BLEACH: GOODBYE PARAKEET, GOODNITE MY SISTA
Adolescent de quinze ans, Ichigo Kurosaki possède un don particulier : celui de voir les esprits. Un jour, il croise la route d'une belle Shinigami (un être spirituel) en train de pourchasser une « âme perdue », un esprit maléfique qui hante notre monde et n'arrive pas à trouver le repos. Mise en difficulté par son ennemi, la jeune fille décide alors de prêter une partie de ses pouvoirs à Ichigo, mais ce dernier hérite finalement de toute la puissance du Shinigami. Contraint d'assumer son nouveau statut, Ichigo va devoir gérer ses deux vies : celle de lycéen ordinaire, et celle de chasseur de démons... Ichigo est parti à la recherche de Chad, lui-même poursuivi par un Hollow en ayant contre sa perruche ! Alors qu'il le recherche, Ichigo tombe sur sa sœur Karin qui est très mal en point. Il n'a alors d'autre choix que de ramener Karin chez eux tandis que Rukia continue à chercher Chad. Cependant le Hollow repère Rukia et l'attaque. Résistant et attaquant le Hollow, Rukia est sur le point de se faire manger lorsque Chad intervient in extremis pour la sauver. Neutralisant facilement le Hollow, Chad et Rukia sont soudainement attaqués par des mini-bestioles du Hollow.
Comme je le laissais sous entendre lors de la critique du premier tome de Bleach, il y a tout juste quelques jours, j’ai décidé que, sauf si cela se justifiait, les critiques a venir de cette saga seraient plus courtes que toutes celles que j’ai l’habitude de vous proposer, et ce, quelles soient consacrées a des œuvres issues du monde de la BD, bien entendu, mais aussi de la littérature, du cinéma, des Livres dont vous êtes le héros, de la musique ou autres. En effet, depuis les tous débuts du Journal de Feanor, et même si je suis encore loin d’avoir atteint un niveau acceptable selon mes critères, j’ai particulièrement évolué quant au contenu et la longueur de mes critiques (il suffit pour cela de jeter un œil, par exemple, a celles des deux premières années) ; bien évidement, cela est normal, c’est ce que l’on appelle l’expérience : plus on en fait, mieux elles sont. Cependant, quant on se retrouve devant une série comme Bleach, par exemple, qui au Japon en est a cinquante tomes, force est de constater que je ne me vois pas – même si, avec deux misérables volumes, je suis encore très loin de la fin – écrire cinquante critiques tout aussi longues les unes que les autres sur la même œuvre ; cela peut être le cas avec la bande dessinée européenne, par exemple – et encore, on ne se retrouve pas avec autant de tomes devant soit – mais avec les mangas, où bien souvent, ces fameux volumes ne sont que des compilations pas souvent ordonnées d’une seule et même histoire, c’est un peu plus compliquer. Ainsi, voila comment je vais procéder : chaque volume à venir de Bleach – car je compte bien évidement me les procurer tous (oui, je sais, je dois être fou) – aura droit a sa propre critique, cependant, je me contenterais de signaler plus ou moins rapidement – suivant le contenu – ce qui m’a plu ou pas. Agissant ainsi, ces critiques seront forcement plus courtes que d’habitude, ce qui m’évitera de tourner autour du pot inutilement et surtout, de me répéter inutilement. Bien évidement, suivant les volumes, certaines critiques pourront être plus longues mais cela dépendra énormément de l’importance des événements scénaristiques de ceux-ci. Ceci étant dit, et bien dit pour la dernière fois – d’ailleurs, cela pourra être valable pour d’autres mangas à venir -, il est temps de voir ce que ce deuxième tome de Bleach a dans le ventre.
Tout d’abord, il est indéniable que tous ceux qui auront aimé le premier tome de ce manga ne pourront qu’être enthousiasmés par cette suite ; continuant à mettre en place son univers et ses protagonistes, l’auteur, Tite Kubo, dans la ligne droite du précédant, poursuit son récit tranquillement, de part l’avancée de l’intrigue, mais sous un rythme toujours aussi vif pour ce qui est de son contenu. En effet, ce qui ressort tout d’abord de Bleach, c’est ce coté captivant au possible qui ne vous lâche pas d’une semelle ; je ne sais pas ce que donnera la suite de cette saga mais pour le moment, au bout de deux tomes, j’ai l’impression que je pourrais tout lire sans problèmes d’une seule traite, ce qui, il faut l’avouer, est tout de même positif pour une œuvre. Au moins, on ne s’ennui pas une seule minute et c’est tant mieux. Du coup, que ce soit avec la première partie de ce deuxième tome, où se poursuit et se conclut l’intrigue où Chad, un colosse tranquille occupe un rôle de premier choix et se retrouve menacé par un Hollow pour le moins vicieux (ce qui donnera un final un peu différent et qui, accessoirement, nous en apprendra plus sur le fonctionnement de la Soul Society et du sort des âmes perdues) qui en veut, apparemment, a un perroquet (si, si, vous ne rêvez pas) mais aussi la seconde, véritable festival humoristique au début – et la dessus, Tite Kubo va tout de même assez loin, étant même assez cru parfois, mais cela est plus marrant qu’autre chose – et qui nous montre une autre image (toujours) de la Soul Society avec cette âme artificielle condamnée a mort car non-conforme aux attentes placées en elle, le récit s’oriente finalement vers un coté un peu plus sérieux et l’on s’aperçoit que les tenants et les aboutissements sont plus ambigus qu’on pouvait le croire précédemment. Quoi qu’il en soit, cette intrigue m’aura particulièrement plu, en particulier pour les deux ou trois fous rires du début, mais surtout pour les nouveaux protagonistes qui font leur apparition comme cet étrange et mystérieux commerçant en affaire avec les Shinigami ainsi que les nouvelles révélations sur l’univers général de cette série.
Vous l’avez compris, ce deuxième tome de Bleach, portant le doux titre de Goodbye Parakeet Goodnite my sista – marrant les titres de ce manga – aura tout bonnement confirmé tout le bien que je pensais de celle-ci pour le moment. Oscillant toujours entre une violence non dissimulée et un humour ravageur, les protagonistes de Bleach sont suffisamment charismatiques pour que le lecteur s’y attache rapidement, quant a l’intrigue, celle-ci est tellement prenante qu’il en est tout bonnement impossible de décoller ; une fois commencer, on ne repose le bouquin qu’a la dernière page. Et comme en plus, il faut reconnaître que les dessins de Tite Kubo sont assez attirants et plutôt bien faits (oui bon, je sais, c’est du manga mais c’est pas mal tout de même), les personnages étant assez expressifs, les cases pas forcement vides comme c’est souvent le cas par ailleurs et le découpage dynamique font que pour le moment, Bleach atteint quasiment un sans faute. Maintenant, attendons de découvrir pour voir ce que cela donnera.
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