LE
TRÔNE DE FER – LE BÛCHER D'UN ROI
Le
destin des Sept Royaumes est sur le point de basculer. À l’est, Daenerys,
dernière descendante de la Maison Targaryen, secondée par ses terrifiants
dragons arrivés à maturité, règne sur une cité de mort et de poussière,
entourée d’ennemis. Mais alors que certains voudraient la voir passer de vie à
trépas, d’autres entendent rallier sa cause, tel Tyrion Lannister, le Lutin,
dont la tête vaut de l’or depuis qu’il s’est rendu coupable du meurtre de son
père, Tywin. Au Nord, où se dresse l’immense Mur de glace et de pierre qui
garde la frontière septentrionale des Royaumes, Jon Snow, le bâtard de feu
Eddard Stark, a été élu 998e Commandant en chef de la Garde de Nuit, mais ses
adversaires se dissimulent des deux côtés du Mur, y compris parmi les troupes
de Stannis Baratheon qui ont élu domicile dans ces contrées glacées ?
Débuté
au mois d’aout dernier, ma lecture de cette époustouflante saga qu’est Le Trône de Fer se poursuit
inlassablement et bien plus rapidement que je ne l’avais escompté quand je me
suis lancer dans celle-ci, avec, désormais, pour cette fin d’année 2012, les
débuts du cinquième tome, A Dance with
Dragons, sortit il y a peu de temps en comparaison avec le reste de l’œuvre,
puisque datant de juillet 2011, la traduction dans nos vertes contrées n’étant
arrivée que pour cette année. Mine de rien, quand j’y pense, je suis presque en
train d’achever tout ce que ce diable de Martin a pu écrire jusque-là, et bientôt,
j’en serais au même point que des milliers de fans de par le monde : apprendre
à patienter, encore longtemps, très longtemps, avant de connaitre la suite d’ici…
oh, trois ou quatre ans si tout va bien ; l’horreur cette attente ! Enfin
bon, lorsque je me suis lancer dans la lecture du premier tome du Trône de
Fer, je savais parfaitement où je mettais les pieds, comme j’avais pu
vous le dire à l’époque. Mais aujourd’hui, le problème est tout autre : en
effet, finis désormais les soit disant intégrales français, car ce fameux
cinquième volume américain, ce A Dance
with Dragons, ne sera publier sous forme d’intégrale (bref, sous son format
original) dans nos vertes contrées qu’en 2014, d’ici là, les éditions Pygmalion, puis J’ai Lu, pour ce qui est du format poche, auront le temps d’en
écouler tout un tas, et ce dans un découpage contestable au possible. Car vous
l’avez compris, et je n’apprends strictement rien aux fans de la saga, en France,
cela se passe ainsi : plutôt que d’avoir droit d’entrée de jeu au roman
original, les éditeurs préfèrent se faire un maximum d’argent en vendant, par
exemple, ce A Dance with Dragons, en
trois livres distincts, et, accessoirement, chacun coutant plus cher qu’une
intégrale normale. Scandaleux ? Personnellement, c’est mon avis, et je ne
me gènes pas pour le crier haut et fort, mais bon, comme je suis une bille
totale en anglais et que mes dernières lectures dans la langue de Shakespeare
remontent à quelques comics dans les années 90 ainsi que des jeux genre FF6 non sortis en France, vous vous doutez
bien que, étant dans l’incapacité absolue de lire l’œuvre de Martin en VO, je
mettrais le prix qu’il faudra pour me procurer la version française comme on
nous la propose – et me connaissant, en 2014, je m’achèterais ce cinquième
volume en intégrale… hein, je suis fou ? Oui, probablement…
Mais
tout cela est intéressant, ou pas, mais ce qui compte, avant toute chose, c’est
le contenu de ce cinquième… euh non, comment dire… début de cinquième tome du Trône de Fer, bref, de ce Bûcher d’un Roi ; bref, de savoir
si la qualité est toujours au rendez-vous, si l’on est toujours aussi captiver
par une saga jusqu’à ce jours quasiment parfaite et si le magicien Martin
réussit toujours autant à captiver ses lecteurs ? Eh bien, je suis un peu embêté
car j’aurais souhaité vous dire que oui, et quelque part, prétendre le
contraire serait tout bonnement exact, mais je ne peux pas m’empêcher de me
dire que ce découpage m’aura perturber au plus haut point – d’ailleurs, comme
en plus, j’ai finis de lire ce Bûcher d’un
Roi depuis une bonne semaine, et que j’en suis déjà à la moitié de sa
suite, Les Dragons de Meereen, je
vous laisse imaginer ma difficulté pour ce qui est d’écrire cette critique –
puisque, après tout, à la base, c’est un seul et unique roman, et pas trois,
alors, imaginez que vous auriez, par exemple, à lire puis écrire une critique
de Germinal, vous comprenez un peu
mon désarroi ? Certes, probablement que je me prends un peu trop la tête,
après tout, même si A Dance with Dragons
est un roman que l’on nous propose en trois parties, à la base, il fait partie
d’un ensemble plus vaste, d’une saga au demeurant inachevée pour le moment, et
que, du coup, je ne devrais pas avoir trop de mal à vous proposer une critique
convenable. Cependant, selon moi, il y a une différence entre le découpage
souhaiter par Martin et celui décidé par Pygmalion,
et, sincèrement, je peux vous assurez que le jour où ce A Dance with Dragons sortira dans sa version normale, il sera
toujours temps que je vous propose une critique autrement plus intéressante et constructive
que celle-ci. Mais bon, d’ici là, il s’en passera du temps…
Alors,
au final, que dire de ce Bûcher d’un Roi ?
Eh bien, comme on avait pu le constater dans A Feast For Crows, ou Intégrale
IV, Martin, ici, après nous avoir fait suivre les péripéties de Jaime
et Cersei Lannister, de Brienne, Arya, Sam, Sansa et de nous avoir entrainé,
par monts et par vaux du coté de Port Réal, Braavos, des Iles de Fer et Dorne,
revient aux autres protagonistes de la saga qui avaient été mis de côté comme
John Snow, désormais Lord Commandant de la Garde de Nuit, Tyrion Lannister, en
fuite après avoir assassiner son père, Daenerys Targaryen, désormais reine de
Meereen, Bran Stark qui s’en est allé au-delà du Mur, mais aussi, Stannis, Mélisandre,
Davos et même un revenant, ce sacré Theon Greyjoy en bien mauvaise posture.
Personnages familiers a qui l’auteur à ajouter de nouvelles têtes dont
certaines, franchement inattendues et donc certaines remettent tout bonnement
en question bon nombre de nos certitudes sur ce que l’on croyait savoir de la
saga : ainsi, des protagonistes réputés morts depuis des lustres
sembleraient etre en vie (mais est-ce vraiment eux ?), les complots
atteignent un degré de complexité extrême, l’on parcourt de nouveaux
territoires, échafaudons de nouvelles théories, mais surtout, nous demandons
comment ce diable de Martin est capable de nous pondre autant de bonnes idées à
la minute ? Se déroulant au même moment que les événements de A Feast For Crows, les péripéties,
aventures, dialogues et décisions de nos protagonistes sont toujours aussi
captivants, cependant, je ne peux pas m’empêcher de me dire que ce découpage
nuit franchement a l’ensemble… enfin, j’aurais probablement une vision bien
plus précise à la fin de Une danse avec
les dragons, en début d’année prochaine ?!
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