vendredi 20 décembre 2019

L'ATTAQUE DES TITANS – TOME 28


L'ATTAQUE DES TITANS – TOME 28

Il y a plus d’un siècle, les Hommes vivaient en paix. Mais, un jour l’Humanité a été presque entièrement décimée par des êtres gigantesques, les Titans. Personne ne sait d’où ils viennent ! Une chose est sûre, ils semblent animés par un unique but : dévorer les humains, un par un ! Depuis, les derniers rescapés ont bâti une place forte, une cité cernée de hautes murailles au sein de laquelle vivent leurs descendants. Ignorants tout du monde extérieur, ils se pensent au moins à l’abri des Titans ! Mais leurs vies basculent le jour où surgit un Titan colossal… L'écrasante victoire face à Mahr lors de la bataille de Revelio a permis aux Eldiens de mettre la main sur un Titan de sang royal, leur donnant accès au pouvoir d'activer le Grand Terrassement si nécessaire. Cependant, tout n'est pas rose sur l'île du Paradis. Peu à peu, Sieg dévoile ses objectifs : il semble avoir bien profité de la naïveté des habitants de l'île du Paradis mais qu'en est-il réellement ? Quelles sont ses intentions ?


L’attaque des Titans – Tome 28
Scénariste : Hajime Isayama
Dessinateur : Hajime Isayama
Genre : Shōnen
Type d'ouvrage : Action, Fantastique
Titre en vo : Shingeki no Kyojin vol. 28
Parution en vo : 09 avril 2019
Parution en vf : 04 septembre 2019
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Pika Édition
Nombre de pages : 192

Mon avis : Après une fort longue absence, L’attaque des Titans, manga culte du sieur Hajime Isayama, avait fait son grand retour sur Le Journal de Feanor au début de ce mois de décembre, ce, avec un vingt-septième tome haut en couleur qui, accessoirement, m’avait rappeler a quel point cette œuvre était, sans nul doute, une des plus réussies, dans son genre, de ses dernières années. Bien évidement, de la simplicité fort attirante des débuts, les choses ont bien changées et il faut reconnaitre que L’attaque des Titans a dut, en court de route, perdre certains de ses premiers lecteurs, peu attirés par la tournure politique prise par le manga mais aussi, ne nous le cachons pas, par l’arrivée de nouveaux protagonistes depuis quelques tomes et les agissements, peu recommandables, de certains de nos héros, Eren en tête, qui font que, par moments, on ne sait plus vraiment où on en est… Cependant, s’il y a bien une chose que l’on doit reconnaitre à l’auteur, c’est que ce dernier sait toujours aussi bien nous surprendre et n’a pas son pareil pour nous tenir en haleine, volumes après volumes, par le biais de retournements de situations inattendus et de révélations en tout genres. Ajoutons à cela des scènes fortes comme ce manga en regorge et vous comprendrez, probablement, pourquoi ce dernier, malgré les griefs de certains, mérite toujours le détour… Ainsi, prenons donc ce vingt-huitième tome, sans nul doute, après coup, un des meilleurs, un des plus marquants depuis les tous débuts de la saga ! Entre l’alliance d’Eren et de son demi-frère, Sieg, qui cause une sacrée pagaille au sein de l’Ile du Paradis – difficile de faire confiance a qui ce soit puisque n’importe quel individu peu agir, dans l’ombre, pour les deux frères – Gaby qui découvre, stupéfaite, que ceux qui l’ont recueillis sont en fait les parents de Sacha, celle qu’elle a tuer, et qui, au passage, se rend compte qu’il y a une autre voie que celle de la violence, mais aussi, un Eren plus détestable que jamais et qui se comporte comme le dernier des connards face a ses amis de toujours, Mikasa et Armin, force est de constater que les deux premiers tiers de ce volume marquent durablement les esprits… mais ce n’était pas finit et entre un Livaï qui, mis en danger comme jamais et faisant face a une trentaine de Titans plus costauds que la normale, réussit a s’en débarrasser avant de terrasser, pour la énième fois, le Titan Bestial et les souvenirs de celui-ci, Sieg, plutôt touchants et qui nous en apprennent énormément sur ses motivations, le lecteur ne peut que reconnaitre que le sieur Hajime Isayama nous tient en haleine comme jamais. Quand a la dernière planche, terrible quand au sort de Livaï, eh bien, disons que je vous en parlerais davantage dans la prochaine critique, celle du vingt-neuvième tome qui, s’il est dans la même lignée que celui-ci, risque de nous marquer tout autant !


Points Positifs :
- Un des meilleurs tomes qu’il m’a été donné de lire, tout simplement, pourtant, il y a en a eu des excellents depuis les débuts de L’attaque des Titans, mais bon, comment dire… ici, il y a tellement de révélations, de retournements de situations, de scènes marquantes et d’interrogations en tout genre qu’il est difficile de ne pas reconnaitre que l’auteur nous a pondu, une fois de plus, un excellent volume et que sa saga, malgré les années, n’a rien perdu de sa superbe !
- La scène où Gaby apprend que la famille qui l’a recueillit est celle de Sacha est l’une des plus marquantes de ce manga, ce, au vu du comportement des divers protagonistes, mais aussi, de par ses implications sur la vengeance et le pardon. Superbe !
- Eren a toujours été, plus ou moins, un sale petit con, mais, depuis quelques temps, c’était encore pire… par contre, là, c’est devenu un sacré connard et la manière dont il traite Mikasa et Armin est, tout bonnement, ignoble. J’espère que ce salaud se fera buter avant la fin du manga !
- Un Livaï plus puissant que jamais et qui nous livre encore un combat homérique ! Qui plus, il ridiculise pour la énième fois Sieg, démontrant, définitivement, qu’il est le protagoniste le plus puissant du manga. Par contre, la dernière planche nous laisse peu de chances quand a sa survie… Notre guerrier charismatique perdrait-il la vie d’une manière aussi stupide ?
- Les révélations sur le passé de Sieg nous permettent d’en apprendre davantage sur ses agissements et ses motivations.
- Une couverture plutôt réussie !

Points Négatifs :
- Certains peuvent regretter la trop grande complexité, à leurs yeux, de la tournure scénaristique de la chose où la politique, les trahisons et les multiples retournements d’alliances sont légions. De même, Eren est devenu un sacré connard tout de même !
- Pour ce qui est des dessins, c’est du Hajime Isayama, ce qui signifie que ce n’est pas ici que l’on recherchera des dessins superbes, loin de là. Ainsi, entre les fautes d’anatomies, les planches brouillonnes et autres imperfections, il y a de quoi être dubitatif… mais bon, depuis le temps, on a l’habitude…
- Les fans de Livaï font dans leur culotte !

Ma note : 8,5/10

Aucun commentaire: