lundi 8 juillet 2013

ASSASSIN'S CREED II


ASSASSIN'S CREED II

Le récit reprend exactement là où le premier Assassin's Creed s'est arrêté : Desmond est face à des inscriptions étranges écrites en sang sur le mur de sa chambre qu'il voit grâce à la « vision d'aigle ». Lucy entre et lui demande de rentrer à nouveau dans l'Animus. Il assiste alors à la naissance d'un certain Ezio Auditore da Firenze. Les deux fuient ensuite rapidement le bâtiment d'Abstergo. Arrivé à un entrepôt qui semble être la cachette des Assassins, Lucy explique qu'elle voudrait avoir Desmond dans leur camp. Elle lui propose de s'entraîner rapidement grâce à l'effet secondaire de l'Animus qui lui permettra d'acquérir l'expérience d'Ezio, son ancêtre. Desmond accepte et rencontre le reste de l'équipe : Rebecca Crane qui s'occupe de l'Animus 2.0 des Assassins, et Shaun Hastings, tacticien et historien sarcastique. Desmond ne tarde pas à rentrer dans la machine… Desmond se retrouve donc à Florence, en 1476, dans la peau d'Ezio, un jeune noble séducteur de 17 ans. On découvre sa famille, sa petite amie et ses ennemis. Un jour, sa famille est accusée de trahison, victime d'une conjuration. Son père et ses deux frères sont exécutés devant ses yeux. Il doit quitter la ville avec sa mère et sa sœur, se réfugiant dans le village de Monteriggioni où son oncle Mario tient une villa. Il lui révèle que le jeune homme est un Assassin, tout comme son père qui a été tué par les Templiers. Il débute alors sa quête de vengeance contre ceux qui ont tué les membres de sa famille.


Il y a de cela un an environ, à quelques jours près, j’avais enfin, après bien des années d’attente, une Playstation III, ce qui allait me permettre de remiser ma bonne vieille PS2 au placard et pouvoir finalement jouer a des jeux dits « nouvelle génération » ; d’ailleurs, et dès un certain Dante’s Inferno, premier jeu auquel je jouais, je ne pouvais que constater la différence graphique qui s’était faite entre les deux générations de consoles. Pourtant, dès le troisième volet de God of War, je ne pouvais que constater que, aussi beaux soient ces premiers jeux auxquels j’avais eu le plaisir de jouer (l’on peut ajouter une énième version de FIFA), quelque part, il me manquait encore le jeu qui me ferait rentrer dans une nouvelle ère vidéoludique : après tout, qu’est donc God of War III si ce n’est qu’une version plus belle que son prédécesseur mais moins réussie, selon moi, dans l’ensemble. Et ce jeu, celui qui m’aurait fait aller bien plus loin dans mon expérience vidéoludique, cela aurait pu etre le grandiose Skyrim, sauf que, malgré des mois à y jouer, occasionnellement, je ne l’ai jamais achevé – et a l’occasion, il faudra que je revienne dessus afin d’expliquer le pourquoi du comment. Puis, vers le mois de février de cette année, l’envie me pris de me lancer dans un jeu dont j’avais entendu parler depuis longtemps, un jeu dont j’avais entendu bien des louanges à son sujet : le second volet d’Assassin’s Creed.


Dans les grandes lignes, cela faisait quelques années que je connaissais plus ou moins le synopsis de la saga Assassin’s Creed : ici, on était dans la peau d’un assassin (forcément) a diverses périodes de l’Histoire (Croisades dans le premier, Italie de la Renaissance dans le second, Guerre d’Indépendance Américaine dans le troisième et Pirates pour le quatrième, à sortir vers la fin de l’année) et qui était en conflit contre les Templiers – oui je sais, dit comme cela, le scénario a l’air de tenir sur un timbre-poste, pourtant, il n’en est rien. Et si j’avais hésité quelques temps, après son achat, à me lancer dans ce jeu, c’est qu’en fait, je savais parfaitement qu’une fois plonger dedans, j’aurais bien du mal à le quitter, et sur ce point, je ne me suis pas tromper le moins du monde : je voulais un jeu qui ne soit pas un simple énième épisode d’une saga débutée sur PS2 et aux graphismes améliorés ? Alors Assassin’s Creed était bel et bien ce qui me fallait ! Et si je m’attendais à un grand jeu, ce que je ne savais pas, c’est que celui-ci allait dépasser toutes mes espérances !


