THE
TUDORS – SAISON III
Après
la mort d'Anne Boleyn, la vie continue à la Cour. Débarrassé d'Anne et de sa
fille Elizabeth qu'il a fait bâtarde, Henry peut enfin s'unir à Jane Seymour,
qui il l'espère, lui donnera un fils. Mais plus que jamais tout est incertain.
Avec la chute des Boleyn, Cromwell se retrouve maintenant en situation de
danger, Jane n'est pas encore enceinte et une rébellion se prépare. Et Mary,
grâce à l'intervention de Jane, peut enfin revoir son père et espère un retour
à la Cour. Quant à Charles, il est envoyé au combat par Henry pour contrer la
rébellion qui gagne du terrain.
Je
sais que je vais encore me répéter pour la énième fois mais, depuis la rentrée,
il est indéniable que si une série, une seule, m’aura marquer, c’est bel et
bien Les Tudors ; d’ailleurs,
pour etre tout à fait franc, je pense ne pas me tromper en affirmant que celle-ci
restera, à mes yeux du moins, comme la série de cette année 2012 puisque, ce
fut en début d’année que je la découvris, et me mis à la suivre pour la
première fois, sur ARTE, avec une
certaine troisième saison. Hein, quoi, comment, mais, n’est-ce pas la même
saison dont je vais vous parler aujourd’hui, celle-ci n’a-t-elle pas déjà eu
droit, en son temps, a sa propre critique comme on peut le voir ici même :
The
Tudors - saison III. Oui, c’est bel et bien le cas, je ne m’en cache
pas, mais si, décision fut prise de réécrire un billet au sujet de celle-ci,
cela est dut a deux raisons principalement : tout d’abord, cette première
critique – accessoirement, probablement le billet de la catégorie Séries
le plus vu au jour d’aujourd’hui – n’en fut pas vraiment une ; à l’époque,
ce n’était pas dans mes habitudes d’écrire des critiques pour les séries et, d’ailleurs,
lorsque je l’ai publié, cette troisième saison n’était même pas achever.
Deuxièmement, comme les autres saisons (dans l’ordre de parution sur ce blog :
première,
quatrième
et seconde)
eurent droit, depuis septembre, à leurs propres critiques, je ne pouvais décidément
pas ne pas rendre hommage à cette troisième saison, ne serais ce que pour son
importance à mes yeux : après tout, ne fut-il pas grâce à elle que j’ai
découvert cette série ? Rien que pour cette raison, un nouveau billet me
semblait indispensable.
Mais
alors, que pourrais-je donc ajouter de nouveau que je n’ai pas déjà dit, un
jour lointain de janvier dernier ? Tout d’abord, le fait que, grâce à NRJ12, que je ne remercierais jamais
assez pour leur choix de rediffuser les trois premières saisons de la saga, de
m’avoir, non seulement permis de découvrir les deux premières saisons, encore
inédites pour moi, des Tudors, mais
également, de pouvoir revoir cette fameuse saison III avec un œil nouveau :
en effet, même si vu il y a quelques mois à peine, je me souvenais encore plutôt
bien de son intrigue et des divers événements qui la marquèrent, le fait d’etre
plus habitué aux protagonistes, mais aussi et surtout, aux évènements qui
eurent lieu avant celle-ci, me permirent de davantage l’apprécier – les forces
en présence, les rivalités voir même les réactions de certains ainsi que les
conséquences de celles-ci m’apparaissant, forcément, bien moins obscures. Sur
ce point, d’ailleurs, cela m’aida bien, surtout, pour la ribambelle de
protagonistes secondaires, finalement, assez nombreux dans cette série et dont
on ne parle pas suffisamment assez de mon point de vue. Mais cela, finalement,
n’était pas une surprise, bien au contraire : après tout, se lancer dans
une série sans connaitre les débuts n’ai pas chose aisée, et ce, même si l’Histoire
(avec un H majuscule car, pour rappel, tout cela eut bel et bien lieu, enfin,
dans les grandes lignes) ne m’était pas inconnue. Enfin, la diffusion, déjà,
des deux premières saisons, à la suite, m’aura au moins permis, en plus de
passer de forts bons samedis soirs pendant deux mois, de me préparer comme il
le fallait pour la rediffusion de la saison III.
