lundi 23 décembre 2019

ASSASSIN'S CREED ODYSSEY


ASSASSIN'S CREED ODYSSEY

Layla Hassan retrouve la Lance de Leonidas et en extrait deux ADN, ceux d'Alexios et Kassandra. Après avoir extrait la mémoire d'un des deux, elle commence à l'explorer dans l'Animus pour retrouver le Bâton d'Hermès, un des Fragments d'Eden. L'individu dont l'ADN est exploré est un Misthios né et élevé à Sparte par ses parents Nikolaos et Myrrine. Le Misthios a hérité de la lance de Léonidas, dont il est un des descendants. Mais un jour, une prophétie de l'Oracle de Sparte force Nikolaos à sacrifier son plus jeune enfant ; en voulant le sauver, le Misthios pousse accidentellement le soldat qui tenait sa sœur (ou frère) au bord du vide. Afin de racheter cet acte le roi força Nikolaos à pousser également le jeune Misthios du haut de la montagne. Celui-ci s’en sortira et fuira Sparte pour trouver refuge à Kephallonia, où il grandit, recueilli par Markos, un escroc qu'il protège et dont l’éducation fera du protagoniste un mercenaire. Alors que la guerre du Péloponnèse éclate, le Misthios est approché par Elpenor, un homme intrigant qui l'engage pour tuer le Loup de Sparte, un général de l'armée spartiate…


Assassin's Creed Odyssey
Éditeur : Ubisoft
Développeur : Ubisoft Québec
Concepteur : Jonathan Dumont, Scott Philips
Date de sortie : 05 octobre 2018
Pays d’origine : Canada
Genre : Action, Aventure, RPG
Mode de jeu : Un joueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS4

Mon avis : Indéniablement, Assassin’s Creed est une des sagas les plus importantes du petit monde des jeux vidéos, ce, depuis la parution du tout premier volet, sur PS3, en 2007. Ainsi, au fil des ans et des consoles qui se sont succédées, moult épisodes ont vu le jour, certains pouvant être, tout simplement, qualifier de chef d’œuvres comme un certain Assassin’s Creed 2, volet qui se déroulait en pleine renaissance, dans la Florence des Médicis. Le souci, avec cette saga – et comme c’est souvent le cas avec les franchises à succès – c’est que, au bout d’un moment, Ubisoft eu le plus grand mal à se renouveler et que, après quelques volets franchement moyens, la sorti de Assassin’s Creed Syndicate, sur PS4 – accessoirement, mon premier jeu sur cette console – eut beaucoup de mal à satisfaire pleinement les fans, ces derniers étant lassés d’une franchise qui, a force de ne pas se renouveler, perdait tout son intérêt. Puis, suite a une pose, les petits gars de chez Ubisoft décidèrent de se tirer les doigts de leurs fondements et, en s’inspirant grandement de The Witcher 3, qu’il est inutile de présenter, en 2017, nous pondirent un certain Origins qui, en conservant la thématique de la saga, lorgnait carrément du coté du RPG et nous plongeait dans l’Egypte antique… Un succès pour le moins mérité de la part de la critique et, un an plus tard, comme il fallait s’y attendre, un nouveau volet fut au rendez vous, ce fameux Odyssey qui nous préoccupe aujourd’hui, un soft qui, cette fois ci, nous entraine du coté de la Grèce antique et, plus précisément, en pleine Guerre du Péloponnèse, sans nul doute un des conflits les plus importants de l’antiquité… Alors, Assassin’s Creed Odyssey fut-il à la hauteur de nos espérances ? Est-ce que nous avons affaire à un grand jeu ? Eh ben, oui et… non ! Bon, déjà, regardons les points positifs qui, par ailleurs, sont nombreux : ayant fait l’impasse sur Origins, ce fut par le biais de Odyssey que j’ai découvert cette nouvelle mouture de la saga Assassin’s Creed et, ma foi, ce coté RPG, omniprésent désormais, est plutôt une très bonne chose à mes yeux. Ensuite, il y ce fameux monde ouvert, la Grèce antique, tout bonnement, qui s’avère être d’une taille que l’on peut qualifier de monumentale ; sincèrement, je pense ne pas me tromper en affirmant que Odyssey est le jeu qui possède la carte la plus grande auquel j’ai eu l’occasion de jouer et que parcourir les diverses contrées, citées, iles, montagnes de la Grèce antique est un pur régal, surtout que, autre très bonne nouvelle, la reconstitution de celle-ci est tout simplement magnifique et que, par moments, on s’y croirait – personnellement, ça m’a fait bizarre d’explorer les ruines de Knossos alors que, en juillet dernier, j’y était pour de vrai ! Bien entendu, graphiquement, le jeu est superbe et s’il subsiste quelques petits bugs, ici et là, force est de constater que ceux-ci sont peu nombreux et que, par exemple, nous sommes loin de The Witcher 3, pourtant maitre étalon du genre, bien plus bugée… Ajoutons à cela une quête principale qui, a défaut d’être exceptionnelle, reste convenable et, ma foi, vous vous direz, probablement, pour quelle raison je n’ai pas été totalement convaincu par cet Assassin’s Creed Odyssey ?! Eh bien, comment dire… le coté RPG, c’est bien, mais en se tournant vers un nouveau genre, Ubisoft en a pris les qualités mais aussi les défauts : ainsi, prenons bon nombre de quêtes annexes qui alternent entre les très bonnes – c’est un fait – et les franchement bof pour ne pas dire les inutiles… trop nombreuses, beaucoup trop nombreuses, elles nous font perdre pas mal de temps en court de route, au point même que, avant même que l’on ait quitter l’île de Kephallonia, c’est-à-dire, le prélude de l’aventure, une bonne vingtaine d’heures a put s’écouler, ce, sans que l’histoire principale n’ai véritablement démarrée. Ensuite, il y a la taille même de la carte : vaste, terriblement vaste, même à cheval, même en bateau, vous allez en passer du temps à vous rendre d’un point A à un point B et si l’on peut se dire que tout cela renforce l’immersion du joueur – bah oui, la Grèce, c’est grand tout de même – bah, au bout d’un moment, tous ces allers retours peuvent lasser, surtout que, en découvrant de nouvelles régions, un nouveau village, un énième campement, on tombera fatalement sur de nouvelles missions qui nous feront perdre de vu, encore plus, notre but principal. Ajoutons à cela le coté répétitif de certaines de ces fameuses missions – attaquer un fort, au bout d’un moment, cela lasse, surtout que c’est toujours la même chose – et le fait que, quelque soit le camp que l’on favorise, cela n’a aucune incidence sur la guerre en elle-même et vous comprendrez que, malgré ses qualités, pourtant nombreuses, Odyssey ne peut pas être qualifié comme étant un grand jeu. Cela est franchement dommage car, mieux structurer, cet énième volet de Assassin’s Creed aurait put flirter avec la perfection, mais quand on passe des semaines, des mois, à errer dans les terres grecques, le plus souvent, sans que la mission principale n’avance vraiment, c’est qu’il y a un souci, et, selon moi, pas un petit… J’en serai tout de même venu à bout de cet Assassin’s Creed Odyssey après énormément de temps passer dessus, cependant, même là, vers la fin, je me serais concentrer sur la quête principale et celle du Culte de Kosmos, mettant complètement de coté tout le reste, toutes ces dizaines de quêtes qui, de toute façons, ne m’auraient pas apporté grand-chose de plus ; après tout, à un moment donné, il était temps d’en finir et de passer à autre chose, surtout que, bien d’autres jeux m’attendaient…


