Je ne vais pas le répéter a chaque fois mais je suis un inconditionnel de revues scientifiques, et plus particulièrement, de celles qui ont pour sujet principal l’Histoire, celle avec un H majuscule, celle dont je ne me lasse pas, celle qui m’apporte du plaisir lorsque je découvre quelque chose de neuf, celle qui, indéniablement, est l’une des grandes passions de ma vie. Ainsi, si j’achète régulièrement des revues récentes, j’ai l’habitude, entre deux nouveautés, de revenir sur les plus anciennes, toutes conservées précieusement, et de les relire, encore et encore, comme vous avez put le constater dans cette rubrique. Et si toutes n’ont pas la même importance a mes yeux, si certaines ont put me décevoir en leur temps, d’autres, elles, sont tout simplement incontournables. Dans quelle catégorie se classe ce quatre vingt deuxième numéro des Cahiers de Science & Vie consacré a Babylone, c’est ce que je vais essayer de vous expliquer ci-dessous :
Les cahiers de Science & Vie n°82
Babylone : Enquête au cœur d'une cité mythiqueAout 2004
Au sommaire :
Babylone : Enquête au cœur d'une cité mythique- Lever de rideau sur des ruines mythiques
- Carte : Babylone, centre du monde
- Itinéraire d'une bourgade devenue capitale
- Les derniers feux d'une capitale éternelle
1. Architecture et urbanisme- La cité de Nabuchodonosor
- La brique, l'élément de base
- Le cèdre, l'essence des dieux et des rois
- Babylone au faîte de sa magnificence
- Un coin d'ombre pour un monde de délices
- Cahier photos : Trésors mésopotamiens et babyloniens
2. Les savoirs- Les babyloniens ont-ils inventé le plaisir des maths ?
- Au temps des astronomes-astrologues
- La médecine à Babylone
- De la divination à l'esprit scientifique
3. Les savoir-faire- Une terre nourrie par l'Euphrate
- Marchands du temple
- L'art de la guerre
4. Et après.......- La dernière capitale d'Alexandre
- La porte des dieux
- Images de Babylone - Interview de Jean-Jacques Glassner
Avant toute chose, il me faut préciser que j’entretiens depuis presque une quinzaine d’années une attirance non négligeable pour les multiples peuples et civilisations qui ont vécu dans le croissant fertile (l’actuel Irak) dans l’antiquité ; ainsi, depuis les sumériens, sortis un peu dont ne sais ou, a la conquête d’Alexandre le Grand qui aura fait de Babylone – sujet principal de ce numéro des Cahiers de Science & Vie – la capitale de son vaste empire, toute l’histoire de ces peuples qui se sont succédés dans la région, de ces premières citées états, d’Ur a Babylone, en passant par Ninive, Nippur, Eridu, Lagash ou Uruk, de ces légendes, comme L’épopée de Gilgamesh, où l’on entend parler curieusement du déluge et qui aura tant marquer un certain Ancien Testament, j’en suis venu a considérer la Mésopotamie – le lieu, les peuples, son histoire – comme l’une de mes périodes historiques préférées, rien que ca. Bref, arrivé a ce point de mon billet, vous devez avoir acquis la certitude que forcement, ce magazine, consacré a la ville la plus emblématique de cette période, Babylone, n’a put que me plaire, que dis-je, m’enchanter au plus haut point. Et bien, disons que les choses sont un peu plus complexes que cela.
Car curieusement, autant j’éprouve depuis longtemps une grande passion pour la Mésopotamie, autant j’ai put prendre du plaisir à lire bien des livres au sujet de celle-ci (par exemple, des œuvres comme Initiation à l'Orient ancien de Jean Bottéro) et a jamais me lasser devant les quelques trop rares documentaires sur le sujet, autant je n’ai jamais réussi à me passionner complètement pour une revue qui traitait de la Mésopotamie. D’un coté, cela peut être curieux puisque une revue, c’est tout de même bien moins long qu’un livre et qu’avec eux, je n’ai jamais eu le moindre problème. Alors, est ce que ces numéros spéciaux sont de moindre qualité que ceux consacrés à d’autres sujets ou bien, est ce que – au vu de mes gouts – j’en attends beaucoup trop au point de ne jamais être entièrement satisfait ? Excellente question auquel je n’ai toujours pas trouvé de réponse. Mais quoi qu’il en soit, sans atteindre les sommets d’autres numéros, dans le fond, Cahiers de Sciences & Vie consacré a Babylone n’en reste pas moins assez bon dans son ensemble : articles détaillés, souvent intéressants, son défaut principal, selon moi, est le fait qu’il se focalise uniquement sur Babylone, faisant quasiment l’impasse sur le restant de la Mésopotamie alors que, selon moi, il y avait beaucoup de choses à dire. Mais bon, malgré une relative déception, nous avons la tout de même un bon magazine, qui ravira les amateurs du genre mais qui ne mérite pas non plus qu’on débourse une fortune pour l’acquérir ; j’ai vu deux annonces sur Priceminister a 12 euros, une folie pur et simple.
