samedi 8 juillet 2017

LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE – TOME 18


LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE – TOME 18

Les Chevaliers se remettent à peine de leurs blessures qu'une nouvelle bataille se prépare: Poséidon, l'empereur des mers, s'est réincarné dans le jeune Julian Solo. Amoureux d'Athéna, il l'enlève, l'emmène dans son royaume sous-marin et lui révèle ses projets: submerger la surface du globe pour reconstruire un monde meilleur. Pour empêcher cela, Athéna n'a qu'une solution : se faire enfermer dans le pilier central et recevoir toute l'eau destinée à la terre. Seiya et ses compagnons vont devoir affronter sept Généraux pour sauver leur déesse. Grâce à l'aide des armures empruntées aux Chevaliers d'Or, Seiya parvient à franchir le temple de Poséidon. Unissant leurs forces, les chevaliers parviennent également à détruire le pilier central et à sauver leur déesse qui remet l'âme de Poséidon là où elle aurait dû rester : dans l'urne sacrée scellée.


Les Chevaliers du Zodiaque – Tome 18
Scénariste : Masami Kurumada
Dessinateur : Masami Kurumada
Genre : Shōnen
Type d'ouvrage : Aventure, Action, Fantastique, Mythologie
Titre en vo : Saint Seiya vol 18
Parution en vo : 08 septembre 1989
Parution en vf : 12 juin 1999
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Kana
Nombre de pages : 182

Mon avis : C’est avec ce dix-huitième tome des Chevaliers du Zodiaque que, enfin, prend fin l’arc Poséidon et que l’on va enfin, par la suite, passer aux choses sérieuses, c’est-à-dire, a Hadès et a ses Spectres ! D’ailleurs, Kurumada lui-même ne s’y trompe pas puisque, dans un nouveau flashback de Kanon, il fait dire a l’esprit de Poséidon que si Athéna s’est réincarnée, ce n’est pas pour l’affronter lui mais quelqu’un d’autre, qui n’est pas nommé, certes, mais que l’on devine d’emblé autrement plus puissant et dangereux que le pauvre Empereur des Mers… Car bon, comment dire, si même Poséidon ne croit pas en lui, et par ce biais, l’auteur, pourquoi le fan de ce manga devrait le faire ? Eh bien, tout simplement parce que, comme j’avais déjà eu l’occasion de le signaler a quelques reprises au cours des derniers volumes, tout n’est pas à jeter, loin de là. Alors bien sur, quelque part, cet ultime tome de l’arc Poséidon est un peu à l’image de ce que fut ce dernier, c’est-à-dire que les bonnes idées alternent allègrement avec les mauvaises et si toute la partie où apparait Kanon est passionnante – le jumeau de Saga étant oh combien charismatique même si, pour le moment, il apparait juste comme un type jaloux de son frère qui souhaitait conquérir le monde – ne serais-ce que pour sa confrontation avec Ikki puis Sorrente avant qu’il ne se sacrifie pour Athéna, il est clair que dès que l’on se coltine Poséidon face a Seiya et ses compagnons, c’est une toute autre histoire… et pas une bonne ! Ainsi, notre Chevalier Pégase envoi flèches sur flèches sur Poséidon qui s’en fout royalement, celles-ci reviennent, les compagnons de notre héros le protègent de leurs corps, encore et encore, personne ne meurt, et puis, soudainement, une flèche atteint son but, nos Chevaliers de Bronze partent libérer Athéna, Poséidon se réveille, il devient plus puissant, d’autres Armures d’Or arrivent mais ne servent pas a grand-chose puis, de façon ridicule, Seiya sauve Saori, celle-ci enferme le plus facilement du monde l’âme de Poséidon dans un vase et c’est… finit ! Mouais, un bof monumental surtout quand on se tape les jérémiades de Shiryu, Hyoga, Shina et compagnie sur des pages et des pages. Bref, comme je l’avais dit précédemment, heureusement qu’il y avait Kanon pour sauver un peu les meubles, mais bon, malgré tout, il ressort tout de même quelque chose de positif de ce dix-huitième volume... quoi donc ? Bah, c’en est finit de Poséidon et, enfin, on va pouvoir passer aux choses sérieuses !


Points Positifs :
- Heureusement que Kanon est là car bon, sans lui, ce tome aurait vraiment été catastrophique : ainsi, entre la suite des révélations sur son passé et sur la manière dont il a réveillé Poséidon, son combat face a Ikki puis face a Sorrente et, bien sur, son volte face final quand il décide de se sacrifier afin de sauver Athéna, on prend énormément de plaisir avec notre ambigu Dragon des Mers – et la bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas finit !
- Depuis la Bataille du Sanctuaire, Kurumada a appris à dessiner de manière correcte et ce volume est donc dans la lignée de ses prédécesseurs, c’est-à-dire qu’il est plutôt agréable a la vue.
- Poséidon et Sorrente ne meurent pas et finissent même par s’amender – enfin, le premier n’est plus habité par un Dieu. D’ailleurs, il y en a un autre mais vous avez compris de qui je parle…
- Poséidon, c’est enfin finit et on va pouvoir passer aux choses sérieuses, Hadès !

Points Négatifs :
- L’affrontement final contre Poséidon est ridicule et chiant au possible : Seiya envoi des flèches, elles reviennent, Poséidon est touché, il se réveille encore plus puissant, il semble invincible, il est à nouveau touché, il se réveille encore et finit battu comme un couillon, enfermé dans un vase !
- En parlant de vase, Poséidon est censé être si puissant et se fait enfermé comme un con alors que cela lui était déjà arrivé. Mouais, pas très logique tout cela…
- Les jérémiades incessantes de Seiya, Shiryu, Hyoga, Shina, Shun et qui durent des plombes, a notre plus grand désespoir.
- Les Armures d’Or débarquent mais ne servent pas a grand-chose, d’ailleurs, il est amusant de voir que même a moitié nus, nos héros encaissent aussi bien les coups d’un Dieu que lorsqu’ils sont protégés…
- La destruction du dernier pilier est la plus ridicule de toutes !

Ma note : 6,5/10

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