RUBBER
SOUL
The
Beatles 1965
1 – Drive My Car (John Lennon, Paul McCartney) 2:28
2 – Norwegian Wood (This Bird Has Flown) (John Lennon, Paul McCartney) 2:05
3 – You Won't See Me (John Lennon, Paul McCartney) 3:20
4 – Nowhere Man (John Lennon, Paul McCartney) 2:43
5 – Think for Yourself (George Harrison) 2:19
6 – The Word (John Lennon, Paul McCartney) 2:43
7 – Michelle
(John Lennon, Paul McCartney) 2:40
8 – What Goes On (John Lennon, Paul McCartney, Ringo Starr) 2:48
9 – Girl (John Lennon, Paul McCartney) 2:32
10 – I'm Looking Through You (John Lennon, Paul McCartney) 2:25
11 – In My Life (John Lennon, Paul McCartney) 2:25
12 – Wait (John Lennon, Paul McCartney) 2:11
13 – If I Needed Someone (George Harrison) 2:20
14 – Run for Your Life (John Lennon, Paul McCartney) 2:20
Contrairement
à l’année passée, où je ne vous avais pas proposer énormément de critiques
musicales, depuis janvier dernier, je me rattrape plus ou moins, essayant d’avoir
un rythme soutenu, surtout que des albums, j’en possède a foisons, et donc,
après King
Crimson, U2,
Neil Young
et David Bowie,
en ce début du mois de juin, c’est autour du plus grand groupe de tous les
temps, je veux bien évidement parler des inimitables et légendaires Beatles, d’etre
mis à l’honneur avec l’un de leurs rares albums dont je ne vous avais pas
encore parler sur ce blog : Rubber Soul.
En effet, et depuis les débuts du Journal
de Feanor, j’eu l’occasion de vous parler à maintes reprises de ceux-ci et
plus particulièrement de leurs albums, mais curieusement, et alors que nos amis
de Liverpool sont ni plus ni moins mon groupe préféré de tous les temps, cela
faisait une éternité que ceux-ci ne faisaient plus leurs apparition sur ce blog ;
et donc, il aura fallu que je me procure l’un des albums que je ne possédais
pas d’eux pour qu’enfin, après tant de temps, ceux-ci reviennent sur le devant
de la scène.
Bon,
disons le tout de suite, Rubber Soul,
sixième opus des Fab Four, sortit en 1965, n’est pas mon préféré, mais dire
cela quand il s’agit des Beatles relativise énormément la chose : en
effet, quand on connait un tant soit peu l’immense qualité de leurs
productions, prétendre qu’un album n’est pas son préféré ne signifie en aucune façon
que celui-ci ne soit pas bon, que dis-je, ne soit pas très bon même. Car
excellent, il est incontestable que Rubber
Soul l’est, et pas qu’un peu : charnière maitresse entre ce qu’étaient
les Beatles auparavant et ce qu’ils deviendront par la suite dès Revolver,
paru en 1966, Rubber Soul est donc ce
que l’on peut appeler sans problèmes un album majeur qui, en plus de marquer l’histoire
de la musique populaire de la seconde moitié du vingtième siècle (comme
quasiment tous les LP du groupe), a une place à part dans la discographie du
groupe : ainsi, et comme je vous l’ai dit, ici, les quatre de Liverpool
sont à un tournant de leur carrière et petit à petit, ceux-ci abandonnent la naïveté
des débuts et les gentillettes chansons d’amour pour des titres plus complexes,
variés ainsi que, Revolver étant le
point d’orgue, de la recherche musicale tout azimut. En effet, si aux oreilles
non averties, Rubber Soul peut sonner
de nos jours comme de la pop gentillette comme il s’en faisait tant à l’époque,
si en dehors de Nowhere Man, les
treize autres chansons traitent effectivement de l’amour et des sentiments
amoureux, ce sixième album, a la pochette légendaire (photo un peu flou des
membres du groupe, visiblement défoncés de bon matin, pas de nom du groupe
visible) est celui des premières : première chanson, donc, qui ne parle
pas d’amour, l’extraordinaire Nowhere Man
de John Lennon, première utilisation d’un sitar par Harrison (qui avait
découvert l’instrument peu de temps auparavant) dans une chanson du groupe, Norwegian Wood (This Bird Has Flown) et
qui ouvrira la voie à tant d’autres par la suite (n’est-ce pas Brian Jones dans
Paint un Black), premiers textes plus
recherchés, cela étant fortement inspiré par Bob Dylan mais aussi par la marijuana
que nos Fab Four consommaient énormément à l’époque (pour Revolver, l’influence du LSD est notable), et donc, premières
recherches de sons nouveaux, d’effets de style novateurs – comme les soupirs langoureux
de John dans Girls qui sans cela, n’aurait
été qu’une chanson comme une autre – et même, disons-le, première pochette
véritablement originale et marquante.
Tous
ces éléments, donc, comme on a vu, font que Rubber
Soul est une véritable frontière entre ce qu’étaient les Beatles auparavant
(un superbe groupe) et ce qu’ils vont devenir (le plus grand de tous les temps).
Alors bien sûr, pour les amoureux, comme moi, de la seconde phase du groupe (c’est-à-dire,
dès Revolver et jusqu’à la
séparation), Rubber Soul est encore
trop marqué par le son des débuts et je dois avouer que certains titres de cet
opus ne m’ont pas vraiment emballés (ils sont bons, certes, mais sans plus
selon moi), mais un album qui, pour rappel, possède des titres comme le
légendaire Michelle (ah le Mac
chantant en français, un régal), Norwegian
Wood (This Bird Has Flown), Drive My
Car, Girls, In My Life et surtout, Nowhere
Man, qui est pour moi l’une de mes chansons préférées du groupe ne peut qu’etre
considéré que comme étant un excellant album. Et puis, l’évolution qui aboutira
dans Revolver est en marche : bientôt,
les Beatles ne feront plus de concerts, les polémiques sur le Christ laisseront
des traces, les drogues et les diverses rencontres feront leurs effets et les
quatre de Liverpool laisseront de côté définitivement leur image de gentils garçons,
chose que certains pouvaient encore imaginer qu’ils étaient à la sortie de Rubber Soul.
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