Points Positifs :
- Un très bon jeu, indéniablement, qui possède pas mal de défauts, c’est un fait, mais qui nous prouve, définitivement, qu’en se renouvelant et en lorgnant allègrement du coté des RPG et, plus précisément, sur The Witcher, Assassin’s Creed à regagner en intérêt.
- La reconstitution de la Grèce antique est, tout bonnement, stupéfiante ! Chapeau-bas, selon moi, aux petits gars de chez Ubisoft car on s’y croirait et, ma foi, parcourir ces magnifiques citées grecques, ces paysages magnifiques et variés, c’est un pur régal !
- Une carte du monde gigantesque, peut-être la plus grande qu’il m’a été donné de connaitre jusqu’à maintenant ! Oui, c’est une très bonne chose pour ceux qui aiment l’exploration et passer des heures et des heures à crapahuter dans les bois, les collines, avant de se rendre dans des citées qui, en taille, sont elles aussi impressionnantes.
- Graphiquement, ce soft est superbe et, qui plus est, les bugs sont rarissimes ; pourtant, quand on voit la taille de la carte, il y avait de quoi se dire qu’il y en aurait davantage, or, ce n’est pas le cas.
- L’intrigue principale n’est certes pas la plus époustouflante qui soit, mais bon, dans l’ensemble, elle reste convenable et satisfera les amateurs du genre.
- La traque des très nombreux membres du Culte de Kosmos est destinée aux plus obstinés d’entre nous.
- Les amateurs d’Histoire seront ravis, comme c’est toujours le cas dans la saga, de rencontrer des figures historiques au cours de l’aventure.

Points Négatifs :
- Que Assassin’s Creed soit devenu un RPG, je pense que c’est une très bonne chose, le souci, c’est que, si les qualités du genre sont au rendez vous, les défauts également, et, dans le cas présent, force est de constater que ceux-ci ne sont pas anodins, comme, justement, cette multitude de quêtes annexes – probablement des centaines – dont, la plupart, n’apportent pas grand-chose a l’intrigue et ne servent qu’a vous faire perdre du temps, allongeant, artificiellement, une durée de vie pourtant conséquente…
- Une carte du monde gigantesque, peut-être la plus grande qu’il m’a été donné de connaitre jusqu’à maintenant ! A priori, c’est une très bonne chose, le souci, c’est que, assez rapidement, on se rend compte des distances, monumentales et que, afin de remplir certaines missions ou, tout simplement, avancer dans l’intrigue principale, il faut avancer, explorer, et que tout cela est long, très long…
- On perd très rapidement le fil de l’intrigue principale à force d’aller chasser des cerfs, attaquer un fort ou aller aider un type qui passait par la…
- Dommage qu’il n’y ait pas eu davantage de monstres mythologiques dans ce jeu.
- Même pas de générique de fin lorsque nous achevons la mission principale, je pense que cela veut tout dire…

Ma note : 8/10

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