mercredi 6 juillet 2011

BLEACH: THE DEATH AND THE STRAWBERRY


BLEACH: THE DEATH AND THE STRAWBERRY

Adolescent de quinze ans, Ichigo Kurosaki possède un don particulier : celui de voir les esprits. Un jour, il croise la route d'une belle Shinigami (un être spirituel) en train de pourchasser une « âme perdue », un esprit maléfique qui hante notre monde et n'arrive pas à trouver le repos. Mise en difficulté par son ennemi, la jeune fille décide alors de prêter une partie de ses pouvoirs à Ichigo, mais ce dernier hérite finalement de toute la puissance du Shinigami. Contraint d'assumer son nouveau statut, Ichigo va devoir gérer ses deux vies : celle de lycéen ordinaire, et celle de chasseur de démons... Bleach est l'œuvre d'un mangaka prometteur, Taito Kubo, et le dernier succès des Editions Shueisha. Manga d'action au rythme trépidant, au graphisme soigné et à l'intrigue palpitante, Bleach est la nouvelle bonne surprise du manga au pays du Soleil Levant.

Après m’être replonger dans l’univers des mangas avec la relecture des cinq premiers volumes de Hunter X Hunter (mais au fait, c’est quand que j’attaque la suite ?) puis la découverte de la dernière série en date de Kaori Yuki, The Royal Doll Orchestra, il est temps désormais de me lancer – sans mettre de coté les BD européennes, cela va de soit, surtout que j’en ai pas mal en réserves – dans l’un des phénomènes de la dernière décennie au pays du soleil levant, je veux bien évidement parler de Bleach. J’ai découvert, un peu par hasard et surtout en zappant – c’est fou ce que l’on peut découvrir avec une télécommande en main – la version animé de ce manga sur la chaine Direct Star il y a de ca quelques mois déjà et, même si je ne regardais celle-ci que de façon plus qu’épisodique, je dois reconnaître qu’après des sentiments d’abord mitigés a son encontre – je ne voyais la qu’une énième série de bastons qui se succèdent a des bastons – , je me suis petit a petit pris au jeu, et, assez rapidement, j’ai eu envie d’en savoir plus sur ce fameux Bleach. Pour cela, et internet et décidément formidable, j’ai donc appris que ce manga, œuvre d’un certain Tite Kubo (désolé mais il s’agit là d’un parfait inconnu pour moi) était un véritable monument au Japon, carrément vendu a plus de soixante millions d’exemplaires depuis sa sortie en 2001 et composé de cinquante tomes (sic), ce qui m’a tout d’abord laissé songeur, puis, encore plus enthousiaste quant a découvrir ce manga. Cependant, comme je ne possède pas – hélas – d’un compte en banque extensible à souhait, et que, ces derniers temps, les sorties BD étaient assez importantes, j’ai donc laissé l’achat du premier tome de Bleach pour une occasion plus propice. Et, le hasard faisant bien les choses, celle-ci arriva plus rapidement que prévue puisque ce fut a la brocante de ma ville, il y a quelques semaines (dont je vous en avais parlé) que je suis tombé sur les deux premiers tomes de ce manga qui m’attirait tant ; ni une, ni deux, je me les étais acheter pour une somme correcte et, hier, j’ai donc enfin lu ce premier tome de Bleach.

