense qui, selon moi, il mérite amplement…


Manga de l’année : Berserk

Bon, au moins, ici, c’était convenu d’avance que Berserk serait le manga de l’année 2019, d’ailleurs, dès le premier janvier dernier et ma critique du premier tome de la saga, c’était presque une évidence, que dis-je, peut-être même dès décembre 2018 lorsque, finalement, je m’étais dit qu’il était grand temps de me plonger dans ce cultissime manga du sieur Kentaro Miura. Il faut dire que, dans le cas présent, c’était une évidence : depuis ses débuts, au début des années 90, et après 40 tomes parus – et c’est loin d’être finit – Berserk est, indéniablement, un des meilleurs mangas existant, quelque chose d’énorme, d’inclassable, d’inimitable et qui aura inspiré bien d’autres œuvres du même genre. Bref, un incontournable, qu’il m’aura fallut bien du temps avant de me décider à découvrir, mais qui, sincèrement, ne m’aura nullement déçu, bien au contraire !


Série de l’année : Game of Thrones

Là-aussi, c’était une évidence, du moins, pour moi… Il faut dire que, au cours de décennie écoulée, si l’on devait retenir qu’une seule et unique série, ce qui, de mon point de vu, serait exagérer au vu des autres, ce serait, bien évidement, Game of Thrones. Un truc énorme, monumental, qui aura marqué bien des spectateurs et qui aura même été plus loin pour certains, c’est-à-dire, faire apprécier une œuvre de Dark Fantasy a un public qui déteste la Fantasy et le fantastique en général. Bien entendu, depuis ses débuts, Game of Thrones aura dépassé sa simple base de fans, c’est à dires, les lecteurs de l’œuvre originale du sieur George Martin, et, saisons après saisons, la série aura touché un public de plus en plus large, avec les conséquences qui vont avec, bonnes ou mauvaises. Je ne reviendrais nullement sur le problématique de la dernière saison, paru cette année, ma critique étant assez claire là-dessus – pour rappel, j’ai apprécié celle-ci – et comme il est devenu habituel de dire du mal d’une œuvre, quelle qu’elle soit, uniquement parce qu’elle est connue, je me contenterais de dire que, en cette année 2019 où, enfin, Game of Thrones prenait fin, j’en ai finalement profité pour regarder cette série dans son intégralité, qu’elle m’aura accompagner quelques mois, et que, ma foi, a l’issu de cette fameuse huitième saison, j’aurai fait mes adieux a une œuvre qui n’aura peut-être pas été parfaite de bout en bout, certes, mais qui n’en n’aura pas moins marquer son époque, restant à jamais, comme un incontournable absolu, et cela, n’en déplaise à certains, ce n’est pas donner à tout le monde…


Jeux Vidéo de l’année : Bloodborne

On pourra dire que 2019 fut une année plutôt correcte pour ce qui fut des jeux vidéos pour ma part et, accessoirement, les prétendants, du moins, au départ, au titre se soft de l’année, étaient de qualité. Cependant, avec le recul habituel que j’ai toujours lorsque j’écris ce genre de billets et après une… courte réflexion, mon choix ne pouvait se porter que sur Bloodborne, sans nul doute un des jeux les plus marquant se la PS4 – même si, je dois le reconnaitre, il m’aura fallut un certain temps pour me le procurer. Jouabilité a la Souls, ambiance digne de Lovecraft et des œuvres d’horreur de l’époque Victorienne, Bloodborne, soft exigeant et génial, ne pouvait qu’être, a mes yeux, le jeu de 2019 !


Disque de l’année : The Geeks and the Jerkin' Socks

Un choix singulier, sans nul doute, que j’ai effectué ici, pour ce qui est de la catégorie Disque de l’année. The Geeks and the Jerkin' Socks de Shaka Ponk ?! Mais enfin, c’est une plaisanterie ?! Nullement, c’est un choix mes amis, et, accessoirement, un choix que j’assume parfaitement ! Pourtant, j’en conviens, je vous en ai proposé des critiques ces douze derniers mois et si, je l’admets, certaines étaient celles d’albums que je connaissais depuis longtemps, pour d’autres, c’était des découvertes – opus comme artistes – qui, ma foi, méritaient peut-être davantage, qualitativement parlant, d’être considérer comme étant l’album de l’année 2019. Cependant, je ne pouvais pas agir de la sorte et récompenser un opus plus ancien, qui était une évidence incontournable… Non, sachant, parfaitement, que l’époque bénie de la musique est passée et que, actuellement, nous avons plus affaire a de la soupe indigeste qu’a de véritables chefs d’œuvres, voir même, ce qui est plus navrant, a des albums que l’on peut qualifier de bons, il me fallait mettre en avant un opus, un groupe, qui sort nettement du lot, qui ose encore nous proposer quelque chose de neuf, d’innovant, de qualité, bref, un des derniers résistants qui saura ravir un vieil amateur de musique dans mon genre. Alors oui, un grand merci a Shaka Ponk pour, tout simplement, exister et pour cet album oh combien jouissif qui nous prouve encore que, lorsque l’on s’en donne la peine, on peut toujours sortir de sacrés bon disques !


