jeudi 3 janvier 2013

Les Cahiers de Science & Vie 133 : Codes et langages secrets



Avant de rentrer dans le vif du sujet, c’est-à-dire, ce que j’ai pensé de ce cent-trente-troisième numéro des Cahiers de Science & Vie, comment ne pas revenir sur ce que je disais il n’y a pas si longtemps que cela, quelques jours à peine, au sujet de son prédécesseur, consacré, lui, a l’Homme et la machine : paru début septembre dernier, lu, avec énormément de mal, fin décembre, alors que le sujet n’était pas si inintéressant que cela, bien au contraire, ce numéro m’avait pas mal bloqué, faisant que, à un moment donné, je m’étais retrouvé avec trois numéros des Cahiers à lire. Du coup, je dois avouer que ce fut légèrement méfiant que je me suis lancer dans la lecture de ce numéro de novembre, dont le sujet principal, les codes et les langages secrets, ne m’attiraient franchement pas. Mais avant d’aller plus loin sur mon ressenti final, place, avant toute chose, au sommaire :

Les Cahiers de Science & Vie n°133 : Codes et langages secrets
Novembre 2012

Codes et langages secrets
- Cadrage : Une science universelle du secret
- Interview : « Les véritables précurseurs de la cryptologie, ce sont les Arabes » de Philippe Guillot
I - L'âge premier
- Le code de l'âge de pierre
- La naissance des messageries clandestines
- Dévoiler la parole divine
- Déchiffrer ce que le temps a effacé
- Lost in translation
II - L'âge scientifique
- L'art du secret au service du prince
- Secrets de palais
- Chiffres et belles-lettres
III - L'âge industriel
- A la recherche de nouveaux codes
- Guerres de chiffres
- Cabinet de curiosités
IV - D'hier à aujourd'hui
- Les clés secrètes de la révolution numérique
- Cyberpirates, les casseurs de codes
- Crimes et chiffrement
- Interview : « La cryptologie garantira la confidentialité de notre vie numérique » de David Naccache

Je ne vais pas tourner autour du pot pendant des lustres ni faire durer un quelconque suspens, ce cent-trente-troisième numéro des Cahiers de Science & Vie, autant je m’en suis méfié pendant deux mois, autant je ne n’étais absolument pas pressé de le lire, autant son contenu me laissait de marbre, autant… eh ben… mais qu’est-ce qu’il m’a plu ! Surprenant ? En fait, oui et non, je m’explique : certes oui car vous vous imaginez bien que, à moins d’etre un féru de cryptologie et de ce genre d’énigmes, il était fort difficile de se passionner pour un numéro au contenu pour le moins hasardeux – d’ailleurs, cela était annoncé ainsi dès le propre éditorial de cette revue. Et quand on sait en plus que je voue une haine farouche a tout ce qui est mots-croisés, rébus et autres textes codés (je me souviens dans les livres dont vous êtes le héros, dès qu’il y avait une énigme dans le genre, j’avais tendance par finir par tricher), vous comprendrez aisément à quel point j’étais on ne peut moins enthousiaste devant ce numéro des Cahiers. Mais malgré ma motivation proche du zéro absolu, comme je m’étais promis de rattraper mon retard pris vis-à-vis de cette revue, je me suis lancer dans ce numéro… et donc, j’ai aimé. Alors, pourquoi le non de tout à l’heure ? Et bien tout simplement par le fait que, quoi que l’on dise ou pense des Cahiers de Science & Vie, ce qui fait avant toute chose la grande force de cette revue, c’est la grande qualité de ses dossiers : bien écrits, complets, souvent captivants, il est plutôt rare que l’on soit déçus – certes, cela peut arriver – et, malgré nos centres d’intérêts, il arrive souvent que l’on finisse par etre captiver par un sujet aux antipodes de nos propres gouts personnels. Bien évidemment, c’est ce qui est arrivé ici.

Alors certes, je ne suis pas devenu du jour au lendemain un amoureux de la cryptologie, loin de là, cette science ne m’intéressant pas plus aujourd’hui qu’hier, par contre, par le biais de ce numéro des Cahiers de Science & Vie, ce qui est sûr, c’est que je ne suis plus un néophyte sur un sujet qui ne m’intéressant pas le moins du monde auparavant ; j’ai donc pris conscience de son importance dans l’Histoire, bien évidement dans les conflits, mais pas uniquement, mais aussi, de son évolution à travers les siècles et les évolutions technologiques, la cryptologie, de nos jours, ayant sa place dans l’informatique. Mais ce qui m’aura le plus captiver dans ce dossier, c’est le lien, indéniable, entre ces divers codes secrets et le langage : l’un allant bien entendu avec l’autre, il ne faut pas oublier que dans la longue histoire de l’humanité, énormément de langues des anciennes civilisations sont ou resterons probablement à tout jamais inconnues, et le moyen de les percer a jour, est souvent fort semblable a celui que l’on pourrait utiliser pour traduire un message codé. Après tout, qu’est-ce qu’un langage qui nous est inconnu si ce n’est un langage secret, dont nous n’en possédons pas la clef ? 

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