Mais alors, après tout ceci, qu’est ce que j’en pense ? Et bien, je dois reconnaître que c’est encore mieux que je ne le pensais, et oui ! Surtout qu’entre le moment où je me suis acheté ces deux tomes et celui où je me suis décidé à lire le premier, c'est-à-dire, hier, j’avais comme une espèce de petite appréhension, comme si je m’attendais à être déçu. De plus, le cinquième et dernier tome de The Royal Doll Orchestra m’avait tellement déçu il y a quelques jours que, du coup, mon enthousiasme vis-à-vis des mangas avait légèrement baissé ; rassurez vous, celui-ci est largement remonté a la hausse, et pas qu’un petit peu. Bon, tout d’abord, commençons par tous les défauts que l’on peut trouver dans ce premier tome, car ceux-ci existent tout de même : déjà, les protagonistes, force est de constater que ceux-ci, du moins, ceux qui sont apparus dans ce premier tome, sont tout sauf originaux ; que ce soit par l’apparence, les caractères etc. le lecteur averti de mangas où élevé au Club Dorothée sera en terrain plus que connu et ne trouvera rien de neuf. Cela est également le cas pour les lieux, les situations d’une banalité affligeante – des lycéens, franchement, on a l’habitude – et qui pourraient jouer en la défaveur de la série. A cela, ajoutons les petits détails parfois agaçants des mangas comme ces protagonistes féminins parfois niais, des gouttes de sueurs en veux tu en voilas, des personnages qui deviennent tout petit ainsi que l’humour nippon typique. Bref, on aime ou on n’aime pas et si, personnellement, cela ne me gènes pas trop en temps normal, cela peut vite devenir problématique si le scénario, lui, ne tient pas la route. Or, bien heureusement, celui-ci est à la hauteur !

Partant d’un postulat de base particulier – le héros, Ichigo Kurosaki qui possède le don de voir les fantômes se retrouve, suite a une rencontre avec une Shinigami (un être qui protège les âmes humaines) investi des pouvoirs de celle-ci et affronte ses premiers Hollows, forme bestiale d’âmes perdues un peu contre son gré – l’intrigue est tellement captivante qu’il est tout bonnement impossible de décrocher avant la dernière page. Pourtant, dans ce premier tome de Bleach, l’auteur se contente de présenter ses premiers personnages, son univers et son synopsis de base, chose parfaitement normale, mais tout cela à un tel rythme que le lecteur oublie rapidement que ceux-ci ont un air de déjà vu pour ne s’intéresser qu’a une intrigue qui ne s’essouffle jamais. Et puis, pour ce qui est des protagonistes, oui, ils ne sont pas si originaux que ca, mais ils n’en sont pas moins bigrement charismatiques quant on y pense. Bien évidement, dans ce premier tome, intitulé The Death and the Strawberry, le héros, Ichigo Kurosaki, et la Shinigami, Rukia Kuchiki, écrasent tous les autres protagonistes de part leur présence – y compris la trop niaise selon moi, Orihime Inoue – mais en attendant que d’autres personnages importants ne fassent leur apparition, force est de constater que le duo Ichigo/Rukia fonctionne à merveille. Et puis ce synopsis donne vraiment envie d’en savoir plus : entre la mystérieuse Soul Society et ces âmes perdues – les Hollows – que l’on combat pour les sauver d’elles mêmes, l’auteur nous propose là de bons éléments pour tenir en haleine le lecteur et lui donner envie de découvrir la suite. Bien évidement, dans ce premier tome de Bleach, on n’échappe pas aux poncifs du genre comme ce garçon « destiné » qui est tout sauf enthousiaste à devenir un Shinigami mais qui, petit a petit, et bien évidement, commence à changer d’avis et a prendre son rôle plus au sérieux, et ce, même s’il est un râleur. Alors oui, la aussi vous me direz que cela n’a rien de bien original, mais pourtant, ca marche quand même, et pas qu’un peu !

Bref, vous l’avez compris, j’ai été plus qu’enthousiasmer par la lecture de ce premier tome d’une longue, très longue série, ce qui, bien évidement, ne peut que m’entrainer de nouveaux problèmes que je qualifierai d’ordres logistiques : cinquante tomes a se procurer, a lire et a écrire les critiques, ca promet, surtout que pendant ce temps là, d’autres BD sortent, des séries sont en cours etc. Bref, un sacré foutoir à venir et des choix cornéliens à faire (personnellement, je pense que j’écrirais des critiques plus courtes pour les prochains tomes de Bleach) quant au choix des BD à acheter, et il n’y en a pas qu’un peu. Mais bon, j’ai tellement été conquis par ce premier volume de Bleach que, indéniablement, je ne peux pas passer a coté d’un tel manga ; après, c’est a moi d’arrêter de fumer (depuis le temps que j’en parle) et les économies faites (en plus de ma santé) me permettront de résoudre une bonne partie de mon problème pécuniers. Mais que cette série vaut le coup, sincèrement, c’est plus qu’une certitude.

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