Liberté totale ou presque, sentiment d’immersion comme au bon vieux temps (je parle de certains grands jeux de l’époque bénie de la première Playstation), graphismes tout bonnement somptueux et grandioses avec ces villes – Florence et Venise surtout – tout bonnement monumentales, sublimement bien reconstituées et où l’on prend un plaisir fou à parcourir de long en large, scénario de folie et captivant au possible, apparition de toute une foule de personnages historiques, ce qui ne peut que ravir un amoureux de l’Histoire comme moi, bref, les superlatifs et les qualités de ce jeu sont telles qu’il me serait fastidieux de toutes les nommées ; disons surtout qu’avec Assassin’s Creed, j’atteignais enfin une autre dimension vidéoludique, j’avais enfin ce que je voulais… tenez, un simple exemple : cette liberté quasi-totale ! Mais quel plaisir de faire ce que l’on veut, de se balader ou bon nous semble, de jouer les touristes dans des villes comme Florence, Venise, de parcourir la campagne Romagne, de monter à cheval, prendre des gondoles, grimper sur les toits et jouer les casses cous, se mêler a la foule, de jour, de nuit, mais aussi, de constater que telle église ou monument que l’on a escalader (avant de réaliser un spectaculaire « saut de la foi ») existe bel et bien, que quelque part, c’était presque comme si l’on avait effectué un voyage dans le temps et que l’on se trouvait dans cette magnifique Italie de la Renaissance !


Mais Assassin’s Creed, second du nom (puisque, comme ce fut le cas il y a bien des années pour Tomb Raider ainsi que pour God of War, tous deux de grands jeux, je me suis lancer dans ces sagas par le biais du second épisode) c’est également un scénario en béton, un scénario avec un protagoniste principal, Ezio, bonne petite tête a claque au début avec ses nombreux « Va benne » mais qui, assez rapidement et au fil du déroulement de l’intrigue, prend une sacrée consistance et s’avère etre, au final, charismatique en diable. Un scénario dont le postulat de départ, la vengeance, est loin d’etre original, mais qui s’avère diablement bien ficelé et plein de rebondissements, surtout que les auteurs du jeu ne se sont pas privés pour nous en faire voire des vertes et des pas mures : survol de Venise sur une aile volante fabriquée par Léonard de Vinci, séquences a la Prince of Persia afin de retrouver l’armure du héros du premier volet, missions diverses et variées avec tout un tas de possibilités pour y parvenir, énigmes à gauche et à droite et bien sûr, en trame de fond, cette lutte sans fin contre les Templiers qui vous mènera même jusqu’au… mais chut, autant préserver la surprise pour ceux qui n’auraient jamais jouer à ce jeu. Surtout que la fin, stupéfiante de par son contenu, vaut franchement le détour ! 


Bref, vous l’avez compris, je n’ai pas aimé Assassin’s Creed II, je l’ai adoré ! Et si God of War avait été, pour moi, le jeu de l’année 2012, nul ne doute que je tiens d’ores et déjà celui de 2013, au point même que je me suis empressé, dès ce matin (je l’ai achever hier soir), de passer commande du premier volet et que, même le troisième, qui se déroule dans une période historique qui ne m’intéresse pas le moins du monde – la Guerre d’indépendance américaine, franchement, ce n’est pas ma tasse de thé – eh bien, je pourrais fortement me laisser tenter, c’est pour dire ! Alors bien sûr, cet Assassin’s Creed II date déjà de 2009 et certains pourront sourire en me voyant m’extasier pour un jeu qui n’est plus tout jeune, mais peu importe, un grand jeu, ça n’a pas d’âge, surtout que là, ce n’est même pas un grand jeu mais quasiment un chef d’œuvre ! Comment, j’exagère ? Sincèrement, pour le concept, l’histoire, les graphismes et le personnage principal, je pense que non. 

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le 2 est le meilleur, surtout pour le scénario (La Vérité).
Le 1er est très répétitif.
Le 3 est pas mal mais moins passionnant dans le scénario.

Les extensions du 2 (Brotherhood et Revelations) sont pas mal également.

Karim

Feanor a dit…

J'avais effectivement entendu dire que le premier était répétitif mais bon, comme j'aime bien la période où ce déroule l'intrigue, je vais tout de même le faire.
Par contre le 3, j'hésite un peu : la guerre indépendance américaine, ce n'est vraiment pas mon truc...
Pour les extensions, je n'y pensais même pas mais pourquoi ne pas me laisser tenter !?