Les cahiers de Science & Vie n°82
Babylone : Enquête au cœur d'une cité mythiqueAout 2004
Au sommaire :
Babylone : Enquête au cœur d'une cité mythique- Lever de rideau sur des ruines mythiques
- Carte : Babylone, centre du monde
- Itinéraire d'une bourgade devenue capitale
- Les derniers feux d'une capitale éternelle
1. Architecture et urbanisme- La cité de Nabuchodonosor
- La brique, l'élément de base
- Le cèdre, l'essence des dieux et des rois
- Babylone au faîte de sa magnificence
- Un coin d'ombre pour un monde de délices
- Cahier photos : Trésors mésopotamiens et babyloniens
2. Les savoirs- Les babyloniens ont-ils inventé le plaisir des maths ?
- Au temps des astronomes-astrologues
- La médecine à Babylone
- De la divination à l'esprit scientifique
3. Les savoir-faire- Une terre nourrie par l'Euphrate
- Marchands du temple
- L'art de la guerre
4. Et après.......- La dernière capitale d'Alexandre
- La porte des dieux
- Images de Babylone - Interview de Jean-Jacques Glassner
Avant toute chose, il me faut préciser que j’entretiens depuis presque une quinzaine d’années une attirance non négligeable pour les multiples peuples et civilisations qui ont vécu dans le croissant fertile (l’actuel Irak) dans l’antiquité ; ainsi, depuis les sumériens, sortis un peu dont ne sais ou, a la conquête d’Alexandre le Grand qui aura fait de Babylone – sujet principal de ce numéro des Cahiers de Science & Vie – la capitale de son vaste empire, toute l’histoire de ces peuples qui se sont succédés dans la région, de ces premières citées états, d’Ur a Babylone, en passant par Ninive, Nippur, Eridu, Lagash ou Uruk, de ces légendes, comme L’épopée de Gilgamesh, où l’on entend parler curieusement du déluge et qui aura tant marquer un certain Ancien Testament, j’en suis venu a considérer la Mésopotamie – le lieu, les peuples, son histoire – comme l’une de mes périodes historiques préférées, rien que ca. Bref, arrivé a ce point de mon billet, vous devez avoir acquis la certitude que forcement, ce magazine, consacré a la ville la plus emblématique de cette période, Babylone, n’a put que me plaire, que dis-je, m’enchanter au plus haut point. Et bien, disons que les choses sont un peu plus complexes que cela.
Car curieusement, autant j’éprouve depuis longtemps une grande passion pour la Mésopotamie, autant j’ai put prendre du plaisir à lire bien des livres au sujet de celle-ci (par exemple, des œuvres comme Initiation à l'Orient ancien de Jean Bottéro) et a jamais me lasser devant les quelques trop rares documentaires sur le sujet, autant je n’ai jamais réussi à me passionner complètement pour une revue qui traitait de la Mésopotamie. D’un coté, cela peut être curieux puisque une revue, c’est tout de même bien moins long qu’un livre et qu’avec eux, je n’ai jamais eu le moindre problème. Alors, est ce que ces numéros spéciaux sont de moindre qualité que ceux consacrés à d’autres sujets ou bien, est ce que – au vu de mes gouts – j’en attends beaucoup trop au point de ne jamais être entièrement satisfait ? Excellente question auquel je n’ai toujours pas trouvé de réponse. Mais quoi qu’il en soit, sans atteindre les sommets d’autres numéros, dans le fond, Cahiers de Sciences & Vie consacré a Babylone n’en reste pas moins assez bon dans son ensemble : articles détaillés, souvent intéressants, son défaut principal, selon moi, est le fait qu’il se focalise uniquement sur Babylone, faisant quasiment l’impasse sur le restant de la Mésopotamie alors que, selon moi, il y avait beaucoup de choses à dire. Mais bon, malgré une relative déception, nous avons la tout de même un bon magazine, qui ravira les amateurs du genre mais qui ne mérite pas non plus qu’on débourse une fortune pour l’acquérir ; j’ai vu deux annonces sur Priceminister a 12 euros, une folie pur et simple.
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