A la fin du mois de mars dernier, paraissait dans
nos kiosques le cent trente sixième numéro de ce qui est ma revue préférée, je
veux bien évidement parlé des Cahiers de
Science & Vie, consacré à la vie quotidienne des Romains. Or, et comme
vous avez pu le constater, il m’aura fallu un certain temps pour en venir à
bout puisque, mine de rien, nous sommes déjà mi-mai passé. Alors, est-ce par la
faute d’un numéro moins intéressant que d’habitude ou pour d’autres raisons, c’est
ce que je vais vous expliquer après le sommaire :
Les
Cahiers de Science & Vie n°136 : Vivre à Rome au temps des Césars
Avril
2013
Vivre
à Rome au temps des Césars
- Edito : Nehil novi sub sole ?
- Cadrage :
La grandeur de Rome
- Interview : « A
Rome, des systèmes de solidarité assurent le minimum vital » de Gilles
Sauron
I
– Le Citoyen
- Rome :
l’opulence et la misère
- Des
citadins éternels nostalgiques de la campagne
- Donnez-nous
nos jeux quotidiens
- Des
bavards impénitents
- La
bonne entente avec les dieux
II
– La Société
- Le
Romain et le reste du monde
- Des
inégalités à tous les étages
- La
force du sexe faible
- La
famille au nom du pater
-
Le travail, face cachée des Romains
III
– Dans l’intimité
- Les
Romains, débauchés pudibonds
- Une
existence jalonnée de rites
- Animaux
de très chère compagnie
- Dis
mois ce que tu manges…
- L’antichambre
des festins
- L’archéologie
des saveurs
Bon,
je ne vais pas vous cacher que la toute première fois que j’ai appris quel
allait etre le sujet de ce nouveau numéro des Cahiers de Science & Vie, j’ai été loin, très loin même de
sauter au plafond. Pourtant, ayant visité
Rome en mars dernier, l’on pouvait imaginer que le dossier de ce numéro d’avril
tombait décidément à pic, or, il n’en était rien : en effet, l’Empire
Romain, de sa création a sa chute, est un sujet maintes et maintes fois aborder
et sincèrement, j’ai pu lire tellement d’articles, vu tant de reportages sans
parler des films sur le sujet que, au bout d’un moment, comment dire, disons
que celui-ci me lassait un peu – surtout quand celui-ci est régulièrement mis
en avant. D’où, probablement, un manque d’enthousiasme a me lancer une bonne
fois pour toutes dans la lecture de ce numéro, a quoi il faut ajouter un manque
de temps ces dernières semaines où, pour etre tout à fait franc, j’avais
préféré avancer dans la lecture de Gagner
la guerre de Jean-Philippe Jaworski plutôt que de perdre du temps
(pensai-je alors) avec un magazine qui ne m’apprendrait pas grand-chose de
nouveau. Or, je me suis bien tromper !
Et
pourtant, j’aurais dut m’en douter : en effet, il suffisait de lire le
titre, Vivre à Rome au temps des Césars,
et de réfléchir cinq secondes pour comprendre le fond du sujet de ce numéro des
Cahiers de Science & Vie qui, plutôt
que de nous ressortir pour la énième fois la chronologie de l’Empire Romain s’attarderait
sur la vie quotidienne de ses habitants, les fameux Romains, dont on va s’apercevoir,
assez rapidement, que l’on connait bien mal. Car une fois de plus avec les Cahiers, bien des certitudes vont tomber
et, au fil des pages, c’est tout bonnement une ville, Rome, et un peuple, les
Romains (Citoyens, esclaves, étrangers) presque inconnus que l’on va
rencontrer, et, alors que la lecture de ce numéro avance, on ne peut aller que
de surprises en surprises – un exemple, un seul, saviez-vous qu’une femme,
lorsqu’elle épousait un homme, restait sous l’autorité de son père et non de
son mari ? Du coup, et même si je dois admettre que tous les sujets n’ont
pas eu le même intérêt à mes yeux, au final, ce numéro des Cahiers de Science & Vie fut une bonne surprise et m’aura
appris tout un tas de la vie quotidienne des Romains que je ne soupçonnais même
pas. Alors oui, il m’aura fallu énormément de temps pour le lire en entier (l’ai
finis en Bretagne),
mais dans l’ensemble, un bon numéro… comme d’habitude ? Oui,
effectivement.
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