Et
donc, que dire, désormais, au sujet de celle-ci ? Bon, tout d’abord, celle-ci
est plus courte que les autres – huit épisodes au lieu des dix habituels – et ce
fait a son importance quant aux déroulements d’une intrigue qui, contrairement
aux autres saisons, a tendance à moins s’appesantir sur les faits afin de parer
au plus pressé. Je ne sais d’ailleurs pas pour quelle raison cela fut fait
ainsi (hum, une grève des scénaristes probablement, non ?) mais ce qui est
sûr, c’est que, du coup, j’ai eu l’impression, après coup, que l’on a un peu
perdu de ce qui faisait la qualité de cette série depuis ses débuts. Oh, bien évidemment,
ne vous méprenez pas sur mes propos, a aucun moment je ne prétends affirmer que
la troisième saison des Tudors soit
moins passionnante que les autres, bien au contraire, disons juste que ces deux
épisodes manquant auront pesé sur le déroulement d’une histoire qui s’est, de
mon point de vue, achever un peu trop rapidement.
Pour
ce qui est de la période de la vie de notre sacrée Henri VIII toujours aussi incorrigible
dans ses ébats amoureux, ici, va du mariage de celui avec la douce Jeanne
Seymour qui lui laissera un hérité mal (finalement) mais qui disparaitra bien
trop rapidement suite à des complications post-natales, a sa rencontre avec la
jeune et puérile Catherine Howard, qui, comme chacun sait, finira très mal,
cela, en passant par le calamiteux quatrième mariage du roi avec la sympathique
Anne de Clèves – excellente Joss Stone au demeurant – qui, ne plaisant pas à
Henri, finira par devenir une proche de la famille royale. Mais si Henri laisse
apparaitre de plus en plus, dans cette saison, une certaine paranoïa pour ne
pas dire de la folie, plus particulièrement suite au décès de Jeanne Seymour qu’il
aimait sincèrement, et est de plus en plus diminué, si son fidèle compagnon des
premiers jours, Charles Brandon, suite aux évènements encourus, voit son image pâlir
fortement, mais surtout, son mariage éclater, il est indéniable qu’un homme
porte quasiment à lui tout seul tout l’intérêt de cette troisième saison, je
veux bien évidement parler de Thomas Cromwell : apparu vers la fin de la
première, omniprésent dans la seconde, ici, désormais, on ne voit quasiment que
lui et l’on peut dire, sans exagération aucune que ce qui fait l’intérêt de cette
avant dernière saison des Tudors
repose sur les épaules du Lord du Sceau Privé, joué, pour ne pas dire magnifié
par un James Frain tout bonnement exceptionnel dans ce rôle. Au point de jeter
une ombre sur les autres protagonistes, y compris Henri VIII, oui, c’est mon
ressenti : ainsi, de sa montée jusqu’aux plus hautes marches du pouvoir
(débutées dans les saisons précédentes) jusqu’à sa chute finale et son horrible
exécution, Thomas Cromwell est le protagoniste le plus intéressant à suivre
dans cette troisième saison, et, quelque part, finalement, le plus sympathique.
Comme tant d’autres, plus dure (et finalement injuste) fut sa chute (et, accessoirement,
bien trop rapide et trop vite expédiée) mais au moins, de par sa présence à l’écran,
James Frain/ Thomas Cromwell aura indéniablement rehaussé le
niveau d’une saison qui, sans lui, serait apparue bine plus en retrait.
Et
c’est donc par ce constat que s’achève ma dernière critique de cette excellente
série qu’est les Tudors : découvert
en début d’année par cette même troisième saison, ce fut surtout ces deux
derniers mois que je l’aurais vu dans son intégralité. Bien évidemment, je suis
obligé de me répéter, encore et encore, mais bon, comment ne pas le faire dans
ce billet qui conclura cette série ? Oui, celle-ci, malgré quelques
arrangements avec l’Histoire et des acteurs un peu trop beau gosse pour etre honnêtes
mérite largement tout le bien que l’on a pu dire d’elle, oui, elle plaira sans
nul doute aux amateurs d’Histoire, et ce, même si l’on peut pointer du doigt
tel ou tel détail, oui, mille fois oui, sur ces dernières années, je considère
les Tudors comme étant ma série
préférée, du moins, celle qui m’a le plus plu, pour ne pas dire, celle qui m’aura
réconcilier avec un format – les séries – que j’avais un peu abandonner depuis
longtemps. Au final, on pourra regretter que celle-ci en soit resté là, que les
auteurs n’aient pas osé s’intéresser à la dynastie des Tudors dans son
ensemble, surtout car les trois enfants d’Henri VIII auront régner et que, pour
connaitre la suite des événements, il y avait largement de l’excellent matériel
pour nous offrir quelques très bonnes saisons de plus. Mais bon, les choses
étant ce qu’elles sont, il faudra se contenter de ces quatre saisons, de la vie
d’Henri VIII, de ses jeunes acteurs qui se sont révélés et surtout, d’une
série, qui, indéniablement, aura suffisamment marquer son époque pour rester dans
les mémoires, du moins, pour ce qui est de mon cas.
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