L'HISTOIRE
PERSONNELLE DE DAVID COPPERFIELD
David
naît à Blunderstone, peu après la mort de son père, et vit heureux avec sa
jeune mère Clara et leur bonne servante Peggotty. Cette douce idylle est
brutalement interrompue lorsque, au retour de vacances passées à Yarmouth chez
les Peggotty, il découvre que sa mère s'est remariée avec Mr Murdstone, qu'il
ne connaît que de vue. Ce beau-père sinistre et cruel, qu'encourage sa sœur,
Miss Jane Murdstone, vieille fille acariâtre, exige une totale soumission et, à
cette fin, maltraite l'enfant. Lors d'une scène où il utilise froidement le
fouet afin de soi-disant façonner son caractère, David lui mord la main et est
aussitôt envoyé travailler dans l'usine de Murdstone, à Londres, où il loge chez
M. Micawber et sa famille, qui sont continuellement poursuivis par leurs
créanciers.
L'Histoire Personnelle de David Copperfield
Réalisation : Armando
Iannucci
Scénario : Simon
Blackwell, Armando Iannucci
Musique : Christopher
Willis
Production : FilmNation
Entertainment, Film4, Wishmore Entertainment
Genre : Comédie
Titre
en vo : The Personal History of David
Copperfield
Pays
d'origine : Royaume-Uni, Etats-Unis, Grèce
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 05 septembre 2019
Durée : 119
mn
Casting :
Dev
Patel : David
Copperfield
Aneurin
Barnard : James
Steerforth
Peter
Capaldi : Mr. Micawber
Morfydd
Clark : Dora Spenlow /
Clara Copperfield
Daisy
May Cooper : Peggotty
Rosalind
Eleazar : Agnes
Wickfield
Hugh
Laurie : Mr. Dick
Tilda
Swinton : Betsey Trotwood
Ben
Whishaw : Uriah Heep
Paul
Whitehouse : Mr. Peggotty
Benedict
Wong : Mr. Wickfield
Nikki
Amuka-Bird : Mrs.
Steerforth
Darren
Boyd : Edward
Murdstone
Gwendoline
Christie : Jane Murdstone
Jairaj
Varsani : David
Copperfield jeune
Matthew
Cottle : Mr Spenlow
Bronagh
Gallagher : Mrs Micawber
Anthony
Welsh : Ham Peggotty
Aimee
Kelly : Emily
Anna
Maxwell Martin : Mrs.
Strong
Victor
McGuire : Creakle
Peter
Singh : Tungay
Ruby
Bentall : Janet
Divian
Ladwa : Dr. Chillip
Rosaleen
Linehan : Mrs. Gummidge
Sophie
McShera : Mrs. Crupp
Mon
avis : Chef d’œuvre bien connu de Charles
Dickens ce fameux David Copperfield
ou L'Histoire, les Aventures et
l'Expérience Personnelles de David Copperfield le jeune si l’on doit être
plus précis, aura connu, au fil des décennies, moult adaptations à l’écran, certaines,
bien entendu, étant nettement plus abouties que les autres. Curieusement, ou
pas, je n’ai guère de souvenirs d’en avoir déjà vu une, bien que je puisse me
tromper au vu du nombre incalculables que j’ai put regarder dans mon enfance,
ainsi, lorsque, hier soir, j’ai eu l’opportunité de voir cette énième
adaptation, je me suis dit que le jeu en valait la chandelle, particulièrement
en raison de la présence de Dev Patel, acteur britannique qui connait une belle
petite carrière au cinéma depuis sa première apparition dans un certain Slumdog Millionaire et qui a fait
quelques apparitions sur ce blog au fil des ans – voir Chappie,
Lion, L'Homme
qui défiait l'Infini ou la série Modern
Love. Bien entendu, lorsque l’on connait un tant soit peu les origines
indiennes du sieur Patel, il y avait de quoi être dubitatif quand a sa présence
dans le rôle de David Copperfield – je ne vais pas vous faire un court d’histoire
mais bon, le roman de Dickens ne se déroule pas au vingt-et-unième siècle,
cependant, dans le cas de cette adaptation, je peux vous assurer que même si
vous n’êtes pas fan de ces films ou ces séries qui nous imposent des minorités
visibles là où cela ne se justifie nullement – antiquité grecque, Moyen-âge,
etc. – force est de constater que, avec ce long métrage, ce n’est nullement un
