Avant
de rentrer dans le vif du sujet, c’est-à-dire, ce que j’ai pensé de ce
cent-trente-troisième numéro des Cahiers
de Science & Vie, comment ne pas revenir sur ce que je disais il n’y a
pas si longtemps que cela, quelques jours à peine, au sujet de son prédécesseur,
consacré, lui, a l’Homme
et la machine : paru début septembre dernier, lu, avec énormément
de mal, fin décembre, alors que le sujet n’était pas si inintéressant que cela,
bien au contraire, ce numéro m’avait pas mal bloqué, faisant que, à un moment
donné, je m’étais retrouvé avec trois numéros des Cahiers à lire. Du coup, je dois avouer que ce fut légèrement
méfiant que je me suis lancer dans la lecture de ce numéro de novembre, dont le
sujet principal, les codes et les langages secrets, ne m’attiraient franchement
pas. Mais avant d’aller plus loin sur mon ressenti final, place, avant toute
chose, au sommaire :
Les Cahiers de Science
& Vie n°133 : Codes et langages secrets
Novembre
2012
Codes et langages
secrets
-
Cadrage : Une science universelle du secret
-
Interview : « Les
véritables précurseurs de la cryptologie, ce sont les Arabes » de
Philippe Guillot
I - L'âge premier
-
Le code de l'âge de pierre
-
La naissance des messageries clandestines
-
Dévoiler la parole divine
-
Déchiffrer ce que le temps a effacé
-
Lost in translation
II - L'âge
scientifique
-
L'art du secret au service du prince
-
Secrets de palais
-
Chiffres et belles-lettres
III - L'âge
industriel
-
A la recherche de nouveaux codes
-
Guerres de chiffres
-
Cabinet de curiosités
IV - D'hier à
aujourd'hui
-
Les clés secrètes de la révolution numérique
-
Cyberpirates, les casseurs de codes
-
Crimes et chiffrement
-
Interview : « La
cryptologie garantira la confidentialité de notre vie numérique » de
David Naccache
Je
ne vais pas tourner autour du pot pendant des lustres ni faire durer un
quelconque suspens, ce cent-trente-troisième numéro des Cahiers de Science & Vie, autant je m’en suis méfié pendant
deux mois, autant je ne n’étais absolument pas pressé de le lire, autant son
contenu me laissait de marbre, autant… eh ben… mais qu’est-ce qu’il m’a plu !
Surprenant ? En fait, oui et non, je m’explique : certes oui car vous
vous imaginez bien que, à moins d’etre un féru de cryptologie et de ce genre d’énigmes,
il était fort difficile de se passionner pour un numéro au contenu pour le
moins hasardeux – d’ailleurs, cela était annoncé ainsi dès le propre éditorial
de cette revue. Et quand on sait en plus que je voue une haine farouche a tout
ce qui est mots-croisés, rébus et autres textes codés (je me souviens dans les livres dont vous êtes le héros, dès
qu’il y avait une énigme dans le genre, j’avais tendance par finir par tricher),
vous comprendrez aisément à quel point j’étais on ne peut moins enthousiaste
devant ce numéro des Cahiers. Mais
malgré ma motivation proche du zéro absolu, comme je m’étais promis de rattraper
mon retard pris vis-à-vis de cette revue, je me suis lancer dans ce numéro… et
donc, j’ai aimé. Alors, pourquoi le non de tout à l’heure ? Et bien tout
simplement par le fait que, quoi que l’on dise ou pense des Cahiers de Science & Vie, ce qui fait avant toute chose la grande force
de cette revue, c’est la grande qualité de ses dossiers : bien écrits,
complets, souvent captivants, il est plutôt rare que l’on soit déçus – certes,
cela peut arriver – et, malgré nos centres d’intérêts, il arrive souvent que l’on
finisse par etre captiver par un sujet aux antipodes de nos propres gouts
personnels. Bien évidemment, c’est ce qui est arrivé ici.
Alors
certes, je ne suis pas devenu du jour au lendemain un amoureux de la
cryptologie, loin de là, cette science ne m’intéressant pas plus aujourd’hui qu’hier,
par contre, par le biais de ce numéro des Cahiers
de Science & Vie, ce qui est sûr, c’est que je ne suis plus un néophyte
sur un sujet qui ne m’intéressant pas le moins du monde auparavant ; j’ai
donc pris conscience de son importance dans l’Histoire, bien évidement dans les
conflits, mais pas uniquement, mais aussi, de son évolution à travers les
siècles et les évolutions technologiques, la cryptologie, de nos jours, ayant
sa place dans l’informatique. Mais ce qui m’aura le plus captiver dans ce
dossier, c’est le lien, indéniable, entre ces divers codes secrets et le
langage : l’un allant bien entendu avec l’autre, il ne faut pas oublier
que dans la longue histoire de l’humanité, énormément de langues des anciennes
civilisations sont ou resterons probablement à tout jamais inconnues, et le
moyen de les percer a jour, est souvent fort semblable a celui que l’on
pourrait utiliser pour traduire un message codé. Après tout, qu’est-ce qu’un
langage qui nous est inconnu si ce n’est un langage secret, dont nous n’en
possédons pas la clef ?
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