Film d’Animation de l’année : Big Fish & Begonia

Bon, ici, on ne peut pas vraiment dire que 2019 restera comme étant une grande année, bien au contraire… Déjà, il y eut le fait que je n’ai guère eu l’occasion de voir beaucoup de films d’animations, bien au contraire, qui plus est, dans le lot, il y eut quelques revisionage. Ajoutons à cela un certain remake que je ne citerais pas et l’on obtient… hum, comment dire… eh ben, pas grand-chose en fait ! Mais bon, fort heureusement, en juin dernier, j’avais eu l’opportunité de voir un certain Big Fish & Begonia, film d’animation chinois – oui, chinois, c’est une première – qui, sans être un chef d’œuvre, loin de là, m’aura suffisamment marqué pour que mon choix se porte sur lui. Un vainqueur par défaut ? Sans nul doute, mais il en fallait un…


Documentaire de l’année : Kedi – Des Chats et des Hommes

Ici aussi, on ne peut pas vraiment dire que j’ai eu l’occasion de regarder énormément de documentaires cette année, mais bon, d’un autre coté, c’est toujours un peu le cas depuis que ce blog existe. Cependant, contrairement à la catégorie précédente, au moins, ici, le lauréat de 2019 le mérite amplement, ce, pour deux raisons : premièrement, parce que j’adore les chats et que je ne peux pas me passer de félins, deuxièmement, parce que ce documentaire était plutôt sympathique et que voir tous ces matous déambuler dans les rues d’Istanbul, vivre aux cotés des humains, eh bien, c’était plutôt intéressant. Bref, vous l’avez compris, ici, mon choix fut facile, très facile et que Kedi – Des Chats et des Hommes fut, pour moi, le documentaire de l’année 2019, chose on ne peut plus logique !


Livre Divers de l’année : L’Année sans Été

Peu de livres véritablement marquants cette année, du coup, je n’ai pas vraiment hésité quand a celui qui allait recevoir le titre de Livre de l’année, ce fameux L'Année sans Été, essai que je voulais lire depuis pas mal de temps. Pourtant, dans le cas présent, ce n’est pas vraiment un choix par défaut car, qualitativement parlant, cet essai mérite largement le détour… Mettant en avant les conséquences, passées totalement inaperçues a l’époque et peu connues actuellement, de l’éruption cataclysmique du volcan Tambora à Java, cet ouvrage nous démontre, de fort belle manière, à quel point celles-ci changèrent la face du monde, ce, de multiples manières. Je ne rentrerais pas ici dans les explications de ces dernières, mais disons tout juste que, aussi étonnantes soient-elles, elles n’en prouvent pas moins que le moindre changement climatique, la moindre catastrophe, peut avoir des conséquences dramatiques pour l’humanité en général. Bref, un ouvrage à lire de toute urgence si le sujet vous intéresse…


Spectacle de l’année : Elephant Man

Je n’ai que très peu l’occasion de me rendre au théâtre, c’est un fait, ainsi, depuis que ce blog existe, rares auront été mes critiques de cette catégorie. Pourtant, depuis les débuts du Journal de Feanor, j’ai tenu a que le genre ait, lui aussi, une récompense, cela, tout simplement par la simple et bonne raison que, à chaque fois que je me rends au théâtre, non seulement je ne suis pas déçu mais, surtout, je suis amplement satisfait ! Et donc, cette année, ce fut Elephant Man qui fut le grand vainqueur ! Un choix que certains pourront trouver pour le moins singulier mais que j’assume totalement : franchement, ne serais-ce que pour voir, sur scène, le duo JoeyStarr et Béatrice Dalle, je pense que le jeu en vaut la chandelle, et comme en plus, ils sont très bons et que cette adaptation l’est tout autant, comment aurais-je put choisir un autre vainqueur !?


Revue de l’année : Les Cahiers de Science & Vie 185 – Aux Origines de l’Art

Pour ma dernière catégorie de lauréats de cette année 2019, nous arrivons, comme il est de coutume, à la presse. Bon, en temps normal, le genre est suffisamment représenté sur ce blog pour que l’on se dise que, dans le lot, il soit assez facile de trouver un vainqueur qui se démarque nettement. Pourtant, les choses ne sont pas toujours aussi évidentes qu’on aurait espérer et, pour ce qui est de cette année, il faut reconnaitre que, parmi toutes les revues que j’ai eu l’occasion, aucune, véritablement, ne m’aura vraiment marqué comme cela pouvait être le cas il y a encore quelques années – comme par hasard, avant l’existence de ce blog. Pourtant, dans le lot, il y eut tout de même une bonne surprise, un numéro des Cahiers de Science & Vie, paru au printemps dernier et qui était consacré Aux Origines de l’Art. Un numéro qui me surpris fort agréablement bien et qui s’avéra être de qualité, même si, il faut le reconnaitre, j’ai déjà connu des périodes bien plus fastes dans la presse spécialisé. Mais bon, qu’une revue comme les Cahiers, autrefois maitre étalon du genre, puisse renouer avec le succès, cela fait plaisir même si cela ne doit être qu’occasionnellement…

Bon bah voilà, il me semble que c’est tout pour cette année, il est donc temps pour moi de vous souhaiter de passer un excellent réveillon, de fêter comme il se doit (mais avec modération les amis, franchement, je vais joueur les vieux chiants mais tant pis, inutile de picoler comme des trous au point de rouler sous la table) l’année 2020 qui arrive dans quelques heures et de saluer, une dernière fois, 2019, une année qui aura vu, en France, les Gilets Jaunes défilés inutilement pendant quelques mois, de moins en moins nombreux, Notre-Dame de Paris bruler en partie, un gouvernement sur lequel certains avaient placer de grands espoirs se ridiculiser de plus en plus et, histoire d’enfoncer le clou, une grève de la SNCF et de la RATP, peut-être la plus importante depuis 1995, bloquer la région parisienne en ce mois de décembre. Bref, une année comme une autre, avec ses joies et ses peines, mais qui, d’un point de vu personnel, aura été, plus ou moins, positive – eh, j’ai enfin été à New-York en octobre dernier et je n’oublie pas la Crète et les Canaries ! Et pour finir, comme il se doit, je ne pouvais pas vous quitter sans la traditionnelle salutation d’usage : bonne année a tout le monde !

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