problème, au contraire, disons même que tout cela est un plus puisque cette Histoire Personnelle de David Copperfield
est tout sauf un film à prendre au premier degré, ou alors, plutôt, comme une
adaptation spéciale, très spéciale, qui ose beaucoup de choses, y compris les
plus inattendues, le plus souvent, avec une belle réussite. Car bon, comment
dire… après un premier quart d’heure qui a de quoi nous laisser pour le moins
dubitatif, une fois que l’on a compris a quel genre de film on va avoir droit,
une fois que l’on a saisit que l’on aura plus affaire a une comédie burlesque
qu’a une adaptation fidèle d’un roman loin d’être drôle à la base, on est prêt a
accepter tout et n’importe quoi : l’humour de la chose, donc, les
protagonistes complètement burlesques, les enfants qui ne ressemblent pas du
tout, mais alors, pas du tout a leurs parents, sans oublier, le coté théâtral de
l’ensemble. Bref, ici, nous avons presque affaire a un véritable ovni du
Septième Art qui ne se prend absolument pas au sérieux et qui, forcément,
divisera le public : une partie importante trouvera cela trop loufoque
pour être honnête, une autre, plus petite, adhérera au concept. Quoi qu’il en
soit, vu que je m’attendais à une adaptation plus basique du roman de Dickens,
j’ai été agréablement surpris par ce film mais je conçois parfaitement que celui-ci
ne plaise pas à tout le monde…
Points
Positifs :
-
Une adaptation pour le moins étonnante pour ne pas dire détonante de l’un des
plus grands romans du sieur Charles Dickens. Bien entendu, afin d’apprécier
cette Histoire Personnelle de David
Copperfield, je pense qu’il faut apprécier le genre un peu burlesque et ne
pas attendre que ce film soit une adaptation fidèle de l’œuvre originale,
cependant, si c’est le cas, ce sera un pur régal à vos yeux !
-
Chapeau bas au sieur Armando Iannucci qui prend ici de sacrés risques dans
cette adaptation hors-norme de David Copperfield et qui, ma foi, s’en sort fort
bien.
-
Un humour omniprésent, des situations burlesques, des protagonistes tous plus
loufoques les uns que les autres et, malgré tout, les grandes lignes du roman
original sont plus ou moins présentes. Comme quoi, les visions modernes peuvent
avoir du bon parfois.
-
Mine de rien, nous avons affaire à un casting cinq étoiles : Dev Patel, Peter
Capaldi, Ben Whishaw, Gwendoline Christie, Tilda Swinton, Rosalind Eleazar, Aneurin
Barnard et il y a même Hugh Laurie, ce qui ravira les vieux fans de Dr House !
-
En temps normal, je ne suis pas fan de cette mode actuelles de nous imposer des
acteurs ou des actrices aux origines diverses lorsque cela ne se justifie
nullement, historiquement parlant, or, ici, cela passe très bien et, d’ailleurs,
cette diversité participe même à l’humour général.
Points
Négatifs :
-
Bon, il faut reconnaitre que cette Histoire
Personnelle de David Copperfield est un film spécial, très spécial et que
son coté burlesque risque de ne pas plaire à tout le monde. Il faut dire qu’Armando
Iannucci va très loin par moments.
-
Ceux qui aiment les adaptations fidèles risquent de tiquer fortement devant ce
film.
Ma
note : 7,5/10
THE
DIG
À
la fin des années 1930, Edith Pretty est une riche veuve vivant dans une
immense propriété près de Woodbridge au Royaume-Uni. Elle engage le terrassier
Basil Brown, archéologue amateur, pour faire des fouilles sur son terrain. Ils
vont alors exhumer une sépulture puis un ancien navire funéraire. Ce trésor,
qui pourrait bouleverser l'histoire du monde, attire les convoitises. Ainsi, le
British Museum entend bien s'approprier cette importante découverte.
The Dig
Réalisation : Simon
Stone
Scénario : Moira
Buffini, d'après le roman de John Preston
Musique : Stefan
Gregory
Production : Clerkenwell
Films, Magnolia Mae Films
Genre : Drame
historique
Titre
en vo : The Dig
Pays
d'origine : Royaume-Uni
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 29 janvier 2021
Durée : 112
mn
Casting :
Carey
Mulligan : Edith Pretty
Ralph
Fiennes : Basil Brown
Lily
James : Peggy Preston
Arsher
Ali : William Grimes
Ben
Chaplin : Stuart Piggott
Danny
Webb : John Grateley
Johnny
Flynn : Rory Lomax
Ken
Stott : Charles Phillips
Archie
Barnes : Robert Pretty
Monica
Dolan : May Brown
Robert
Wilfort : Billy Lyons
Mon
avis : On ne peut pas vraiment dire que l’archéologie
soit une thématique très présente dans le milieu du cinéma et, comme le grand
public le sait fort bien, lorsque c’est le cas, nous avons droit des films
comme Indiana
Jones – et ses nombreuses pales copies – où l’archéologue nous est
présenté comme étant un véritable héros des temps modernes dont les performances
physiques sont tout aussi importantes que son intellect. Forcément, lorsque l’on
tombe sur un film comme The Dig, tout
juste paru sur Netflix et qui nous
présente un archéologue conforme à ce qu’il est bel et bien, c’est-à-dire, un
individu d’âge mur, pas forcément costaud et qui occupe son temps a quatre
pattes a fouiller la terre ou le nez plongé dans ses bouquins, force est de
constater que le grand public a de quoi être déstabiliser. Qui plus est, ici,
nous ne nageons pas en pleine fiction puisque The Dig revient sur une des plus grandes découvertes archéologiques
de l’entre deux guerres, celle qui eut lieu sur le site de Sutton Hoo, en 1939,
et où fut mis à jour cimetière et un bateau funéraire datant du début du VIIe
siècle. Un sujet plutôt passionnant pour les gens comme moi qui s’intéressent
un temps soit peu à l’histoire et qui permet, sous une version romancée – il ne
faut pas se leurrer, c’est le genre qui veut cela – de mettre en avant les
véritables découvreurs du site, la nouvelle propriétaire de celui-ci, Edith May
Pretty et Basil Brown, un archéologue amateur du Suffolk. L’intrigue,
conventionnelle, se laisse regarder, le casting est plutôt bon – sur ce point, Ralph
Fiennes qui a bien vieillit est parfait dans son rôle de vieil archéologue
autodidacte – il y a de l’émotion, une sympathique romance, quelques beaux
plans et, ma foi, la manière dont son mener les fouilles est plutôt bien
décrite. Bien évidement, The Dig n’est
absolument pas un grand film, loin de là, mais bon, pour peu que vous soyez
amateur d’histoire et d’archéologie ou que, tout simplement, vous aimiez ce
genre de longs métrages historiques terriblement bien ficelés, il vous
conviendra largement et vous fera passer un bon moment. Et puis, qui sait,
peut-être même aurez vous l’envie de parfaire vos connaissances sur le site de Sutton
Hoo qui est considérer comme étant l'une des plus grandes découvertes
archéologiques ayant eu lieu en Angleterre…
Points
Positifs :
-
Un drame historique plutôt intéressant et qui nous permet de mieux connaitre,
voir de découvrir, comment eu lieue ce qui fut une des plus grandes découvertes
archéologiques ayant eu lieu en Grande-Bretagne, celle du site de Sutton Hoo,
mais aussi, de revenir sur les deux figures qui firent la découverte : Edith
May Pretty et Basil Brown.
-
Une intrigue suffisamment intéressante de bout en bout et qui ravira les
amateurs de ce genre de films historiques. Ajoutons à cela un soupçon de
romance, une ambiance dramatique avec l’héroïne qui sait qu’elle n’en n’a plus
pour très longtemps et, ma foi, vous avez là un cocktail parfait pour passer un
bon moment.
-
Un casting plutôt bon dans l’ensemble avec, selon moi, une petite mention à Ralph
Fiennes, agé, sobre et parfait dans son rôle d’archéologue autodidacte.
-
De belles images de la campagne anglaise et une reconstitution réussie du site
de Sutton Hoo.
Points
Négatifs :
-
Même si The Dig est un film sympathique
et plutôt réussi, il reste beaucoup trop conventionnel dans son traitement pour
ne pas dire prévisible.
-
Un peu bof tous les passages où les protagonistes dialoguaient en ayant la
bouche close. Au début, cela faisait un effet sympa, au bout d’un moment, cela
devenait lassant.
-
Bien entendu, cela reste un film particulier, loin des clichés de l’archéologue
aventurier populariser par le septième art et qui plait tant au grand public
qui risque de ne pas être convaincu ici…
Ma
note : 7/10
AZIZLER
Vivant
un mariage sans amour avec Mary, Paul, professeur de mathématiques, est en
attente d’une greffe de cœur. Mariée et mère de deux petites filles, Cristina,
ex-junkie, mène une existence heureuse et paisible auprès de son mari Michael.
À peine sorti de prison où il a trouvé la foi, Jack, gangster repenti, veut
reconstruire son foyer et venir en aide aux jeunes délinquants. Un terrible
accident va réunir ces trois personnes et les changer à jamais. Elles vont
s'affronter, se haïr et s'aimer.
Azizler
Réalisation : Durul
Taylan, Yağmur Taylan
Scénario : Durul
Taylan, Yağmur Taylan, Berkun Oya
Musique : Burak
Kanbir
Production : Netflix
Genre : Comédie
dramatique
Titre
en vo : Azizler
Pays
d'origine : Turquie
Langue
d'origine : turque
Date
de sortie : 08 janvier 2021
Durée : 111
mn
Casting :
Engin
Günaydın : Aziz
Haluk
Bilginer : Erbil
Binnur
Kaya : Kamuran
Öner
Erkan : Alp
İrem
Sak : Burcu
Fatih
Artman : Cevdet
Gülçin
Santırcıoğlu : Vildan
İlker
Aksum : Rıza
Hülya
Duyar : Rüya
Göktuğ
Yıldırım : Caner
Helin
Kandemir : Cansu
Bergüzar
Korel : Füsun
Halit
Ergenç : Necati
Okan
Yalabık : le psychologue
Mon
avis : Le cinéma turc est bien plus
intéressant qu’on pourrait le penser de prime abord et si cela m’est déjà arrivé,
a quelques reprises, de vous parler, en bien, de quelques films franchement
réussis – voir Müslüm
et Mustang
qui sont de beaux exemples, surtout le second – force est de constater que,
jusqu’à présent, jamais je n’avais aborder un long métrage turc aussi barré que
peut l’être cet Azizler. Il faut dire
que, ici, nous nageons en plein absurde mais n’allez pas croire que ce film
produit par Netflix est une simple
succession de gags tous plus débiles les uns que les autres, ce qui arrive bien
souvent dans ce genre de longs métrages qui plaisent tant au grand public. Non,
avec Azizler, nous allons au-delà du
genre comique, ce, même si bon nombre de scènes toutes plus absurdes les unes
que les autres ne vous empêcherons nullement de rire aux éclats :
protagonistes barrés et qui ont des comportements loufoques ou
incompréhensibles, situations ubuesques qui passent parfaitement comme une
lettre à la poste, dans Azizler, on
peut facilement répéter une simple phrase en boucle pendant des jours ou
discuter tranquillement avec les morts sans que cela choque, bien au contraire.
Bref, vous l’avez compris, si vous êtes fans de films absurdes qui ne se
prennent pas au sérieux, n’hésitez pas une seule seconde, Azizler est fait pour vous et vous fera passer un très bon moment,
certes, ce n’est pas un genre réservé à tout le monde, mais bon, cela est-il
vraiment important ?!
Points
Positifs :
-
Un film cintré pour un public de cintrés ! Azizler ne se prend absolument pas au sérieux, est complètement
barré, absurde et multiplie les situations pour le moins coquasses et ridicules
mais qui fonctionnent magnifiquement bien. Un pur régal !
-
Pour ce qui est du casting, bien entendu, je ne vais pas affirmer que je suis
un grand spécialiste du cinéma turc donc, celui-ci m’est, en grande partie,
inconnu, cependant, dans ces multiples rôles a contre emploi, force est de
constater que tout ce petit monde est parfait.
-
Difficile de ne pas rire devant cette avalanche de scènes toutes plus ubuesques
les unes que les autres, ma préférée étant, bien entendu, celle de la femme qui
répète en boucle la même phrase pendant des jours.
Points
Négatifs :
-
Bien entendu, Azizler est un film
très spécial qui ne plaira pas à tout le monde, loin de là, et il faut être un
amateur du genre pour savoir l’apprécier…
-
Bon, il ne faut pas exagérer non plus : voilà un film sympathique, qui
vous fera passer un bon moment mais qui n’est nullement un grand film.
Ma
note : 7/10
LE
FULGUR – LES TERRES BRÛLÉES
Nouvelle
Orléans, Louisiane, le Safari’s Club
est en ébullition. Le président, Sir Jonas Farragull, a rassemblé les membres
très privés du club regroupant les plus riches mécènes de l’Etat. Alors que les
médias relatent le phénomène naturel à l’origine du trou abyssal, par le
témoignage du Vélox, seul équipage
survivant au cataclysme, Farragull annonce la mise à la disposition de l’office
naval des capitaux nécessaires pour lancer une expédition de recherche. Loin de
là, à 2 000 mètres de profondeur, le sous-marin Fulgur est toujours coincé dans la grotte aux cascades. L’équipage
doit se résigner à abandonner le navire, au grand dam du capitaine et
responsable de l’expédition, le docteur de Claudian. A l’aide de chaloupes et
de palans, ils arrivent à récupérer les vivres et le matériel pour s’installer
au mieux dans la maison de Desnières et de Juana. Après quelques jours de
récupération, l’équipe se sépare en deux pour explorer les lieux et trouver une
issue. Un amas de terre attire l’attention de Maraval. En sillonnant les lieux,
l’équipage découvre une cavité rocheuse qui pourrait être une issue. Ni une ni
deux, Maraval tente d’escalader la roche jusqu’à l’orifice et se rend compte
que ce dernier est un puits vertical sans fin. Pour l’équipage, soit ce puits
est le tunnel vers la lumière du salut, soit c’est l’obscurité du néant...
Le Fulgur – Les Terres Brûlées
Scénario : Christophe Bec
Dessins : Dejan Nenadov
Couleurs : Tanja
Cinna
Couverture : Dejan Nenadov
Editeur
: Soleil
Genre : Aventure,
Fantastique, Etrange
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution
: 16
mai 2018
Nombre
de pages : 64
Mon
avis : Après nous avoir entrainé dans une
aventure sous-marine qui flirtait allègrement avec les romans de Jules Vernes
comme 20 000 Lieux sous les Mers
et Voyage au Centre de la Terre, le
sieur Christophe Bec, auteur familier de ce blog, comme chacun sait, et grand
amateur de fonds marins – une de ses thématiques préférées, les autres étant le
paranormal et la science-fiction – conclut donc sa trilogie avec un volume qui
nous rappelle à la fois les qualités et les défauts de sa création. En effet,
si le premier tome du Fulgur
avait marqué les esprits par son coté original et surprenant – cela faisait
toujours plaisir de se plonger dans une aventure qui rappelait les bons vieux
récits de la fin du XIXème siècle – dès le
second, force est de constater que le plaisir était un peu moins au rendez
vous : l’effet de surprise ne fonctionnait plus autant, ce qui était
normal, quand a l’intrigue en elle-même, il était évidant que celle-ci ne
brillait pas autant qu’on aurait put l’espérer même si elle restait suffisamment
intéressante pour satisfaire celles et ceux qui avaient accrocher au premier
volet. Et donc, nous arrivons a ce troisième tome qui conclut la trilogie et,
dans les grandes lignes, il n’y a pas grand-chose à ajouter de véritablement nouveau
à celui-ci : en tant que conclusion, il n’y a rien à redire, celle-ci est
efficace, les dessins, eux, œuvre de Dejan Nenadov, sont toujours aussi bons et
ce n’est pas de ce coté là qu’on pourra critiquer cette BD, quand aux vieux
amateurs de récits à la Jules Vernes, ma foi, ces derniers pourront y trouver
leur compte, sans trop se prendre la tête. Le souci, car il y en a un, c’est
que, quelque part, a choisir entre un récit original datant du XIXème siècle et
une œuvre écrite à la manière de, autant prendre le premier où l’on acceptera
le style d’écriture de l’époque, les personnages stéréotypés et tout ce qui va
avec. Ainsi, dans Le Fulgur, on
aurait peut-être apprécié des protagonistes un poil plus attachants, une
intrigue au traitement un poil plus moderne, cela nous aurait permis de mieux
apprécier une BD certes sympathique mais qui, il faut le reconnaitre, ne
marquera nullement les esprits, loin de là…
Points
Positifs :
-
Une bonne conclusion, plutôt conforme à tout ce que l’on avait lu jusque là et
qui ravira celles et ceux qui avaient apprécié cette BD depuis ses débuts, ce,
sans en attendre monts et merveilles.
-
Les amateurs de Jules Vernes retrouveront avec plaisir, je n’en doute pas, une
BD qui leur rappellera les Voyages
Fantastiques du célèbre auteur français.
-
Les dessins de Dejan Nenadov et qui sont plutôt bons dans l’ensemble. De plus,
la colorisation de Tanja Cinna est pour beaucoup pour la mise en valeur de ces
derniers.
-
La couverture est fort réussie et, selon moi, c’est la meilleure de la
trilogie.
Points
Négatifs :
-
Je reconnais que Le Fulgur est une BD
plutôt sympathique mais bon, quelque part, a lire un récit qui flirte bon les
récits d’aventure de la seconde moitié du XIXème siècle, autant lire les œuvres
originales plutôt que cette trilogie qui reprend les défauts de l’époque.
Indéniablement, Christophe Bec aurait mieux fait de moderniser un peu son
intrigue…
-
Les protagonistes, hélas, sont trop stéréotypés pour que l’on s’y attache
véritablement et même si je suis persuadé que c’est voulu afin de coller aux
héros de Jules Vernes, cela ne permet pas au lecteur de s’identifier à ces
derniers et on finit par se moquer un peu de leur sort.
-
Je ne suis toujours pas fan de cette police de caractères qui rend la
lecture, par moments, plutôt compliquée.
Ma
note : 7/10
LE
FULGUR – LES SURVIVANTS DES TÉNÈBRES
Toujours
à la recherche d’une issue vers la surface de la Terre, l’équipage du Fulgur
est aux prises avec un mosasaure dans les abysses de la terre. Les explorateurs
font leur possible pour échapper aux dents acerbes du mammifère paléolithique
en manœuvrant le sous-marin de génie sorti tout droit de l’esprit novateur du
docteur de Claudian. L’aventurier de l’équipe, Prosper Maraval, par un
stratagème audacieux et plein de courage, arrive à sortir le submersible d’un
mauvais pas. Le combat contre le mammifère marin a laissé des traces, quelques
outils de navigations et de travail sont hors service. La petite équipe
continue l’exploration sur le lac d’eau salé, le combat n’est plus physique
mais mental. Le moral de l’équipage est miné par des jours de navigation sans
trouver le moindre indice sur la présence d’une issue ou d’un petit bout de
terre. La désillusion est totale pour un des membres d’équipage, M. Kens, le
financeur de l’expédition, qui se rend compte jour après jour que son rêve de
trouver le trésor en or pur s’évanouit avec ses chances de survivre. Avant de
tomber dans la folie et le désespoir, l’équipe découvre une île. L’exploration
permet de découvrir une source d’eau douce. Il n’y a plus de doute pour le
docteur : une sortie vers la surface de la Terre est proche. Cependant, un
nouveau défi de taille se dresse devant l’équipe d’aventuriers. Une cascade
d’eau douce de 30m de haut les empêche en effet de continuer leur route. Il est
techniquement impossible au submersible d’atteindre l’entrée de la grotte, à
moins qu’une idée de génie traverse l’esprit du docteur de Claudian…
Le Fulgur – Les Survivants des Ténèbres
Scénario : Christophe Bec
Dessins : Dejan Nenadov
Couleurs : Tanja
Cinna
Couverture : Dejan Nenadov
Editeur
: Soleil
Genre : Aventure,
Fantastique, Etrange
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution
: 25
octobre 2017
Nombre
de pages : 64
Mon
avis : Après un premier volume plutôt réussi
même s’il était loin d’être exceptionnel, il faut le reconnaitre, Le
Fulgur, œuvre du sieur Christophe Bec, sans aucun doute un des auteurs
les plus présents sur ce blog depuis que celui-ci existe, est de retour avec un
second tome, Les Survivants des Ténèbres,
qui, ma foi, est dans la lignée de son prédécesseur. En effet, nous retrouvons
ici la suite des aventures de notre petit groupe d’explorateurs et de
scientifiques qui, a bord de leur sous marin révolutionnaire, essayent toujours
de regagner la surface tout en échappant a moult spécimens d’une faune marine
préhistorique pour le moins impressionnante. Bien évidement, comme les amateurs
de Bec le savent bien, nous nageons ici – et c’est le cas de le dire – en eaux
plus que familières avec l’auteur puisque, lorsque ce dernier ne nous met pas
aux prises avec des aliens pour le moins belliqueux – voir Prométhée
ou Olympus
Mons – c’est du coté des océans et de sa faune qu’il nous entraine,
comme on peut le voir fort bien dans Carthago.
Ensuite, il y l’hommage plus qu’évident, dans le cas présent, aux Voyages Extraordinaires de Jules Vernes,
les exemples les plus frappant étant, bien évidement, 20 000 Lieux sous les Mers et Voyage au Centre de la Terre, ce qui a de quoi ravir les amateurs
du genre, surtout que, reconnaissons le, Le
Fulgur est une BD pour le moins suffisamment réussie pour peu que vous
soyez fans de ce genres de vieux récits d’aventures où, malgré le coté
scientifique de la chose – du moins pour l’époque – le fantastique n’est jamais
bien loin lorsque surgit une créature préhistorique au détour d’une page… Alors
bien sur, dans ce second tome, l’effet de surprise ne fonctionne plus,
cependant, l’intrigue est toujours suffisamment bien menée pour satisfaire le
lecteur qui ira, comme les héros de l’histoire, de surprises en surprises dans
ce monde sous-marin décidément bien inquiétant mais qui nous fait passer,
néanmoins, un bon moment. Ma foi, c’est le principal…
Points
Positifs :
-
Une suite à la hauteur de ce que l’on attendait de ce récit qui flirte
allègrement avec les vieux récits d’aventures de Jules Vernes comme 20 000 Lieux sous les Mers et Voyage au Centre de la Terre. D’ailleurs,
pour la petite histoire, Le Fulgur est l’adaptation d’une
œuvre de Paul De Semant, auteur du XIXème siècle tombé un peu dans l’oubli de
nos jours.
-
L’intrigue alterne entre l’action pure et dure comme c’est affrontement entre
nos héros et un mosasaure qui ouvre le bal et d’autres, plus inquiétants, où l’équipage
du Fulgur est au comble du désespoir dans cet univers sous-marin fort
inquiétant.
-
Les dessins de Dejan Nenadov et qui sont plutôt bons dans l’ensemble. De plus,
la colorisation de Tanja Cinna est pour beaucoup pour la mise en valeur de ces
derniers.
-
Une couverture plutôt réussie.
Points
Négatifs :
-
L’impression tenace de lire toujours plus ou moins toujours la même chose avec
Christophe Bec. Il faut dire que, en dehors du fait que l’action se déroule au
début du XXème siècle, tout cela a de faux airs de Carthago ou
de Sanctuaire.
-
Les protagonistes, hélas, sont trop stéréotypés pour que l’on s’y attache
véritablement et même si je suis persuadé que c’est voulu afin de coller aux
héros de Jules Vernes, cela ne permet pas au lecteur de s’identifier à ces
derniers et on finit par se moquer un peu de leur sort.
-
Une action presque absente de ce second tome, ce qui est dommage.
-
Je ne suis toujours pas fan de cette police de caractères qui rend la
lecture, par moments, plutôt compliquée.
Ma
note : 7/10
LE
FULGUR – AU FOND DU GOUFFRE
Le
Docteur de Claudian, illustre savant, développe de façon théorique un
sous-marin conçu dans un alliage révolutionnaire, ne craignant pas les grandes
profondeurs et pourvu d’une source d’énergie inépuisable, la radiofulgurite.
Sans preuve concrète lors d’un congrès scientifique, il est conspué par ses
pairs et devra s’associer à un riche américain, Mr Kens, pour construire son
submersible, Le Fulgur. L’américain demandera en échange d’aller explorer les
fonds marins à la recherche d’un navire rempli d’or pur ayant été englouti par
les flots lors d’une tempête quelques années auparavant. A bord du submersible,
la petite équipe de six spécialistes se compose entre autres d’un journaliste
pour conter au monde la fabuleuse prouesse du docteur. Malheureusement, sur les
lieux du naufrage, rien ne va se passer comme prévu. Une irruption volcanique
va perturber la descente du sous-marin et va l’entrainer au plus profond des
abysses par un phénomène de tourbillon dans une cavité rocheuse complexe. Le
submersible se retrouve ainsi sur une sorte de lac d’eau salé où l’air est
emprisonné par une voute rocheuse à 4000 mètres de profondeur. L’équipe
identifie rapidement une circulation d’air dans la grotte, ce qui les pousse à
croire qu’une issue existe. La recherche de cette sortie va les conduire à
découvrir une flore et une faune qu’ils n’auraient jamais imaginé croiser dans
ces profondeurs.
Le Fulgur – Au Fond du Gouffre
Scénario : Christophe Bec
Dessins : Dejan Nenadov
Couleurs : Tanja
Cinna
Couverture : Dejan Nenadov
Editeur
: Soleil
Genre : Aventure,
Fantastique, Etrange
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution
: 19
avril 2017
Nombre
de pages : 64
Mon
avis : Ce qu’il y a de bien, ou pas, avec
Christophe Bec, c’est qu’au moins, avec lui, on est toujours plus ou moins en
terrain familier et que l’on sait, par avance, a quoi s’attendre, ainsi, depuis
quelques années, l’auteur – et parfois dessinateur quoique de moins en moins –
semble suivre deux grandes lignes directrices pour ses diverses œuvres :
l’ufologie, d’abord, et dont son titre le plus connu est Prométhée,
les monstres marins, ensuite, et dont bien évidement Carthago est
son plus beau fleuron. Le souci, c’est que, du coup, on a l’impression, bien
trop souvent, de lire quasiment a chaque fois la même chose car si, au gré des
diverses œuvres proposées par l’auteur, il y a bien quelques différences, dans
les grandes lignes, on retrouve beaucoup trop souvent la même trame générale –
sur ce point, Olympus
Mons qui reste plutôt une série assez réussie est un bel exemple
de cela tant ses points communs avec Prométhée sont flagrants.
Forcément, il est difficile de ne pas regretter cette facilité scénaristique,
cette absence de prise de risque, surtout que c’est plutôt dommage car malgré
tout, Christophe Bec, lorsqu’il est inspiré, reste indéniablement un bon
scénariste. Et forcément, ce premier tome du Fulgur est un
énième exemple de tout ce que je vous ai dit jusque là : ainsi, dès la
couverture, on comprend que cette œuvre sera à ranger dans la catégorie « monstres
marins et aventures dans les profondeurs maritimes » et
d’ailleurs, pour ce qui est de ces fameux monstres, on retrouvera, sans grand
enthousiasme d’ailleurs, les traditionnels mosasaures et autres mégalodons – ce
dernier semblant être devenu la mascotte du sieur Bec depuis quelques temps –
pourtant, ici, pour une fois, les choses sont un peu différentes puisque
l’intrigue du Fulgur a lieu au début du XXème siècle et que,
mine de rien, cela change tout de même la donne : ainsi, la technologie et
l’ambiance générale renvoient au 20 000 Lieux sous les Mers de
Jules Vernes, les personnages et les dialogues sentent bon les récits de l’époque
et même si ces fameux protagonistes sont fichtrement stéréotypés au possible,
force est de constater qu’ils collent plutôt bien a l’ensemble. Bien évidement,
on n’est pas si loin d’un Carthago ou d’un Sanctuaire,
mais bon, même si tout est loin d’être parfait, loin de là, même si j’ai été
loin d’être emballer par ce premier tome du Fulgur, ne serais-ce
que pour ce coté un peu dépaysant qui renvoi aux récits de Jules Verne mais
aussi aux dessins du sieur Dejan Nenadov, je pense ne pas me tromper en
affirmant que je poursuivrait l’expérience ; après tout, je suis curieux
de savoir ce que notre petite troupe d’aventuriers va découvrir au fond de ces
grottes sous marines !?
Points
Positifs :
-
L’ambiance qui renvoi aux grands récits d’aventures de Jules Verne comme 20
000 Lieux sous les Mers ou Voyage au Centre de la Terre.
D’ailleurs, pour la petite histoire, Le
Fulgur est l’adaptation d’une œuvre de Paul De Semant, auteur du XIXème
siècle tombé un peu dans l’oubli de nos jours.
-
Les dessins de Dejan Nenadov et qui sont plutôt bons dans l’ensemble. De plus,
la colorisation de Tanja Cinna est pour beaucoup pour la mise en valeur de ces
derniers.
-
Curieusement, même si nos aventuriers ne font qu’explorer une grotte
sous-marine, l’intrigue se lit plutôt bien et on se demande bien ce qu’ils vont
découvrir, pages après pages.
-
Le casting est stéréotypé au possible – un savant un peu prétentieux, un
mécène, un aventurier, un journaliste, un chien – mais, dans ce genre d’œuvre,
il ne dénote absolument pas, loin de là.
-
La couverture, plutôt réussite.
Points
Négatifs :
-
L’impression tenace de lire toujours plus ou moins toujours la même chose avec
Christophe Bec. Il faut dire que, en dehors du fait que l’action se déroule au
début du XXème siècle, tout cela a de faux airs de Carthago ou
de Sanctuaire.
-
Mais qui a choisis cette police de caractères !? Par moments, la lecture
est fort compliquée !
-
Mouais, pour le moment, ils ont surtout exploré une très grande grotte
sous-marine et parler énormément. J’espère que ça va bouger un peu plus par la
suite.
-
Un mosasaure, un kraken qui ressemble a tout sauf a un kraken et un… soupir…
mégalodon ! Oh, celui-là, depuis Carthago, on y a droit à
toutes les sauces…
-
Justement, puisque l’on parle du Mégalodon, comment fait-il pour réussir à
attaquer la chaloupe des héros après avoir été coupé en deux !?
Ma
note : 7/10