lundi 6 septembre 2021

L'HABITANT DE L'INFINI – TOME 14


L'HABITANT DE L'INFINI – TOME 14
 
Samouraï sans maître errant sur les routes du Japon médiéval, Manji est immortel. Afin d'expier les crimes commis lorsqu'il était au service d'un cruel seigneur, il porte en lui un mystérieux ver qui guérit ses plus terribles blessures et ne recouvrera sa mortalité qu'après avoir occis mille scélérats. Son chemin croise alors celui de Lin, une jeune femme en quête de vengeance. Manji et Giichi doivent faire face aux hommes de Magatsu et livrent un affrontement sanglant où l'Immortel aura une fois de plus recours à ses capacités régénératrices surnaturelles, tandis qu'un duel au sommet oppose Giichi et Magatsu, chacun des deux combattants ayant tous deux développé une égale maîtrise de leurs talents respectifs…
 

L'Habitant de l'Infini – Tome 14
Scénariste : Hiroaki Samura
Dessinateur : Hiroaki Samura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Action, Samouraïs, Drame
Titre en vo : Mugen no jūnin vol.14
Parution en vo : 23 juillet 2003
Parution en vf : 24 février 2006
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Casterman
Nombre de pages : 240
 
Mon avis :
 Comme nous avions put le constater dans le volume précédant, un nouveau cycle débute dans L’Habitant de l’Infini, un cycle où, l'école Ittô-Ryû ayant subit un rude coup de la part des hommes du gouvernement, ses membres, désormais nettement moins nombreux – il faut dire que, depuis le début du manga, nombreux auront été les guerriers d’Anotsu à mordre la poussière – et traqués, décident de rentrer dans la clandestinité afin d’essayer de survivre. Au milieu de tout ce petit monde, nos héros, Lin et Manji, pris bien malgré eux par la tourmente à venir… Bref, vous l’avez compris, tout cela est fort prometteur et il est évidant, après lecture de ce quatorzième tome de L’Habitant de l’Infini, que le sieur Hiroaki Samura maitrise à merveille son sujet et ne cesse de nous étonner, ce, tout en nous captivant par un scénario toujours aussi imaginatif. Ici, si certains pouvaient se plaindre d’un manque de scènes d’actions dans certains des volumes précédents, il en est tout autrement, surtout pour ce qui est des deux premiers tiers de ce tome où nous avons affaire à des combats dantesques : Manji, Giichi et Magatsu étant les têtes d’affiches de celui-ci. Bref, un pur régal pour les fans mais la seconde partie, nettement plus calme, en apparence, est tout aussi bonne puisque Manji semble tomber dans un piège qui pourrait s’avère être bien compliquer, même pour un immortel comme lui, tandis que Lin, dans les toutes dernières pages, fait une rencontre qui pourrait s’avérer être problématique. Mais bon, pour savoir ce qu’il en est, il faudra patienter et petit peu et voir ce que nous réserve le quinzième tome !?
 

Points Positifs
 :
- Encore un bon tome de cet excellent manga qu’est L’Habitant de l’Infini et qui confirme, une fois le plus, tout le bien que l’on peut penser de l’œuvre du sieur Hiroaki Samura : des affrontements spectaculaires, des retournements de situations innatendu, un scénario toujours aussi captivant, de nouveaux protagonistes qui promettent, bref, que demander de plus ?!
- L’affrontement qui oppose Manji, Giichi à Magatsu et ses hommes a de quoi marquer les esprits et ravira les amateurs de duels de sabres qui en prendront plein les yeux !
- Comme je le souligne à chaque fois, la partie graphique est une des grandes forces de ce manga. Il faut dire que le mangaka maitrise à merveille son style qui alterne entre crayonnés fort audacieux et planches détaillées de toutes beautés. Un pur régal !
- Encore une belle couverture qui nous propose deux combattants charismatiques : Giichi et Magatsu.
 
Points Négatifs :
- Il commence à avoir tellement de protagonistes qu’il est facile de s’y perdre par moments. Rien de bien grave, certes, mais bon, il faut le souligner…
- Une histoire de vengeance, des duels au sabre spectaculaires, des samouraïs, un geste de fantastique, des antagonistes charismatiques et surpuissants, un héros badass qui protège une jeune fille, une petite dose d’humour, manga oblige… mouais, tout cela est loin d’être franchement original, il faut le reconnaitre…
 
Ma note : 7,5/10

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