LA NOUVELLE REVUE D’HISTOIRE N°73 –
1214, BOUVINES ET SAINT LOUIS, NOTRE BEAU MOYEN-ÂGE
Juillet/Août 2014
1214, Bouvines et Saint
Louis, notre beau Moyen-Âge
- 1214. Bouvines ou la fin de la
guerre
- La bataille de Bouvines vue d’Allemagne
- Pouvoir royal et féodalité
- Chronologie : le temps de
Saint Louis
- Les croisades du saint roi
- La bataille de la Mansourah
- XVe siècle : l’éveil d’un
sentiment national
- Editorial : La
naissance de l’unité nationale
- Dominique Venner, un cœur rebelle
- Ernst Jünger, grand témoin du XXe
siècle – Entretien avec Julien Hervier
- Benjamin Disraeli, un destin
singulier
- Anne de Bretagne, femme de
pouvoir
- La réforme Maupeou pouvait-elle
sauver la monarchie ?
- La charte de 1814, condition de
retour du roi
- Viollet-le-Duc : la
redécouverte du patrimoine médiéval
- G. Lenotre ou le gout de l’histoire
- Charles Péguy
- Le parcours de Georges Albertini
Mon
avis : En ce mois de juillet, parmi tant d’autres
choses, car bon, comme chacun sait, on a toujours le temps pour tout un tas d’activités
en vacances, j’aurai également fait la paix avec une revue que je suis depuis
des années, que j’apprécie plutôt, dont je n’hésite jamais à louer l’intérêt de
ses articles mais qui, selon moi, possède l’immense défaut de mettre en avant
bien trop souvent les mêmes sujets – accessoirement, c’est la période de l’entre-deux
guerres et le second conflit mondial. Cette revue, vous le savez, c’est La Nouvelle Revue d’Histoire, et en mai
dernier, après une énième déception, j’en étais venu à me demander si je ne
devais pas abandonner les frais… Mais un hors-série
consacré à l’été 1914, dont je vous ai parlé et chanter les louanges il y a
quelques jours à peine m’avait un peu réconcilié avec la NRH, et donc, c’était le cœur rempli d’espoir que je me suis lancer
dans la lecture de ce numéro estival, le 73em, mais avec quelques craintes tout
de même : après tout, un hors-série, c’est facile de le réussir, un simple
numéro, c’est une autre paire de manches. Or, assez rapidement, et je dois
reconnaitre, heureusement, ces fameuses craintes se sont envolées dès les
premières pages : il faut dire que le dossier de ce numéro était on ne peut
plus alléchant puisque traitant de la bataille de Bouvines, de Saint Louis et
des débuts du sentiment national en France. Sujet original, rarement abordé
dans les revues spécialisées, ce fut un véritable plaisir que de me plonger
dans ce dossier de fort bonne qualité et, accessoirement, fort instructif. Mais
si le plat principal de ce numéro de La Nouvelle
Revue d’Histoire était de fort bon niveau, la plus part des autres articles
qui composent celui-ci n’étaient pas en reste et là, il faut reconnaitre que c’est
rarement le cas qu’on ait une revue aussi bonne de bout en bout – bien souvent,
c’est soit l’un, soit l’autre. Ainsi, entre l’article sur Benjamin Disraeli,
premier ministre de la reine Victoria et figure historique que j’apprécie,
celui sur Anne de Bretagne, que je ne connaissais nullement et ceux sur la
période pré et post révolutionnaire, pour ne citer que les plus marquants, j’ai
eu la fort agréable surprise de retrouver la NRH que j’aime, celle qui propose des périodes ou des figures
historiques dont la concurrence ne parle pas, celle qui ose et va plus loin que
les autres ; bref, une NRH comme
on aimerait en voir plus souvent et aux antipodes de bien des numéros si
décevants comme j’en ai connu un peu trop ces derniers temps…
Points Positifs :
- Un dossier principal – Bouvines,
Philippe Auguste, Saint Louis – non seulement original mais fort instructif également
et que j’aurai dévoré d’une traite.
- De très bons articles courts et
qui nous font découvrir ou redécouvrir des figures moins connues de l’histoire
comme Anne de Bretagne ou Benjamin Disraeli.
- Une fois de plus, que les numéros
soient réussis ou pas, il y a quelque chose qui ne change jamais avec la NRH, c’est la qualité de ses articles
ainsi que leurs accessibilités pour le grand public.
Points Négatifs :
- Un numéro de la NRH sans qu’on aborde la seconde guerre
mondiale, la collaboration ou l’entre-deux guerres, ce n’est pas un numéro de
la NRH et donc, cette fois ci, ce fut
au tour de Georges Albertini.
- Bon, j’aime bien la NRH, je ne m’en cache pas mais il y a
vraiment des choses qui ne me plaisent pas dans cette revue et quand je lis « … la franco-marocaine dont le
président Hollande a fait une ministre », je ne peux m’empêcher de
ressentir un certain malaise…
Ma note : 7,5/10
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