ADIEU LES CONS
ADIEU
LES CONS
À
43 ans, Suze Trappet, coiffeuse, apprend qu'il ne lui reste que peu de temps à
vivre car elle est atteinte d'une maladie auto-immune causée par les produits
cosmétiques qu'elle utilise dans son salon. Se souvenant alors de son fils
qu'elle a eu à 15 ans, ayant accouché sous X sous la pression de ses parents, elle
se met alors à sa recherche avant de mourir. Aux services d'administration on
lui apprend que son dossier n'est pas numérisé et que le retrouver peut prendre
plusieurs mois. Dans le bureau d'à côté, Jean-Baptiste Cuchas, un informaticien
de génie, s'apprête à se suicider en laissant un message d'adieu filmé, à la
suite de la décision de ses supérieurs hiérarchiques de confier la sécurisation
du système informatique à des personnes plus jeunes que lui. Mais en voulant
tirer sur lui-même avec un fil relié à la détente d'un fusil de chasse, il tire
trop fort et le fusil se retourne, endommageant la paroi adjacente et blessant
grièvement l'agent administratif qui s'occupait du cas de Suze.
Adieu les Cons
Réalisation
: Albert Dupontel
Scénario
: Albert Dupontel
Musique : Philippe
Cord'homme
Production : Manchester
Films, Gaumont, France 2, Canal+
Genre : Comédie
dramatique
Titre
en vo : Adieu les Cons
Pays
d’origine : France
Parution
: 21
octobre 2020
Langue
d'origine : français
Durée
: 87
min
Casting :
Virginie
Efira : Suze Trappet
Albert
Dupontel : Jean-Baptiste « JB » Cuchas
Nicolas
Marié : Serge Blin
Jackie
Berroyer : Dr Lint
Philippe
Uchan : M. Kurtzman
Bastien
Ughetto : Adrien
Marilou
Aussilloux : Clara
Catherine
Davenier : Mme Lint
Michel
Vuillermoz : le psy
Laurent
Stocker : M. Tuttle
Kyan
Khojandi : le médecin de
Lint
Grégoire
Ludig : le préposé 1
David
Marsais : le préposé 2
Bouli
Lanners : le médecin de Suze
Terry
Gilliam : le chasseur
Yves
Pignot : le fleuriste
Guillaume
Berroyer : le médecin de
Suze adolescente
François
Girard : un policier
Mon
avis : Un film un peu particulier, du
moins, à mes yeux, que cet Adieu les Cons.
Long métrage français sortit dans les salles obscures le 21 octobre 2020, c’est-à-dire,
tout juste quelques jours avant la fermeture des salles de cinéma en raison de
l’épidémie de Covid-19 qui atteignit alors, à l’époque, une nouvelle flambée
pour le moins impressionnante, ce film du sieur Albert Dupontel, resta donc,
par la force des choses, a l’affiche de cinémas fermés, ce, jusqu’à ce que ces
derniers, a l’approche de l’été, n’ouvrent à nouveau leurs portes et permettent
a celui-ci d’avoir droit à une seconde vie. Un film plutôt loué par la critique
– sauf par une certaine presse de gauche – et par le public qui avait sut
éveiller ma curiosité alors que, en toute franchise, je ne suis pas vraiment
fan du genre. Après tout, mon unique expérience, avec Dupontel, c’était un
certain 9 Mois Ferme, comédie
loufoque qui se laissait regarder mais qui ne m’avait pas marqué plus que ça.
Cependant, vu tout le bien que j’avais entendu au sujet de cet Adieu les Cons, vu les louanges de mon
épouse, je me suis dit : pourquoi pas ? Oui, pourquoi pas surtout
que, au vu du résultat final, je n’ai nullement regretté ma soirée… Alors
certes, je n’irais pas jusqu’à affirmer que nous avons affaire à un grand film :
Adieu les Cons fait partit ce ces
petits films sans grande prétention qui ne resteront nullement dans les
annales. Cependant, à coté de cela, voilà un long métrage plutôt sympathique,
la mise en scène de Dupontel est excellente de même que les thématiques qu’il développe,
c’est-à-dire, cette mise en accusation d’une société moderne, complètement
hermétique à la souffrance d’autrui où les gens passent leur vie le nez collé à
leur téléphone portable, leurs ordinateurs mais où ils ne savent absolument
plus communiquer. Le tout, d’ailleurs, n’est pas larmoyant pour un sou, ce qui
est une très bonne chose et, sur ce point, sachons rendre à César ce qui lui
appartient et donc, au sieur Dupontel, de nous offrir un drame social qui tient
davantage de la comédie que de la soupe prétentieuse et imbuvable – d’où,
probablement, un certain mépris de la part des médias de gauche. Ajoutons à
cela un casting principal excellent, Albert Dupontel, donc, parfait en
informaticien de génie lâché par ses patrons et Virginie Efira qui prouve, une
fois de plus, qu’elle est davantage qu’une simple présentatrice télé passé sur
grand écran et l’on obtient, au final, un film qui, s’il n’est pas parfait,
mérite le détour et, ma foi, son succès…
Points
Positifs :
-
Une excellente comédie dramatique qui, malgré son coté loufoque sans grande
prétention, réussit la gageure de donner un coup de pied dans la fourmilière en
pointant du doigt bien des maux de nos sociétés modernes, le manque de
communication étant, selon moi, au cœur de ce film. Bref, Adieu les Cons vous fera rire tout en vous amenant à réfléchir, ce
qui n’est pas rien…
-
Albert Dupontel et Virginie Efira forment un duo excellent et, ma foi, sont
pour beaucoup pour la réussite de ce film. Une petite surprise, pour ma part,
pour la seconde vu que je la connaissais davantage en tant que présentatrice qu’en
tant que comédienne.
-
Si vous avez un certain attrait pour l’humour coquasse et ubuesque, alors, Adieu les Cons est fait pour vous. D’ailleurs,
ce n’est pas un hasard que le grand Terry Gilliam fasse une petite apparition
dans ce film.
-
Décors et photographie de qualité qui sont pour beaucoup pour l’ambiance
particulière qui se dégage de ce film…
-
Un excellent final !
Points
Négatifs :
-
Ne nous voilons pas la face : aussi sympathique soit cet Adieu les Cons, aussi plaisant soit-il,
ce n’est pas un grand film. Il est bon, très bon, même, par moments, cependant,
cela reste une comédie dramatique bourrée de qualités mais sans plus. C’est
déjà pas mal mais bon, personnellement, j’ai tendance à attendre davantage des
films…
-
L’humour vraiment particulier pour ne pas dire coquasse voir grand guignolesque
risque de ne pas plaire à tout le monde.
-
Un drame sociétal qui fait rire ?! Voilà de quoi dégouter les derniers
lecteurs du Monde, de Libération, de L’Humanité, des Inrockuptibles
et autres feuilles de choux de gauche…
Ma
note : 7,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire